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Caleb Clarke sur Antoine Dupont : « J’ai beaucoup de respect pour ce mec »

L'ailier gauche néo-zélandais Caleb Clarke est plaqué par l'ailier droit français Gabin Villiere et le demi d'ouverture français Thomas Ramos lors du match des Autumn Nations Series entre la France et la Nouvelle-Zélande au Stade de France à Saint-Denis, au nord de Paris, le 16 novembre 2024. (Photo by FRANCK FIFE / AFP) (Photo by FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Les All Blacks de Scott Robertson ont perdu d’un point au Stade de France face à une équipe de France soutenue par ses 80 000 spectateurs. Thomas Ramos, le demi d’ouverture français, a été décisif en inscrivant 15 points grâce à ses six tentatives réussies.

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Le match a basculé dans les dernières minutes, quand le capitaine des All Blacks, Scott Barrett, a opté pour une pénalité à cinq minutes de la fin, alors que son équipe était à quatre points de retard.

L’Italie est prévenue

« Les garçons se sont regroupés après le coup de sifflet final, car tout le monde a tout donné », a expliqué Caleb Clarke aux médias, peu après la défaite contre la France. « Dans les vestiaires, on le ressentait, tout le monde souffrait, mais une équipe des All Blacks qui souffre reste une équipe dangereuse.

« On attend avec impatience la prochaine opportunité contre l’Italie la semaine prochaine, pour infliger la douleur à nos prochains adversaires. »

La France a inversé la dynamique en début de seconde période grâce à un essai de Louis Bielle-Biarrey, suite à une mauvaise transmission de Tupou Vaa’i.

Les All Blacks ont réussi à prendre trois points à plusieurs reprises, maintenant ainsi une certaine pression sur la France en fin de match.

Des occasions manquées

Clarke reconnaît que les All Blacks ont eu des occasions de remporter la rencontre, mais admet qu’ils n’ont pas su les concrétiser avec efficacité.

« On en a parlé dans les vestiaires. Les tests se jouent sur de petites marges, et à la fin, une seule équipe sort victorieuse. Tout le mérite revient à la France, qui a joué un superbe match et nous a mis sous pression. On a eu nos chances, mais on les a laissées filer », a-t-il reconnu.

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Clarke a effectué 14 courses et réalisé deux franchissements, qu’il attribue à la quantité de ballons que ses coéquipiers lui ont envoyés.

« J’étais juste heureux d’avoir le ballon. Je voulais même l’avoir plus souvent, faire avancer le jeu, aller chercher les extérieurs. Surtout en revenant côté fermé, ça a bien fonctionné, mais encore une fois, je pense qu’on a cherché à forcer certaines passes, surtout dans les 22. On a perdu le fil avec des passes forcées ou un déblayage manqué, et ça nous coûte la victoire à la fin. »

Interrogé sur l’équilibre entre passes risquées et récompenses en attaque, Clarke attribue ce travail au staff d’entraîneurs et aux messages transmis aux joueurs.

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« Je pense que Razor (Scott Robertson) fait un excellent travail pendant la semaine. Il veut qu’on s’exprime, qu’on joue librement, mais il nous rappelle aussi de ne pas forcer la passe. Il insiste sur le fait de s’assurer qu’on est en contact avant de la lancer ou que le joueur à qui on passe est libre et prêt à recevoir.

« C’est probablement pour ça que cette défaite fait encore plus mal, parce qu’on n’a pas obtenu le résultat, surtout avec un écart d’un seul point. »

Alors, c’est qui le GOAT ?

C’était la première fois que Clarke affrontait le totem et superstar, le demi de mêlée et d’ouverture Antoine Dupont.

« J’ai beaucoup de respect pour ce mec, je crois que c’était la première fois que je le rencontrais. Juste avant, je disais qu’il ne me plaquerait pas, mais je ne l’ai même pas vu arriver. Je me suis demandé d’où il venait ! »

Clarke a donné son avis sur le débat autour du GOAT du rugby et a été interrogé sur la possibilité que Dupont soit le plus grand, même sans jouer à l’extérieur.

L’ailier des All Blacks reste fidèle à son compatriote comme étant le meilleur de tous les temps : « Pour moi, le meilleur joueur reste toujours Richie McCaw, jusqu’à ce que quelqu’un puisse vraiment le surpasser. Oui, on verra comment ça évolue, mais pour l’instant, c’est lui. »

Cet article a été initialement publié sur RugbyPass.com et adapté en français par Willy Billiard.

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S
SK 5 hours ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Its an interesting few points you raise Nick. Rassie has been way bolder than Razor in selection but then again he really has to be as he plots towards 2027. The reality is more than half his squad from 2023 may have to be culled and this includes some of the best players the Boks have ever had on their books. The age profile of his team was such that he needed to blood all these young players and he will do the same next year with even more players as he tries to put together a squad with enough experience to take to 2027. Razor on the other hand has a large number of players that will make 2027. Alot of players will be over 100 caps and these players would have multiple caps together. A large amount of these are starters as well. He is trying to build combinations and a rigid style of play. Razor wants absolute control and you can see it. He wants his players to follow his instructions to the tee. He will not accept anything less. He has included some young guns who he will stick with and older players who have earned his trust. Razor goes with what he knows and appears reluctant to accept quick change. He is the kind of coach who will change incrementally and that may not be a bad thing given his position and the profile of his squad. It also gives the players time to setlle into their roles and to work within his system. Razor has a narrow focus on winning. he wants results now and wont take any risks in selection while he believes the current group can win. He is the most conservative NZ coach in the last 25 years to take the top job. This could stall NZ progress or it could create a team that is unstoppable and ready for anything going into 2027 albeit without the same level of depth as the Boks.

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