Manu Tuilagi : en Angleterre c'est travail, en France c'est la sieste
Alors que le trois-quarts centre anglais de l’Aviron Bayonnais Manu Tuilagi devrait déclarer forfait pour le match contre Clermont dimanche 2 mars, son acclimatation dans le pays basque ne pourrait pas mieux se passer, à l’entendre.
Arrivé dans le Sud Ouest l’été dernier, il s’est établi avec femme et enfants à Ondres, dans les Landes, à cinq minutes de la plage d’un côté, à dix de l’école des enfants de l’autre. Un cadre de vie parfait, renforcé par la présence du soleil, ce qui ne lui fait nullement regretter d’avoir abandonner l’Angleterre.
« En Angleterre, en ce moment, il gèle ! Pour moi, il n’y a eu que deux semaines d’hiver depuis que je suis arrivé », raconte-t-il dans une interview au Midi Olympique où il s’amuse à dresser la liste des bienfaits que lui apporte la région.
« En Angleterre, c’est travail, travail. Il faut trouver un certain équilibre. Par exemple, ici, il y a la sieste. Le matin, vous travaillez, puis vous allez déjeuner et vous revenez au boulot. En Angleterre, on travaille pendant la pause déjeuner. On prend une box pour manger directement sur son bureau. On ne déconnecte pas vraiment ! Ce n’est pas comme ici. Les gens ont tout à fait raison de vivre et profiter ainsi. Et le temps, regardez ce soleil !
« Tout le monde déjeune au soleil, avec un verre de vin rouge ou une bière. Les gens sont détendus. Ce n’est pas la course. Les gens discutent, voient leur famille, leurs amis. Nous nous plaisons vraiment ici, nous profitons. Les Basques et les Français savent profiter de la vie, à fond. Ils profitent de la vie plus que de toute autre chose. »
Mais à 33 ans, l’international anglais aux 60 sélections n’est pas en France que pour profiter du vin, du fromage et du boudin. Pour jouer aussi. 13 matchs sous les couleurs de l’Aviron depuis qu’il est arrivé il y a six mois et un accueil unique à Jean-Dauger comme à Anoeta.
« Anoeta est extraordinaire. L’atmosphère est incroyable. Je me souviens de la marche jusqu’au stade, qui était assez longue. Les supporters étaient fous. Je ressentais leur passion débordante ! Je crois même qu’un gars m’a embrassé sur la joue quand je suis arrivé… », se souvient-il.
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