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Statu quo dans la lutte pour le maintien après le nul entre Vannes et l'USAP

Le pilier de Perpignan Giorgi Beria cherche à échapper au demi de mêlée de Vannes Michael Ruru pendant le match de Top 14 entre le RC Vannes et l'USA Perpignan au Stade de la Rabine à Vannes, le 29 mars 2025. (Photo by Loic VENANCE / AFP) (Photo by LOIC VENANCE/AFP via Getty Images)

Rien ne bouge dans la lutte pour le maintien après le match nul entre Vannes et l’USAP à la Rabine, 20-20. Le RCV, qui menait de dix points à la 75e, a craqué après le carton jaune de John Porch.

Rencontre
Top 14
Vannes
20 - 20
Temps complet
Perpignan
Toutes les stats et les données
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Décidément, la lutte pour le maintien en Top 14 cette saison réserve bien des surprises et des retournements de situation improbables.

Le match de la peur entre Vannes, 14e au coup d’envoi, et Perpignan, 13e avec deux points d’avance, n’aura pas fait exception.

Au terme d’un match où l’enjeu a pris le pas sur le jeu entre deux équipes aux habitudes plus offensives que cela, c’est le statu quo qui règne : 20-20, deux points chacun au classement, et tout reste à faire.

La fin du match laissera plus de regrets aux Bretons qu’aux Catalans, qui ont remonté dix points de débours dans les cinq dernières minutes. Et sans doute encore plus au pauvre John Porch, passé de héros à zéro en quelques secondes.

C’est lui qui, à la 74e minute, transmettait le ballon à Robin Taccola, qui marquait ce qui ressemblait à l’essai de la victoire (20-10 à ce moment-là avec la transformation de l’impeccable Maxime Lafage).

C’est également le centre néo-zélandais qui, dans la foulée, plaquait un Perpignanais en l’air et laissait ses coéquipiers à 14 pour les minutes restantes. L’USAP allait en touche et marquait enfin des points en deuxième période après une litanie d’occasions ratées (20-17, 78e).

Vannes lâche encore des points en fin de match à domicile

L’USAP se débrouillait pour mettre la main sur le ballon derrière le renvoi. Plus de deux minutes après la sirène, elle obtenait une pénalité à une trentaine de mètres des poteaux. Tommy Allan aurait bien joué la pénaltouche pour aller chercher la victoire, mais l’international italien se ravisa et réussit la pénalité du match nul…

Cruel, encore une fois, pour Vannes, qui a laissé échapper un nombre incalculable de points à domicile sur des fins de match mal maitrisées.

Le RCV pestera peut-être contre l’arbitrage, avec cet essai refusé à Michael Ruru pour un passage en touche de Filipo Nakosi (51e) discutable. Mais ce qui s’est passé dans les cinq dernières minutes n’est pas du ressort de l’homme au sifflet.

Avant ce dénouement tragique ou heureux selon le côté où l’on se trouve, mais satisfaisant pour personne, Vannes et Perpignan, réputées pour leur caractère joueur, avaient surtout affiché leur fébrilité.

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Graphique d'évolution des points

Game ends in a Draw
Temps passé en tête
40
Minutes passées en tête
14
48%
% du match passés en tête
17%
4%
Possession sur les 10 dernières minutes
96%
7
Points sur les 10 dernières minutes
10

Le promu avait beau ouvrir rapidement la marque par Thomas Moukoro (7-0, 8e), il ne parvenait pas à se lâcher et abusait du jeu d’occupation (75% en sa faveur à la pause).

Très performants au sol et notamment sur les contre-rucks, les Catalans récupéraient bon nombre de ballon. Sur un contre éclair né d’un grattage net de Patrick Sobela, ils remontaient 60 m en six passes jusqu’au capitaine Jeronimo de la Fuente (19e).

Avec la réussite de Valentin Delpy au pied (2/2 en 1re période), l’USAP passait devant à ce moment-là (7-10).

Face au jeune métronome prêté par le Stade Toulousain, Maxime Lafage montrait qu’il n’était pas le deuxième meilleur buteur de Top 14 pour rien et remettait les siens devant, à cheval sur les deux mi-temps (32e, 53e).

Les occasions manquées de l’USAP en deuxième période

Le festival des occasions gâchées commençait alors pour les ‘sang et or’, qui dominaient radicalement la deuxième période. Vannes plaquait à tour de bras, concédait des pénalités, mais pas le moindre point pendant 25 minutes passées en apnée.

Plaquages gagnés par joueur

1
Sione Kalamafoni
31
2
Joe Edwards
28
3
Mako Vunipola
17

Delpy connaissait son premier échec de la saison face aux perches (55e), puis il ratait la touche sur une pénalité dans les 22 vannetais (61e).

À la 59e puis à la 66e, les joueurs de Franck Azéma se retrouvaient tout près de l’en-but adverse sans pouvoir conclure (ballon enterré puis pénalité contre Bruce Devaux).

Ils rendaient un autre ballon d’attaque sur une prise au cou d’Adrien Warion sur un déblayage (73e).

Ça semblait faire beaucoup, d’autant que Vannes fructifiait l’une de ses rares attaques à la 75e. Avant cette fin de match complètement folle.

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PM 36 minutes ago
Why Henry Pollock's x-factor could earn him a Lions Test start

Nick,

I am a long suffering England fan, who has had to endure watching 4 years of dull rugby, poor selections and painful defeats. Steve Borthwick talks about GPS and picks squads by numbers and then we put in a poor performance on the pitch - it’s been a consistent trend.


Something changed in the Six Nations and we totally changed our style (literally overnight) and played some really good footie, which finally felt like positive rugby for a change.


Genge has regained his pore-Covid form and is looking back to his best and is head and shoulders above Porter.


Chessum has had a good year and hasn’t played a poor International game this season.


Tom Curry was outstanding in the 6 Nations but they have been playing him at 6, wheras he is better at 7 and is lethal at the breakdown.


Tom Willis was brought into the starting team at 8 and has been one of the best England players over the last year, who should have been on this Lions tour at 8. Earl had his best game since 2020 last week - not sure 1 game warrants Lions selection over a poor combination side and he is certainly second choice for his club 7 country behind Willis.


Pollock will be a good player but like all young emerging players, he is inconsistent and can go quiet in games, which is why Curry should be the starter at 7. He brings energy to games, which is why he is good from the bench but there is an argument to say he is the 5th best England openside (Curry x2, Underhill & Earl are currently better) but will improve over the next 5 years. We just need to stop the media building him up for a fall, let him play and develop and you will see a sensational Henry Pollock for the Lions in 4 years time.


Lions will be too powerful over 80 mins, so doesn’t really matter who they pick. Just please don’t put too much hype on Pollock. His 20 mins of International rugby going into this tour were positive but the media caused a frenzy and no other player would be selected on this basis.


Let’s enjoy the rugby and give Pollock the space and time he requires.

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