Des étincelles, pas de feu : deux ans après, Louis Rees-Zammit a retrouvé le rugby international
Le retour de l’enfant prodigue sous le maillot rouge après son escapade manquée au football américain était l’événement de ce dimanche à Cardiff. Louis Rees-Zammit, qui avait quitté le rugby international le 14 octobre 2023 par une défaite contre l’Argentine (en quart de finale de la Coupe du monde) l’a retrouvé deux ans et vingt-six jours plus tard avec une nouvelle défaite contre les Pumas. Plus lourde encore que la première au terme d’un match très riche en points et en essais (28-52), mais là n’était pas vraiment l’essentiel pour les fans du Principality Stadium, habitués à ne plus rivaliser avec les nations du tiers 1.
Tous les yeux étaient donc braqués sur la prestation du kid, remplaçant au coup d’envoi et sorti du banc en début de seconde période dans un contexte difficile. Les Gallois, déjà largués au score (14-38) venaient en effet tout juste d’encaisser un combo terrible essai et carton jaune pour leur demi de mêlée Tomos Williams (43e).
The Principality Stadium welcomes Louis Rees-Zammit as he returns for Wales! 🏴
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— Rugby on TNT Sports (@rugbyontnt) November 9, 2025
Volontaire mais peu efficace
Dans l’adversité, Rees-Zammit a tenté d’exister. Une première charge plein axe pour se chauffer (55e), puis dans un style plus attendu pour un ailier, une énorme occasion. Trouvé en bout de ligne après un turn-over, il a tenté et presque réussi un petit par-dessus pour lui-même, ne parvenant pas à maîtriser le rebond alors que seul l’ouvreur du Racing 92 Geronimo Prisciantelli était en mesure de l’empêcher de marquer (59e).
Las, le joueur de Bristol ne s’est pas découragé, et a essayé la même opération quelques minutes plus tard, avec un coup de pied cette fois trop long (66e).
Après avoir cassé un franchissement argentin grâce à un bon plaquage aux chevilles sur le talonneur perpignanais Ignacio Ruiz (68e), Louis Rees-Zammit a ensuite montré un visage moins flatteur, notamment dans le domaine aérien où une de ses deux approximations (70e, 75e) a failli donner un essai à Prisciantelli.
Du bon et du moins bon, donc, pour celui qui aspire à devenir ni plus ni moins que le meilleur ailier du circuit. Il aura peut-être l’occasion de franchir une étape de plus dans sa quête samedi prochain contre le Japon. Un adversaire un cran en dessous de l’Argentine, joueur mais fébrile et qui offrira sûrement à la superstar galloise, si elle est reconduite pour ce match, de se mettre en valeur et signer un peu plus (et mieux) son retour dans le rugby international après deux ans de traversée du désert.
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