Stade Français, chronique d'une saison galère
Pour une saison galère, c’est une saison galère.
Ce samedi 7 mai 2025, le Stade Français joue son destin en Top 14 lors de la réception de Castres (21h05).
Dauphins du Stade Toulousain en saison régulière 2023/24, les Parisiens vivent un exercice 2024/25 infernal. Après la déroute 55-20 à Clermont lors de l’avant-dernière journée, le Stade Français aborde tout de même cette rencontre cruciale avec son destin en main. Avant le match, Paris est 12e avec 41 points, soit un point de plus que Perpignan, barragiste, qui accueillera le Stade Toulousain dans un Aimé-Giral à guichets fermés.
Une victoire bonifiée scellera le maintien parisien quel que soit le résultat des Perpignanais. En cas de victoire à 4 points, les Parisiens doivent espérer que Perpignan ne décroche pas une victoire bonifiée agrémentée d’une large différence de points positive.
Avant ce match de la peur, revivez la saison cauchemardesque des Soldats Roses en cinq dates.
Toulon, le déluge (J3)
Avant le match contre Toulon, les Parisiens sortaient déjà d’un match douteux contre Vannes, à qui ils avaient laissé trop d’espaces au point de concéder un match nul contre le promu. C’est contre le RCT que le Stade Français passe dans la deuxième partie du classement après un revers 14-10 sous une pluie diluvienne.
Louis Carbonel, recrue du club à l’intersaison, avait cristallisé les faiblesses de cette équipe, lui qui avait manqué trois pénalités et avait été remplacé à la pause. Le manque de maîtrise sera le gros point faible de l’équipe au fil de la saison.
Lyon, l’humiliation (J6)
35-3. La note est salée, le constat sans appel : les Parisiens n’ont pas existé contre des Lyonnais en jambes.
Karim Ghezal sera licencié le lendemain, un an après son arrivée au sortir de la Coupe du Monde de Rugby 2023. Laurent Labit, arrivé en même temps que lui, devient entraîneur principal mais subira le même sort quelques semaines plus tard à cause de son incapacité à redresser la barre.
Vannes, l’indiscipline (J15)
Le déplacement à Vannes intervient une semaine après l’élimination en Champions Cup à la suite d’une défaite contre les Bulls, en Afrique du Sud.
Dans ce combat pour le maintien, Vannes se retrouve vite à 14 après l’exclusion de Francis Saili. Mais les Parisiens, encore une fois indisciplinés, finissent par s’incliner (33-28). Ils repartent de Bretagne avec, tout de même, un point de bonus défensif gratté en fin de rencontre et qui s’avèrera capital.
Montpellier, le gouffre (J20)
Paris arrive dans l’Hérault après trois victoires sur quatre matchs de championnats. L’objectif est simple pour les hommes de Paul Gustard, qui a pris les commandes de l’équipe : décrocher un premier succès à l’extérieur cette saison. Les Soldats Roses rentrent au vestiaire avec un avantage de 22-3 avant de mener 29-3 en deuxième mi-temps.
Mais, comme trop souvent cette saison, ils s’écroulent sans explication et encaissent l’essai de la défaite à la sirène, avant que la transformation ne les prive du bonus défensif (38-32).
Perpignan, le point de l’espoir (J23)
Les déplacements à Perpignan sont toujours compliqués, d’autant plus quand les deux équipes jouent le maintien.
Les Parisiens, malgré les erreurs, passent devant au score avant le retour au vestiaire mais finissent par s’incliner (20-18). Encore une fois, ils réussissent à décrocher un point de bonus défensif qui leur permet d’aborder la dernière journée avec un point d’avance sur… Perpignan.
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