La gêne de l’équipe de France après le carton rouge de Romain Ntamack

C’est le moment qui a gâché la fête au Stade de France vendredi 31 janvier (victoire 43-0 contre le Pays de Galles en ouverture du Tournoi des Six Nations 2025), lorsqu’à la 69e minute l’ouvreur Romain Ntamack reçoit un carton jaune, vite transformé en rouge, après un choc épaule contre tête en voulant plaquer (stopper, plutôt) son vis-à-vis Ben Thomas.

Les images diffusées lors de la rencontre ne font aucun doute. « Le carton jaune et le bunker, c’est justifié », a même admis le sélectionneur Fabien Galthié au micro de France TV à la fin de la rencontre. Il espère néanmoins que la sanction ne sera pas trop sévère. « Après, on peut toujours discuter », avance-t-il.

Première Marseillaise pour Romain Ntamack depuis août 2023 🔥#FRAvWAL #rugby pic.twitter.com/Gz2pbU2Qys

— RugbyPass FR 🇫🇷 (@RugbyPass_FR) January 31, 2025

« On en avait parlé à la mi-temps et on a décidé de faire un point sur nos attitudes, parce que dans ce genre de situation, un mauvais placement peut vite coûter cher », expliquait à son tour le capitaine Antoine Dupont.

« Là, si on regarde l’action image par image, on voit bien qu’il y a une épaule engagée, mais je pense qu’il ne s’attendait pas du tout à ce que l’autre tape. En vitesse réelle, il déclenche son geste au dernier moment, il se baisse, et au final, ils sont tous les deux très bas. Donc, il y a quand même des circonstances atténuantes.

« Maintenant, il faut espérer que la sanction ne soit pas trop lourde, d’autant qu’il a un casier vierge. Tout le monde connaît l’état d’esprit de Romain, mais les faits sont là… On espère juste que ça se passera bien pour lui. »

Une chose est sûre, c’est que, au minimum, l’ouvreur manquera le Crunch à Twickenham samedi 8 février.

Retour terni

C’était la première fois que Antoine Dupont et Romain Ntamack rejouaient ensemble en Bleu depuis 538 jours.

Après une longue absence due à une blessure au genou pour Ntamack et la parenthèse olympique de Dupont, les retrouvailles entre les deux Toulousains ont semblé naturelles.

Avec 27 matchs en commun, ils forment la charnière la plus utilisée de l’histoire des Bleus, un repère précieux dans une sélection souvent marquée par des changements à ce poste.