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Des Bleues solides pour de futures envolées ?
Par Idriss Chaplain
David Ortiz et Gaëlle Mignot le répètent à l’envi : la construction d’une assise défensive solide est à la base de leur projet.
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« La défense, ça galvanise et ça favorise la confiance collective quand on se sent fort à plusieurs », expliquait David Ortiz avant le match contre l’Écosse.
« Petit à petit, quand on arrivera à asseoir nos repères collectifs, le jeu se mettra en place. Il faudra se lâcher en défense et en attaque mais il faudra partir d’une fondation forte. »
Une question se pose alors légitimement : dans quelle mesure les Bleues sont-elles libres de « créer » sur le terrain ?
« Tout est relié », reprend Ortiz. « L’objectif de notre défense est de récupérer des ballons car notre jeu se base sur les turnovers. Ce qu’on a souhaité, c’est asseoir notre jeu sur une défense forte, que cela galvanise les filles. »
« Le jeu n’est pas fermé »
Lina Queyroi, quant à elle, a livré un élément de réponse en conférence de presse, le 15 avril 2025, assurant qu’en tant que joueuse offensive, à l’ouverture comme au centre, elle avait tout le loisir de créer.
« On anime le plan de jeu offensif mais si on a une opportunité qui s’ouvre, on prendra l’intervalle, le jeu n’est pas fermé », affirme-t-elle.
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Queyroi a tenu un discours dans la lignée de celui de David Ortiz : « Les entraîneurs nous poussent à jouer les coups à fond. »
Assia Khalfaoui, symbole d’une défense joueuse
Véritable symbole de cet équilibre défense / attaque, Assia Khalfaoui fait partie de ces avants qui ne sont pas fâchés avec le ballon.
« J’essaie un peu de moderniser ce poste », explique-t-elle. « Un pilier, aujourd’hui, ne s’attèle pas qu’aux touches aux mauls ou aux mêlées. »
La Bordelaise tient à contribuer à la construction offensive de son équipe.
« On peut apporter dans le jeu et ça peut être une arme plutôt que d’avoir que des joueuses qui prennent des points de fixation et c’est tout. »
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ADVERTISEMENT— France Rugby (@FranceRugby) April 16, 2025
Khalfaoui le résume parfaitement : même en équipe de France, le rugby reste un jeu. Pour performer, il faut prendre du plaisir sur le terrain, même quand on joue en première ligne. Si certains
« On peut jouer plus maintenant, surtout avec la confiance des copines. On ne doit pas se fermer au titre de notre poste. Cela reste du rugby et il faut prendre du plaisir. »
Contre l’Italie, une équipe qui mise énormément sur son animation, les Bleues devraient donc avoir plus d’espace pour montrer l’étendue de leurs progrès offensifs.
Pour notre plus grand plaisir.