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5 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur le choc Angleterre – Nouvelle-Zélande

Les joueurs de l'Angleterre se regroupent pendant l'entraînement du capitaine à l'Allianz Stadium, Twickenham, dans le sud-ouest de Londres, le 1er novembre 2024, à la veille de leur match des Autumn Nations Series contre la Nouvelle-Zélande. (Photo by Glyn KIRK / AFP) (Photo by GLYN KIRK/AFP via Getty Images)

Samedi 2 novembre à Londres, la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre s’affronteront pour la 46e fois de leur histoire. Et cette rencontre ne sera pas comme les autres.

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Rencontre
Internationals
England
22 - 24
Temps complet
New Zealand
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Une première pour l’arbitre

Alors qu’il a arbitré pas moins de 48 tests dans sa carrière, l’arbitre international australien Angus Gardner n’a pourtant jamais tenu le sifflet d’un Angleterre vs. Nouvelle-Zélande, même s’il a souvent arbitré chacune des deux équipes séparément par le passé : ce sera d’ailleurs la 15e fois pour la Nouvelle-Zélande.

Rugby Championship referees

Avec ce match du 2 novembre à l’Allianz Stadium (mais qui restera toujours Twickenham dans le cœur des supporters), les deux équipes ont joué l’une contre l’autre à 45 reprises avec une nette domination des All Blacks par 35 victoires à 8 (et deux nuls) depuis la première rencontre le 2 décembre 1905.

Les Anglais n’ont plus battu les Blacks à Twickenham depuis… 12 ans

Ce n’est pas tous les jours que les All Blacks prennent l’avion pour aller en Angleterre défier le XV de la Rose dans son antre de Twickenham. A ce propos, les hommes en noir avaient fait un test et déclenché le chrono à leur départ de Auckland il y a quelques jours. Entre ce moment et leur arrivée à leur base à Limerick (Irlande), le trajet a pris au total…  34 heures, 40 minutes et 25 secondes !

Bref, venir dans l’hémisphère Nord, ça se mérite. Mais cette durée ne semble pas avoir tant d’effets sur les organismes puisque les Blacks comptent trois victoires et un nul sur leurs quatre derniers déplacements à Twickenham.

Leur dernière défaite remonte à 2012 où ils s’étaient inclinés 38-21 et un seul joueur subsiste encore aujourd’hui sur le terrain : le pilier droit de l’Angleterre Dan Cole (il sera remplaçant pour le choc de samedi).

Ce sera leur premier match à Twickenham depuis le nul 25-25 de novembre 2022 ; c’était la fois où les Anglais étaient remontés de 25-6 après 71 minutes de jeu.

Les deux équipes se disputent un bouclier

Comme l’Auld Alliance entre la France et l’Ecosse ou le trophée Garibaldi entre la France et l’Italie, les Anglais et les Néo-Zélandais ont eux aussi un trophée en jeu à chaque fois qu’ils se rencontrent : le Hillary Shield, le bouclier Hillary, du nom de cet alpiniste et explorateur néo-zélandais, Sir Edmund Hillary (1919-2008), qui s’est rendu célèbre pour avoir été le premier homme à gravir l’Everest.

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Ce fait d’armes s’est produit en 1953 au cours d’une expédition britannique. On pourrait même ajouter qu’il fut le premier homme à atteindre le pôle Sud par la terre (1958) puis le pôle Nord (1985, par avion) ainsi que le sommet de l’Everest, ce qui lui avait valu d’avoir sa tête sur les billets de banque de 5 dollars de son vivant.

Le capitaine des All Blacks, Richie McCaw (à gauche), le capitaine de l'équipe d'Angleterre de rugby, Steve Borthwick (à droite), et Lady Hillary regardent le bouclier de Hillary, dévoilé par Lady Hillary, au stade de rugby de Twickenham, le 27 novembre 2008 à Londres, en Angleterre. Le Hillary Shield, nommé en mémoire de Sir Edmund Hillary, qui a réussi la première ascension du mont Everest avec le sherpa Tenzing Norgay en 1953, est disputé entre les All Blacks de Nouvelle-Zélande et l'Angleterre lors de chaque match ou série de rugby à XV entre les deux nations, à l'exception des tournois de la Coupe du Monde. (Photo par Ross Land/Getty Images)

C’est à sa mort en 2008 que l’idée est venue de lui dédier un trophée, le Hillary Shield, qui a pour la première fois été mis en jeu à Twickenham, le 29 novembre 2008. Et qui était capitaine de l’Angleterre à ce moment-là ? Steve Borthwick, et oui, l’actuel sélectionneur. Alors qu’il était joueur (57 sélections), il n’a jamais battu les All Blacks en sept rencontres.

Le bouclier rond, avec en son centre le portrait d’Edmund sur fond de mont Everest et d’Himalaya, avec les logos de l’Angleterre et de la Nouvelle-Zélande de chaque côté, a été depuis ramené neuf fois sur les dix au pays du long nuage blanc.

Les All Blacks n’ont jamais perdu plus de 5 matchs en une année

C’est une stat intéressante qui pourrait donner encore un tout petit peu plus de piment à la rencontre de Twickenham. Le plus de défaites que les All Blacks ont encaissé en une année calendaire, c’est cinq, et c’était en 1998. Où en est-on en 2024 ?

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Et bien pour l’instant, ils ont perdu trois rencontres, deux fois contre l’Afrique du Sud et une fois contre l’Argentine, ce qui leur a par conséquent coûté le titre de Champions du Rugby Championship.

Les Néo-Zélandais ont lancé leur dernière ligne droite d’une saison très longue entamée en juin par une victoire 64-19 contre le Japon d’Eddie Jones le 26 octobre. Il leur reste encore quatre tests : l’Angleterre (2 novembre), l’Irlande (8 novembre), la France (16 novembre) et l’Italie (23 novembre). Encore deux défaites et ils égaleront leur record.

Six ans pour attendre sa première titularisation

Il aura été patient, Ben Spencer. A 32 ans, le capitaine et demi de mêlée de Bath compte pourtant six sélections avec l’Angleterre mais jamais il n’a été titulaire. Pire, sa première sélection remonte à il y a six ans où il était remplaçant (75e) contre l’Afrique du Sud (défaite 42-39).

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Ben Spencer se prépare à sa première titularisation en équipe d'Angleterre (Photo by David Rogers/Getty Images)

Il a été choisi par Borthwick suite à la blessure d’Alex Mitchell et constituera la charnière avec Marcus Smith. Remplaçant de luxe, il est aussi celui qui semble porter la poisse…

Eddie Jones l’a convoqué comme réserviste pour préparer la Coupe du Monde de Rugby 2019 au Japon (mais il n’a joué que quatre minutes lors de la finale perdue contre l’Afrique du Sud, 12-32). On ne l’a ensuite plus revu avant le Tournoi des Six Nations 2024 où il a été remplaçant sur une rencontre : 33 minutes lors de la défaite contre l’Ecosse (30-21). Et la dernière fois, il a joué 23 minutes lors de la première défaite en Nouvelle-Zélande en juillet (16-15). Espérons pour lui que, en tant que titulaire, il décroche enfin une victoire.

Dans le dernier épisode de "Walk the Talk", Jim Hamilton s'entretient avec Damian de Allende, double champion du monde de rugby, au sujet des Springboks, en particulier de la Coupe du Monde de Rugby 2023 et de la série à venir contre l'Irlande. Regardez l'épisode gratuitement dès maintenant sur RugbyPass TV.

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H
Head high tackle 22 minutes ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

I really dont know what the problem is Nick. Cane was immense this year and no one below him demanded the job. TJ perhaps less so but he was always going to start the season at 9 anyway due to the thing they call experience. I think guys like Lakai will have learnt a lot from the likes of Cane and Ill garrantee TJ has helped the Roigard/Ratima/Hothem settle in to their roles much better than they would have had there been no experience around. At the start of 2024 these guys had 3 tests between them. Im glad TJ was around.

The biggest fail area from my pov is centre. Razors lack of desire to change what is clearly failing is a worry. Is he waiting for a full year of SR? Is he not sure? I dont know the answer of course but He fiddled where he shouldnt have and didnt touch the area he should have. WJ at 15 is an experiment. Its not a clear decision yet either. WJ is an amazing attacking player. He isnt an amazing kicker or an amazing decision maker.

The 10 position is being handled very badly too. Its Dmac but BB is constantly in there, Its BB but no 15 to back that up or its no one. GET RID of the centre pairing and get Love in at 15. The backs will function way better. All the players get their SR backs working far better than Razor has gotten, and with no dedicated backs coach in the ABs its a clear problem area.


Also this comparing SA with NZ when 1 side is retaining all their stars and the other side has had some major changes isnt a apples with apples comparison. Imagine comparing a F1 racing team where 1 team was 100% settled and the other was brand new....Just not a comparison worth doing as it proves nothing other than the blatently obvious.

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J
JW 59 minutes ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Razor is compensating, and not just for the Foster era.


Thanks again for doing the ground work on some revealing data Nick.


This article misses some key points points that are essential to this debate though;


Razor is under far more pressure than Rassie to win

Rassie is a bolder selector than Razor, and far more likely to embrace risk under pressure than his counterpart from New Zealand.

It doesn't realise the difficulties of a country like South Africa, with no rugby season to speak of at the moment, to get full use out of overseas internationals

Neither world player of the year Pieter-Steph du Toit nor all-world second row Eben Etzebeth were automatic selections despite the undue influence they exert on games in which they play.

The last is that one coach is 7 years into his era, where the other is in his first, and is starting with a far worse blank slate than where upon South Africa's canvas could be layered onto after 2017.

The spread at the bottom end is nothing short of spectacular. Seventeen more South Africans than New Zealanders started between one and five games in 2024.

That said, I think the balance needs to be at least somewhere in the middle. I don't know how much that is going to be down to Razor's courage, and New Zealands appetite however.


Sadly I think it is going to continue and the problem is going to be masked by much better results next year, even forgotten with an undefeated season. Because even this article appears to misconstruing the..

known quantities

as being TJP and Sam Cane. In the context of what would need to change for the numbers above to be similar, it's players like Jordie Barrett, Beauden Barrett, Rieko Ioane, Sevu Reece, Ethan Blackadder, Codie Taylor, where the reality needs to be meet face on.


On Jordie Barrett at Lienster, I really hope he can be taught how to tackle with a hard shoulder like Henshaw and Ringrose have. You can see in these highlights he doesn't have the physical presence of those two, or even the ones behind him in NZ like ALB and AJ Lam. I can't really seem him making leaps in other facets if he's already making headlines now.

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