Nouvelle-Zélande : Galthié obligé de recomposer ses lignes arrières
Le joueur de Pau Théo Attissogbe, essentiellement utilisé à l’aile, pourrait dépanner à l’arrière du XV de France samedi contre la Nouvelle-Zélande, selon l’entraînement de mercredi. Gabin Villière, qui ne s’est pas entraîné à la veille de l’annonce de la composition, est toujours espéré.
Le Palois avait déjà occupé ce poste en match de préparation face à l’Angleterre, avant de sortir à la mi-temps, légèrement blessé. Le forfait pour l’ensemble de la tournée de Cheikh Tiberghien, confirmé mardi, ainsi que l’arrivée tardive en Nouvelle-Zélande du Parisien Léo Barré, devraient pousser le sélectionneur Fabien Galthié à miser de nouveau sur lui à l’arrière.
« C’est un moment pas facile pour Cheikh. On aurait tous pu être à sa place. On fait un long déplacement. On travaille dur. Et derrière, il y a cet échec pour lui. On le prend tous avec tristesse », a expliqué le talonneur Gaëtan Barlot après l’entraînement.
L’annonce de la composition d’équipe est attendue jeudi à 11 heures (heure française), après l’arrivée du groupe à Dunedin, sur l’île du Sud, où se tiendra le premier des trois tests de la série.
Les lignes arrière ont causé bien des maux de tête au staff tricolore, avec notamment la blessure au dos de Gabin Villière, encore aux soins mercredi. Même en son absence, aucune chasuble floquée du n°11 n’a été attribuée chez les présumés titulaires, ce qui laisse penser que le staff – rarement secret sur ce point – compte encore sur lui.
L’autre aile serait alors occupée par le Bayonnais Tom Spring, complètement remis après avoir manqué l’entraînement collectif de lundi.
Par rapport à l’équipe qui a battu l’Angleterre « bis » lors d’un match sans valeur de sélection, quatre changements pourraient intervenir dans le XV de départ : aux ailes, outre Maël Moustin (blessé), le Perpignanais Alivereti Duguivalu devrait glisser sur le banc. À la charnière, aux côtés de Le Garrec, le poste d’ouvreur devrait revenir à Joris Segonds plutôt qu’à Antoine Hastoy. En première ligne, le joueur de l’Usap Georgi Beria semble avoir pris une longueur d’avance sur le Montpelliérain Baptiste Erdocio.
Quatre des cinq finalistes du Top 14 (Brennan, Barassi, Bochaton, Depoortere) sont arrivés mercredi matin en Nouvelle-Zélande, dans le même vol que Léo Barré, mais ils ne seront pas retenus pour le test de samedi. Bastien Vergnes-Taillefer devrait rejoindre le groupe un peu plus tard, tout comme le Toulonnais Marius Domon, appelé pour remplacer Cheikh Tiberghien.
« C’est une constante de l’équipe de France, de pouvoir s’adapter. On l’a vu pendant le Tournoi, la tournée de novembre. »
« Jouer dans leur camp va être primordial. Il faudra faire beaucoup d’efforts sur le ballon et les tenir. Après, on a aussi quand même des bons joueurs de rugby, donc on sait jouer avec le ballon aussi », a décrit Antoine Hastoy, ouvreur pressenti sur le banc et susceptible de couvrir l’arrière en cas de besoin.
« C’est une constante de l’équipe de France, de pouvoir s’adapter. On l’a vu pendant le Tournoi, la tournée de novembre. On se prépare, on a les équipes, les scénarios possibles, on s’entraîne en fonction de ces scénarios », a-t-il expliqué.
Composition probable du XV de France pour affronter la Nouvelle-Zélande, samedi à Dunedin (coup d’envoi à 9h05, heure française) :
Attissogbe – T. Spring, Gailleton, Fickou (cap.), Villière – (o) Segonds, (m) Le Garrec – Tixeront, Guillard, Fischer – Duguid, Auradou – Slimani, Barlot, Beria.
Actus, exclus, stats, matchs en direct et plus encore ! Téléchargez dès maintenant la nouvelle application RugbyPass sur l'App Store (iOS) et Google Play (Android) !
