Cinq stars attendues pendant le Tournoi des Six Nations - VIDEO

Le demi de mêlée des Bleus Antoine Dupont, son coéquipier et ailier Louis Bielle-Biarrey, l’ouvreur anglais Marcus Smith, le 3e ligne et capitaine irlandais Caelan Doris, l’arrière ou ailier italien Ange Capuozzo : cinq joueurs à suivre dans le Tournoi des Six Nations 2024, qui débute vendredi.

Antoine Dupont, le retour

Superstar du rugby mondial, le demi de mêlée et capitaine des Bleus retrouve enfin le Tournoi des Six Nations, après avoir renoncé à disputer l’édition passée, concentré sur sa quête – couronnée d’or – d’un titre olympique à Paris en rugby à VII, agrémentée de celui de meilleur joueur mondial à VII de l’année.

Après avoir pris part aux trois victoires du XV de France contre le Japon, la Nouvelle-Zélande et l’Argentine cet automne, Dupont est de retour pour aider les Bleus à gagner le Tournoi, trois ans après leur Grand Chelem.

C’est le seul trophée que possède ‘Toto’ avec le XV de France, une anomalie par rapport au talent éclatant de Dupont, qui à 28 ans n’a jamais semblé aussi complet sur tous les plans.

https://youtu.be/0cbIhXiep8E?si=7CadMC0MygjmLAdL

Caelan Doris, la force et le vice

Des bras d’acier, une tête froide et des mains qui traînent : le troisième ligne centre irlandais Caelan Doris (26 ans, 47 sélections) est le fer de lance du pack du XV du Trèfle, double tenant du titre.

Seul Européen sélectionné l’an dernier parmi les meilleurs joueurs du monde aux côtés de trois Sud-Africains, Doris est à la fois un mur infranchissable en défense et un bon joueur de ballon, le tout saupoudré d’une science certaine des fautes discrètes dans les rucks.

Impérial avec sa province du Leinster comme avec l’Irlande, Doris a pris le relais en novembre au capitanat du vétéran Peter O’Mahony, premier nouveau souffle pour une équipe vieillissante. « Si on ne s’améliore pas, quelqu’un d’autre prendra les rênes », prévient l’Irlandais.

https://youtu.be/9i26XPb9ys0?si=ZOUxE7fNgj7ydlgC

Ange Capuozzo, le feu follet

Rapidement propulsé au rang de star du rugby italien, l’ailier ou arrière de 25 ans réalise sa meilleure saison avec le Stade Toulousain et a digéré son apprentissage et sa médiatisation après des débuts mitigés dans la Ville rose.

Terreur des défenseurs adverses, laissés le nez dans le gazon face à ses crochets foudroyants, le natif de Grenoble, auteur de neuf essais cette saison, sera une des armes offensives de l’Italie qui voudrait faire encore mieux que l’an passé (deux victoires et un nul contre la France pour seulement deux défaites).

https://youtu.be/-hF7Qqs_gmY?si=r2eeaaK88cD_YEnL

Marcus Smith, le détonateur

L’Angleterre n’a pas beaucoup de certitudes avant de commencer ce Tournoi. Mais l’une d’elles est son ouvreur Marcus Smith, étincelant au mois de novembre malgré les trois défaites contre la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Afrique du Sud.

Si le deuxième ligne Maro Itoje a été promu capitaine du XV de la Rose, le patron de l’attaque anglaise est bien le joueur des Harlequins (25 ans, 39 sélections). Redoutable animateur offensif, il semble s’être imposé depuis le Tournoi 2024, où il avait été très peu utilisé.

https://youtu.be/RZbV13giSbY?si=Nu1pgvdSedlQ5GQB

Louis Bielle-Biarrey, la fusée

À 21 ans à peine, l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles est en train de devenir un visage du XV de France, malgré son casque masquant un peu ses traits encore juvéniles. Avec 10 essais en 14 sélections, la flèche LBB affole les statistiques et n’a plus rien de l’invité-surprise au Mondial-2023.

S’il est bien remis de ses vertiges, qui l’ont privé d’un match de Champions Cup et ont retardé son arrivée à Marcoussis, Bielle-Biarrey pourrait faire bien mieux que son unique essai lors du Tournoi 2024. Après avoir donné le tournis à tous ses adversaires cet automne en déboulant à toute vitesse sur son aile gauche, le voilà prêt à franchir encore un cap.