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Antoine Dupont aux JO de Paris 2024 : pourquoi c'est un pari audacieux

PARIS, FRANCE - SEPTEMBER 07: Antoine Dupont catches the ball during the France captain's run ahead of their Rugby World Cup France 2023 match against New Zealand at Stade de France on September 07, 2023 in Paris, France. (Photo by David Rogers/Getty Images)

D’après L’Equipe dans son édition du 15 novembre, l’officialisation de la participation d’Antoine Dupont aux Jeux olympiques de Paris 2024 serait une question de jours.

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La veille, Jean-Marc Lhermet, vice-président de la Fédération Française de Rugby en charge du haut niveau, avait d’ailleurs exhorté à clarifier les choses rapidement : « il faut que les choses s’accélèrent dans les dix prochains jours », avait-il déclaré au Parisien-Aujourd’hui en France.

Contrairement aux rumeurs présentées en début de semaine par Midi Olympique, Antoine Dupont serait finalement le seul quinziste à intégrer le groupe de France 7 en vue des JO. Les pistes concernant Damian Penaud, Arthur Vincent, Sekou Macalou et Louis Bielle-Biarrey semblent être définitivement balayées.

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Un vieux rêve pour Antoine Dupont

Le quinziste de 27 ans (ce mercredi 15 novembre) aux 52 sélections n’a jamais caché que cet objectif olympique était celui d’une vie.

« C’est vraiment quelque chose qui me motive. Rien que faire les JO c’est tellement incroyable », a-t-il ainsi confirmé au podcast Pause du philanthrope et entrepreneur français Alexandre Mars au lendemain du Tournoi des Six Nations 2022, là où ce projet a commencé à prendre forme dans son esprit et entre toutes les parties.

« Il n’y a pas que moi qui doit donner son accord, il faut que eux soient d’accord, que mon club aussi. Il faudra en parler avec toutes les personnes à table, mais en tout cas moi, ma volonté, elle y est, c’est sûr », avait-il alors confié.

Sonny Bill Williams et Quade Cooper avaient échoué

Avant lui, d’autres quinzistes avaient tenté de se convertir au Sevens en prévision des Jeux olympiques. C’était le cas par exemple du néo-zélandais Sonny Bill Williams pour les JO de Rio en 2016. Il avait fait ses débuts quelques mois avant, sur les tournois de Wellington (fin janvier) et Sydney (début février) où la Nouvelle-Zélande avait remporté l’or.

Mais aux JO, les All Blacks Sevens avaient échoué à la 5e place. L’ailier s’était blessé au tendon d’Achille dès la première rencontre, du reste perdue, face au Japon (12-14).

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L’Australien Quade Cooper avait également comme objectif de participer aux JO de Rio 2016, mais le coach Andy Friend ne l’avait pas retenu (Cooper évoluait alors à Toulon à cette époque-là) alors qu’il présentait toutes les qualités requises pour jouer à sept : la vitesse, les appuis, la précision dans les passes, la vision, l’endurance.

« Il ne fait aucun doute que Quade est un joueur de qualité, mais nous n’avons tout simplement pas eu l’occasion de travailler avec lui autant que nous l’aurions souhaité au cours des cinq derniers mois », avait alors justifié l’entraîneur.

Est-ce que ce sera différent cette fois pour Antoine Dupont ?

Une discipline bien différente

Selon L’Equipe, le staff de France 7 dirigé par Jérôme Daret envisagerait de l’intégrer dans le groupe en tout début d’année et de le faire performer sur les tournois de Vancouver (23-25 février) et Los Angeles (2-3 mars). Le tournoi olympique Hommes est prévu les 24, 25 et 27 juillet 2024.

« C’est une discipline qui reste différente du XV. Certes c’est le même ballon, mais c’est pas les mêmes déplacements, c’est pas les mêmes courses, c’est pas les mêmes stratégies, c’est pas les mêmes efforts physiques non plus. Il y aura un temps d’adaptation c’est sûr, mais en tout cas je suis chaud… », a concédé Antoine Dupont dans le même podcast Pause.

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La conversion du XV au 7 et inversement est une pratique récurrente dans le XV de France féminin. La dernière joueuse en date à en avoir bénéficié est la trois-quarts centre Nassira Kondé qui faisait son retour à XV à l’occasion du WXV 1 en Nouvelle-Zélande en octobre, sur demande express des coachs Gaëlle Mignot et David Ortiz.

« C’est complètement différent des deux côtés. Du sept au XV comme du XV au sept, l’adaptation est différente, mais on s’adapte très vite. Du sept à XV j’ai pu m’adapter assez vite. C’est quand même différent car le sept est un sport où on court beaucoup et physiquement c’est plus facile de passer de sept à XV que de XV à sept », avait-elle prévenu.

« Je pense que le sept m’a beaucoup apporté et mine de rien, ça reste du rugby, que ce soit une discipline ou l’autre. J’ai juste envie de progresser en tant que joueuse et je pense que mes qualités du sept apporteront sûrement à XV et qu’à XV aussi je progresserais tout autant», avait-elle concédé.

Après la déception de l’élimination de la France en quart de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023, ce nouveau challenge permettrait-il à Antoine Dupont de se rebooster ? Réponse dans les mois à venir…

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H
Hellhound 55 minutes ago
Springboks' dominance of the world rankings comes under increased threat

There is that yes, but to grow the game, you can't leave those teams down and out. In any sport, if a team loses, no one will be interested and no new talent will join the game. What is the aim? To grow the sport. Will any sport grow if you leave it unattended? What incentive is there for players and countries to play rugby? To spend money on rugby to grow the sport in your country? Especially if you never can compete against the top teams, not even the top 50 teams? There is no money for the players to play the sport as any other job will provide food, but rugby won't. Those players will stay amateur because they have to work a day job, play for their club and then their countries too, which don't pay much as the sport is not big enough. Those athletes leave sport or go to another sport. Chuck them out, dismiss them, give them no crumbs. Yeah, that's a way to grow any sport isn't it? By ignoring them, you think rugby will grow in those countries? They can't afford proper rugby fields, never mind to pay players to be professional athletes. Why would they encourage a sport that is costly to maintain with no incentive? Who runs a business at a loss? Why even bother to try and grow the game is smaller countries? Especially with that attitude of amateur players? Ever stop to think why they are so average? Why they are still amateur? Unlike the bigger nations, they can't afford to pay professional salaries. Those athletes will always stay amateur because they can't afford to make rugby their daily lives. They have to work to survive. They can't improve themselves on a rigorous training schedule like the top stars. The stars have one job. Rugby. They have 2 to 3 jobs, club rugby, national rugby and then their daily grind jobs, all to survive. Your thinking is wrong about this. It isn't enough to just show someone the sport. That isn't growth. It's lazy thinking.

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