Florian Grill : une « confiance absolue » en Fabien Galthié

Invité du 13/14 sur France Inter ce mardi 11 novembre, le président de la Fédération Française de Rugby Florian Grill est revenu sur la lourde défaite des Bleus face à l’Afrique du Sud (17-32) en ouverture de la tournée d’automne, renouvelant la « confiance absolue » qu’il a envers Fabien Galthié et son staff, en poste depuis 2020.

« Fabien et son staff font un travail incroyable, franchement. Ils bossent comme des fous. J’étais encore avec eux hier. Confiance absolue », a-t-il insisté, amenant la problématique sur un terrain plus politique : la mise à disposition des joueurs internationaux au cœur des discussions (et des frictions) avec la Ligue Nationale de Rugby (LNR).

« C’est (l’Afrique du Sud, ndlr) une équipe fantastique. Ils sont doubles champions du monde en titre, ils jouent ensemble depuis cinq mois. Nous, on réunit les joueurs deux semaines avant, pour cinq entraînements. Donc c’est toujours un petit peu compliqué », a avancé Florian Grill. « C’est des choses dont on parle, d’ailleurs, de manière très apaisée avec la Ligue nationale de rugby, et aussi avec les autres nations, parce qu’il y a une question de calendrier nord-sud qui reste compliquée.

« C’est des discussions qu’il faut qu’on ait de manière calme, apaisée, et c’est le cas. Après, on fait face à une équipe qui nous a été supérieure. À la soixantième, on avait quatre points d’avance. Mais à la fin du match – et c’est ça qui compte –  c’est eux qui l’emportent. Bravo à eux. Ils ont une équipe assez incroyable. Et ça nous montre un peu tout le travail qu’on doit encore faire. »

« L’équipe de France, aujourd’hui, ça peut pas être juste vingt-cinq joueurs. C’est une cinquantaine de joueurs qu’on doit confronter au niveau international. »

« Il faut qu’on discute. Moi, mon juge de paix, c’est la santé des pratiquants. Et c’est clair qu’avec la multiplication des compétitions (le Top 14, la Nations Cup demain, le Tournoi des Six Nations, la Champions Cup) ça fait beaucoup. L’équipe de France, aujourd’hui, ça peut pas être juste vingt-cinq joueurs. C’est une cinquantaine de joueurs qu’on doit confronter au niveau international. Il faut des temps de repos, des temps de développement, et puis des temps de compétition. Le sujet principal, c’est la santé des pratiquants. La santé de ces joueurs. Et il faut qu’on en discute calmement avec la Ligue nationale de rugby. Et c’est ce qu’on fait. »

« Nous, on considère qu’il y a une question de santé mentale et de santé physique. La santé mentale, parce que la multiplication des matchs, à forte intensité — que ce soit en Top 14 ou en match international — psychologiquement, c’est lourd. Et physiquement aussi, c’est lourd. Donc la réflexion sur le nombre de matchs qu’un joueur peut faire dans une saison, sur les pauses qu’il doit avoir, c’est un vrai sujet. Et dans la convention qu’on est en train de négocier, c’est un sujet qui est absolument prioritaire. »