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Marine Ménager : « Nos passages à vide nous coûtent très cher »

VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE - 12 OCTOBRE : Ruahei Demant (Nouvelle-Zélande) pendant le match de la poule WXV1 entre la Nouvelle-Zélande et la France à BC Place le 12 octobre 2024 à Vancouver, en Colombie-Britannique. (Photo par Rich Lam - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Après être revenues à un point de la Nouvelle-Zélande (15-14) juste avant le deuxième essai de l’ailière Katelyn Vaha’akolo (40+2e), les Françaises étaient dans leur match.

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Précises, présentes en défense, patientes, elles ont marqué deux essais transformés (Émeline Gros à la 15e et Manae Feleu à la 29e) alors qu’en face les Black Ferns totalisaient déjà trois essais (aucun transformés) avant le coup sur la tête donné par Katelyn Vaha’akolo.

Rencontre
WXV 1
New Zealand Womens
39 - 14
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

Une entame jugée positive par le staff. « On a fait une entame de match comme on souhaitait, plutôt solide sur pas mal de fondamentaux », a confirmé le co-sélectionneur David Ortiz à RugbyPass. « On a répondu présent malgré qu’on a pris des marques très rapidement. On a été assez sérieux sur cette première mi-temps.

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« Il y a juste ce dernier essai qui nous coûte cher et qui nous fait très mal à la tête. A partir de là, on a joué face à une très belle équipe de Nouvelle-Zélande qui nous a dominés sur le secteur du un contre un, sur le jeu au sol. A ce sport, si on ne maîtrise pas ça, on peut être très vite en difficulté. »

Difficile retour des vestiaires

« Ce qui est difficile, c’est ce résultat », a enchaîné sa collègue Gaëlle Mignot en référence au score final, 39-14, confirmé par un troisième essai de Vaha’akolo (43e), puis des réalisations de Olsen-Baker (47e) et Kalounivale (56e).

« On rentre à la mi-temps, on est dans notre plan de match. Tout ce qu’on avait voulu mettre en place fonctionne. Malgré tout, on sait qu’on a des petites failles et ce début de deuxième mi-temps n’est pas en notre faveur et derrière, ça a été difficile de ressortir la tête.

Défense

100
Tentatives de plaquages
195
15
Plaquages manqués
34
87%
% de plaquages réussis
85%

« On a été pris dans l’engagement ; dans les duels, surtout. Du moment où tu ne domines plus tes contacts, c’est difficile. On a tenu jusqu’à la fin. Le score aurait pu être plus fleuve si les filles avaient lâché. C’est des bases qui vont nous servir pour la suite. On a été dominées surtout en seconde mi-temps. »

Même avec 33% de possession en première période (36% sur l’ensemble du match), les Bleues sont revenues à une unité seulement, sans craquer tout en défendant un maximum : 192 plaquages réalisés sur toute la rencontre, soit près de deux fois plus que les Néo-Zélandaises.

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« Ça fait partie de notre état d’esprit. On aime aussi défendre ; on l’a montré aujourd’hui. On y a mis énormément de cœur, c’est un des points forts de l’équipe de France, même si on a eu quelques problématiques au début de tournoi qu’on a su rectifier », a remarqué la co-capitaine Marine Ménager.

Phases statiques

10
Mêlées
8
80%
% de mêlées gagnées
88%
15
Touche
12
100%
% de touches gagnées
92%
7
Renvois réussis
3
87%
% de renvois réussis
100%

« Aujourd’hui on a fait une super première mi-temps défensivement. On s’est envoyées toutes individuellement ; on était à 200%. On y a cru le plus longtemps possible. Nos passages à vide nous coûtent très cher, surtout sur le début de la seconde mi-temps. »

Quelques motifs da satisfaction

Malgré un bilan décevant – une seule victoire dans ce WXV 1 édition 2024, le XV de France féminin a réussi à améliorer plusieurs secteurs de jeu en un mois et demi de temps, si on intègre le test de préparation face à l’Angleterre le 7 septembre (défaite 38-19).

Alors que l’équipe avait perdu 26 ballons contre les Anglaises, il y en a encore 22 perdus contre le Canada mais plus que 12 dans le dernier (encore beaucoup trop, certes).

Même chose pour la conquête : 29% de réussite contre l’Angleterre, 67% de réussite en mêlée contre le Canada, 64% contre les USA et 88% contre la Nouvelle-Zélande. Même progression en touche : 90%, 82%, 78% et 92%.

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Il n’y a bien que le nombre de pénalités qui reste un vrai danger : 11 contre le Canada, 10 contre les USA et 16 contre la Nouvelle-Zélande. Paradoxalement, c’est contre les Red Roses qu’elles étaient le plus disciplinées (8). Ce manque de constance est un réel souci.

Malgré tout, comptablement, au cours de ses quatre derniers tests, la France n’a remporté qu’une seule victoire alors qu’il reste moins d’un an avant la Coupe du Monde de Rugby 2025 en Angleterre. Trois défaites contre le Top 3 mondial (Angleterre, Canada et Nouvelle-Zélande), puis une victoire contre la 8e équipe (les USA).

Une campagne internationale décevante

« Ce qui est difficile pour nous, c’est la tristesse que l’on a aujourd’hui. On a la chance d’avoir un groupe de joueuses qui s’investit au quotidien en permanence. On est très tristes du résultat, surtout pour elles. On a envie de se récompenser », admettait Gaëlle Mignot.

« Comptablement, c’est pas ce qu’on attendait. On va analyser tous les matchs, on va faire le point. Il y a des choses positives. Quand on prend cette première mi-temps, on a voulu mettre en place une certaine stratégie qui a plutôt bien fonctionné.

« Maintenant il va falloir faire des matchs à 80 mn. Je pense que c’était la bonne période : quatre matchs de très haut niveau. On est une équipe très résiliente, c’est ce qu’on va retenir. Rien n’est fini. Il nous reste un an de travail et on ne lâchera rien jusqu’à la fin. Aujourd’hui, il y a de la tristesse qui nous anime. »

Face à face

5 dernières rencontres

Victoires
2
Nuls
0
Victoires
3
Moyenne de points marqués
20
25
Le premier essai gagne
80%
L'équipe recevante gagne
80%

Dès son retour en France dimanche 13 octobre, le staff va débriefer ce bloc de quatre rencontres, pendant que les joueuses auront une brève période de repos avant de reprendre le chemin du championnat Elite 1 féminin.

Tous se brancheront sur RugbyPass TV jeudi 17 octobre pour suivre en direct le tirage au sort de la Coupe du Monde de Rugby 2025 en Angleterre.

« C’est le symbole d’une Coupe du Monde qui approche à grand pas. C’est un moment qu’on attend avec une grande impatience. On a hâte de savoir nos futures adversaires pour la Coupe du Monde », confirme Marine Ménager.

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La demande de billets pour la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 en Angleterre sera ouverte à partir du 5 novembre (dès le 22 octobre pour les titulaires de cartes Mastercard). Inscrivez-vous dès maintenant !

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J
JW 11 minutes ago
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Nah, if you see some picture of a way to blame Dmac rather than the whole team who were slacking and just getting beat by an Argentina team that was up for it then you've got unconscious bias I'm afraid.


The coaching staff (and the team as they had done throughout Fosters era) did just not get them in the right frame of mind. They slackened off after two intense English tests and were slow to build back up into test match intensity after the San Diego run around. You can view that Wellington loss as akin to what went on in Chicago in 2016, it was just delayed a couple of weeks in this instance.


Good reminder of what game management is, unfortunately it doesn't cover all the bases and is missing pivotal parts of lethality.


I think you're misunderstanding the argument, this is about Dmac, not the team, and about his idea of game management, not his application. In none of the games this year, including this weekends one, has he done relentless execution of the basics. His conservative game was neither shrewd or accurate.


The difference here is perspective. You see a win and you want to apply credit, just as you saw a lose and want to apply blame. Dmac's game management in both circumstances was very similar, just in this game I felt that pressure to concentrate on it caused him a few more errors in that application for no real gain in that area, and a much more ineffective attack stop the team from making it a very comfortable game.


The other difference is you a way overplaying Irelands performance imo. They were pathetic. Even in the start of the 2nd when they were trying to get points with the card it felt comfortable they weren't going to have what it takes even if they fixed their error rate. That was the first Bled test where Dmac nearly singlehandedly took an unbeatable 50 lead, a great example of good game management that again just didn't come off. Those tests were not 12 tests ago. Twelve tests ago he was running England around like he'd been in the jersey his whole career. We didn't break any record, the streak is a figment of Irelands imagination to desperately show how good they are to the world. You've been caught hook line and sinker in all these topics sadly.

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