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Top 14 : six équipes déjà dans le dur

Laurent Labit, le directeur sportif du Stade Français, s'était déjà rapproché du terrain pour tenter de redonner une ligne directrice à son équipe. Le départ de l'entraîneur en chef Karim Ghezal va-t-il le ramener sur le banc à plein temps ? (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

Alors que la quatrième journée de Top 14 a rendu son verdict, des cadors de notre championnat traînent la patte et semblent déjà dans des situations préoccupantes. C’est le cas des voisins, le Stade Français et le Racing 92, respectivement demi-finaliste et barragiste du précédent exercice.

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Ces deux équipes ne comptent qu’un succès en quatre matchs et inquiètent clairement leurs supporteurs

Une victoire, c’est aussi le bilan de Montpellier, qui espérait repartir sur de bonnes bases après une saison cauchemardesque, et de l’USAP qui a enfin débloqué son compteur ce week-end.

Les Béarnais de Pau et les Basques de Bayonne en comptent le double, mais entre victoires à l’arraché à domicile et larges revers en déplacement, ces deux clubs ne rassurent pas non plus. Voilà pourquoi nous avons choisi d’inclure la Section Paloise dans cette analyse, bien qu’elle compte autant de points que Clermont, 8e.

Quant au RC Vannes, lanterne rouge méritante, il s’accroche tant bien que mal mais pourrait toutefois avoir du mal à suivre le rythme.

On fait le point sur la lutte en bas du classement. Déjà.

Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Bordeaux
4
3
1
0
14
2
Toulouse
4
3
1
0
14
3
Toulon
4
3
1
0
14
4
Stade Rochelais
4
3
1
0
13
5
Lyon
4
3
1
0
12
6
Castres
4
2
2
0
11
7
Clermont
4
2
2
0
10
8
Pau
4
2
2
0
10
9
Bayonne
4
2
2
0
8
10
Montpellier
4
1
3
0
6
11
Perpignan
4
1
3
0
6
12
Racing 92
4
1
3
0
6
13
Stade Francais
4
1
3
0
5
14
Vannes
4
1
3
0
5

Le Stade Français panse ses plaies

Demi-finaliste de Top 14 la saison passée, le Stade Français, renforcé notamment derrière par des recrues offensives (Carbonel, Jonas, Ezeala), peine en ce début de championnat.

C’est bien simple, excepté une victoire sans relief contre Vannes, avec un relâchement coupable à la clé (34-31), les hommes de Laurent Labit ont chuté lors de leurs trois autres rencontres. Lourdement à Bordeaux, puis à domicile contre Toulon et donc ce samedi soir, à Pau.

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Cette mauvaise passe peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Déjà, le nombre incalculable d’absents, notamment devant. En première ligne, les précieux Abramishvili, Melikidze et Alo-Emile sont tous sur le carreau, laissant une mêlée en souffrance.

Si on ajoute à cela les blessures de l’excellent Hirigoyen et celles de fidèles soldats comme Pesenti ou Halaifonua, alors les difficultés du pack parisien, pourtant intraitable l’an passé, sont compréhensibles.

Ensuite, la volonté de drastiquement changer de fond de jeu, avec des velléités offensives séduisantes, aux antipodes du jeu restrictif mais ô combien efficace de l’an passé. Cependant, les coachs parisiens ont semble-t-il souhaité réduire la voilure lors des deux derniers matchs, sûrement dû au fait des conditions de jeu, s’appuyant sur un pragmatisme qui a longtemps fait leurs succès.

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Au pied des Pyrénées, les Parisiens ont réalisé une première mi-temps de bonne facture, avec une défense solide, de belles séquences offensives et une efficacité clinique de Zack Henry (16-6 à la mi-temps). Le scénario parfait à l’extérieur.

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Puis l’édifice parisien s’est effondré, remettant les Palois dans le match finalement vainqueurs bonifiés (30-16).

Et pour ne rien arranger, Karim Ghezal a été remercié par le club pas plus tard que ce lundi matin, rejoint le lendemain en solidarité par l’entraîneur géorgien Davit Zirakashvili.

Alors non, le Stade Français n’est pas encore en crise et ne joue pas le maintien à la veille de la cinquième journée. Le retour des absents devrait faire du bien au groupe et les Parisiens ne pointent pour le moment qu’à cinq points de la sixième place. Mais il faudra cependant hausser le curseur, pour ne pas voir le spectre d’une saison galère planer au-dessus de leur tête.

La réception de Montpellier le week-end prochain, pour terminer le bloc, devrait nous permettre d’en voir un peu plus sur les ambitions parisiennes. Mais ce match a tout du match de tous les dangers et malheur au vaincu.

Rencontre
Top 14
Stade Francais
29 - 20
Temps complet
Montpellier
Toutes les stats et les données

Le Racing 92 attendent des jours meilleurs et le retour à l’Arena

De son côté, le Racing 92 avait sûrement rêvé d’une meilleure entame. Renforcés par la venue de l’ouvreur star anglais Owen Farrell, pas encore bien adapté au Top 14, ou par des joueurs habitués au haut niveau comme Sam James ou Hacjivah Dayimani, les Franciliens pointent pourtant à une inquiétante douzième place, seulement un point devant le Stade Français.

Comme leur rival, les partenaires de Gaël Fickou n’ont remporté qu’une de leurs quatre parties. Là aussi, quelques facteurs peuvent expliquer ce mauvais départ comme les délocalisations à Créteil, l’Arena étant réquisitionnée pour les Jeux olympiques puis pour des évènements divers.

Mais les Racingmen vont bien devoir s’y faire, puisqu’ils devraient encore disputer trois ou quatre matchs dans l’enceinte Dominique-Duvauchelle.

Ce samedi encore, ils ont livré une prestation sans saveur, loin des attentes placées en cette équipe, pourtant dotée d’un effectif pléthorique sur le papier.

On a bien cru qu’ils avaient pris le meilleur sur des Rochelais tout sauf géniaux, grâce notamment à Nolann Le Garrec. Mais les Franciliens ont tout gâché, crucifiés par une pénalité de Teddy Iribaren, un ancien de la maison.

Même discours que pour le Stade Français. Nous n’allons pas déjà parler de maintien après quatre petites journées. La sixième place n’est pas loin. Mais la crise couve.

En cas de revers à Vannes, samedi prochain, dans un choc qui sent la poudre, alors on pourrait redéfinir le statut des ‘ciel et blanc’. À l’instar du Paris – Montpellier, le perdant risque gros.

Montpellier reparti pour une saison galère ?

Le MHR, pourtant décidé à retrouver un statut de qualifiable après une année catastrophique, semble reparti pour une saison galère. Les Cistes sont mieux armés que la saison dernière et paraissent plus fort.

Cependant, depuis le début de saison, la pièce n’est jamais tombée du bon côté. Une défaite sur le fil au GGL Stadium contre Lyon, une autre, toujours à domicile, contre Toulouse, avec entre temps, une victoire prometteuse à Béziers contre Perpignan, suivie d’une nouvelle désillusion à Bayonne samedi.

Après une première mi-temps à l’envers, le MHR pensait pourtant revenir de Jean-Dauger avec les quatre points quand le planchot affichait six points d’avance (21-27) dans les derniers instants. C’était sans compter sur un sursaut d’orgueil des Basques, qui par Maqala puis la botte de Segonds, ont décroché un succès sur le fil (28-27).

Le déplacement à Paris sera donc, sans mauvais jeu de mots, capital. En cas de défaite, les Héraultais pourraient de nouveau se diriger vers une saison galère, dans les bas-fonds du Top 14 et lutter pour leur survie.

Bayonne Montpellier 4e journée Top 14
Le MHR s'est fait crucifier en toute fin de match par Bayonne, entraînant la 3e défaite des Héraultais en quatre journées.

Perpignan, la machine enfin lancée ?

De leur côté, les équipes mal classées et destinées à jouer le maintien se sont refait la cerise. L’USAP dans un premier temps, a mis fin à sa série de défaites. Après le revers cruel à Bayonne et une déculottée subie contre Montpellier dans une rencontre délocalisée, les Catalans ont montré des signaux positifs lors du déplacement à Castres.

Pour leur première à Aimé-Giral, dans un stade toujours difficile à dompter, les ‘sang et or’ n’ont fait qu’une bouchée de Clermont. Sous l’impulsion d’Apisai Naqalevu et de Jefferson Lee-Joseph, notamment, ils ont décroché le bonus offensif et produisant un jeu plus que séduisant durant 80 minutes.

Le jeu entrevu nous laisse à penser qu’ils ont toutes les cartes en main pour se maintenir, malgré les graves blessures de Jacobus Van Tonden, Jake McIntyre et surtout Posolo Tuilagi.

Il faudra confirmer dès samedi avec une 2e réception de suite. Ce sera contre la Section Paloise, qui pour l’instant a explosé à deux reprises en déplacement.

Rencontre
Top 14
Perpignan
11 - 10
Temps complet
Pau
Toutes les stats et les données

Bayonne se cherche encore

Pour l’Aviron Bayonnais, en revanche, c’est le paradoxe. Malgré leur victoire, les motifs de satisfaction sont rares. Les Basques ont subi deux grosses défaites lors de leurs déplacements et les victoires contre Perpignan et Montpellier sont en trompe-l’œil.

Les ‘ciel et blanc’ sont miraculés, glanant leur succès dans les derniers instants grâce à la botte de Joris Segonds face à des formations qu’on ne pourra pas qualifier de cadors de notre championnat.

Avec les retours de joueurs comme Manu Tuilagi ou Mateo Carreras, l’Aviron devrait laisser entrevoir de meilleures choses car malgré leur 9e place actuelle, ils semblent en dessous de leurs concurrents au maintien. Du moins, à l’heure d’écrire ces lignes.

Pau à deux visages

Pour la Section, le sentiment est également mitigé. Solides au Hameau face à Bayonne, les Palois ont du mal loin de chez eux, concédant deux lourds revers.

Contre le Stade Français, le jeu proposé pendant 50 minutes a été d’une pauvreté abyssale, la Section étant incapable d’enchaîner trois passes. Puis lorsque les Parisiens ont baissé pavillon, les Béarnais ont accéléré et produit un rugby attrayant.

S’ils arrivent à réitérer sur 80 minutes ce qu’ils ont su faire pendant une demi-heure, alors les pensionnaires du Hameau pourront voir plus haut qu’un simple maintien.

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Vannes s’accroche

Enfin, le promu vannetais s’accroche. Les Bretons ont concédé cinquante points à Toulon, mais étaient dans la course encore à l’heure de jeu malgré une équipe remaniée.

Leur bonus défensif à Paris et surtout cette victoire contre Lyon laisse à penser qu’il ne faudra pas les enterrer trop vite.

Bien évidemment, il sera très dur de terminer hors de la zone rouge, dans un Top 14 toujours plus homogène. Mais rien n’est impossible.

La réception du Racing 92 ce week-end s’annonce déjà primordiale. En cas de résultat positif, le RCV pourrait embrayer sur une dynamique positive et mettre la tête des Franciliens sous l’eau.

Rencontre
Top 14
Vannes
24 - 27
Temps complet
Racing 92
Toutes les stats et les données

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J
JW 1 hour ago
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Yeah of course it can be, it manages a good commerical outcome when 100 million people are following it. I’m saying rugby is no where near even remotely close to getting the payoff you’re talking about, never mind the distinct lack of anyway to implement it.


So you’re going for the dirty approach. I’m not surprised, it’s the only way to easily implement it right now. I wouldn’t see the benefit to doing that myself. A draft, if purely feasible in it’s own right, doesn’t need to provide commercial benefit at all (if it works, that’s all it needs to do, as it no doubt did back in america’s heyday). But without the advantageous backing of sponsors and interest levels, if you pick the wrong method to implement it, like a dirty approach, you do potential harm to it’s acceptance.


The aspect’s of the approach you chose that I don’t like, is that the franchises are the ones spending the money of the U20’s only for there opposition to get first dibs. Personally, I would much prefer an investment into a proper pathway (which I can’t really see SR U20s being at all in anycase). I’m not exactly sure how the draft works in america, but I’m pretty sure it’s something like ‘anyone whishing to be pro has to sign for the draft’, and results in maybe 10 or 20% of those being drafted. The rest (that accumulative 80/90% year on year) do go back into club, pronvincial, or whatever they have there, and remain scouted and options to bring in on immediate notice for cover etc. You yes, you draw on everybody, but what is generating your interest in the drafties in the first plaec?


This is your missing peace. If some come through school and into the acadamies, which would be most, you’ve currently got three years of not seeing those players after they leave school. Those that miss and come in through club, maybe the second year theyre in the draft or whatever, aged 20/21, you’re going to have no clue how they’ve been playing. NPC is a high level, so any that are good enough to play that would already be drafted, but some late bloomers you might see come in NPC but then Sky’s not going to broadcast that anymore. So what’s generating this massive interest you’re talking about, and most importantly, how does it tie in with the other 7 clubs that will be drafting (and providing) players outside of NZ?


Is the next step to pump tens of millions into SRP U20s? That would be a good start for investment in the youth (to get onto international levels of pathway development) in the first place but are fans going to be interested to the same level as what happens in america? Baseball, as mentioned, has the minor leagues, if we use that model it hasn’t to be broad over the whole pacific, because you’re not having one draft right, they all have to play against each other. So here they get drafted young and sent out into a lower level thats more expansive that SR, is there interest in that? There would be for large parts, but how financially viable would it be. Twiggy tried to get a league started and NPC clubs joined. BOP and Taranaki want SR representation, do we have a mix of the biggest clubs and provinces/states make a couple of divisions? I think that is far more likely to fan interest and commerical capabilities than an U20 of the SR teams. Or ofc Uni fits a lot of options. I’ve not really read anything that has tried to nut out the feasability of a draft, it can certainly work if this spitballing is anything to go by, but I think first theres got to be a need for it far above just being a drafting level.

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