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L'Argentine qualifiée pour les demi-finales après une incroyable remontada

Par Willy Billiard
Thomas Gallo celebrates with teammates - PA

Après 2007 (déjà en France) et 2015 (en Angleterre), l’Argentine parvient pour la troisième fois à se hisser en demi-finale de la Coupe du monde de Rugby après sa victoire 17-29 face au Pays de Galles à Marseille.

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Un véritable exploit pour une équipe des Pumas acharnée qui était timidement menée à la pause (10-6) après une entame sérieuse du Pays de Galles. C’est d’ailleurs la première fois depuis la France en 2011 qu’une équipe classée assez bas dans le classement mondial – en l’occurrence à la 8e place – assure sa place dans le dernier carré.

Rencontre
Coupe du Monde de Rugby
Wales
17 - 29
Temps complet
Argentina
Toutes les stats et les données

En seconde période, l’Argentine a complètement inversé le cours de la rencontre, en passant 23 points aux Gallois qui n’ont pu marquer plus de sept points en retour.

Cinq coups de pied de pénalité contre les Gallois

La remontada avait été lancée dès le retour des vestiaires par deux pénalités à quatre minutes d’intervalle qui avaient permis à Emiliano Boffelli de redonner brièvement l’avantage à son équipe.

L’essai de Tomos Williams (56e) transformé par Biggar – auteur du premier essai de la rencontre (13e) – devait être la dernière possibilité des hommes de Warren Gatland de recoller au score.

Graphique d'évolution des points

Argentina gagne +12
Temps passé en tête
45
Minutes passées en tête
22
55%
% du match passés en tête
27%
63%
Possession sur les 10 dernières minutes
37%
0
Points sur les 10 dernières minutes
10

La détermination de Joel Sclavi (67e) ajoutée à l’essai de Nicolas Sanchez (76e) puis à un ultime but de pénalité sur le gong (le cinquième encaissé par les Gallois, soit 15 points au total !) ont fini de briser les rêves du Pays de Galles d’accéder aux demi-finales comme en 2019.

Moins précise dans ses franchissements, l’Argentine a en revanche fait la différence en défense – récupérant sept ballons (contre trois) – comme en attaque sur ses coups de pied et ses courses avec ballon notamment. Malmené en mêlés (80% de réussite) et en touche (60% de réussite), le Pays de Galles a perdu son duel sur les phases statiques, peinant à s’imposer dans le camp argentin.

La sagesse de Warren Gatland

« On a plutôt bien entamé le match et on a mené 10-0. On a concédé plusieurs pénalités. Les Argentins ont joué dur, ils se sont accrochés et il faut les féliciter. Ils n’ont rien lâché. On n’était peut-être pas à notre meilleur niveau et on a fait face à une équipe qui a su saisir toutes les chances qu’elle a eues », a reconnu Warren Gatland, le sélectionneur du Pays de Galles.

Attaque

144
Passes
142
107
Courses avec ballon
134
321m
Mètres après contact
370m
8
Franchissements
5

« Ils ont bien défendu. Ils étaient au bord de la rupture avant la mi-temps mais quelques pénalités les ont maintenus dans le match. C’est ce qui est décevant pour moi, ces fautes inutiles. Mais il ne faut retirer aucun mérite aux Argentins. Si on avait marqué après la percée de Rio Dyer, on aurait peut-être gagné le match. Mais félicitations à l’Argentine. »

Ce qui compte, c’est la façon dont on se saisit de l’instant présent…

« Je crois que ça vient de notre personnalité et de la façon dont on s’entraîne. Ça fait longtemps qu’on se prépare pour ça. Ces deux dernières années, rien n’a été facile pour nous. On se fait mutuellement confiance. On est un groupe soudé. Bien sûr, vous ne voyez que les quinze qui sont sur le terrain, ou les vingt-trois, mais il y a derrière nous beaucoup de personnes qui sont incroyables. Ces gens travaillent jour et nuit. Nous, on a la chance de porter ce maillot, mais c’est vraiment un effort collectif », a confié Julián Montoya, le capitaine de l’Argentine.

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« Dès le départ, on sait que ça ne sera pas parfait, rien n’est parfait dans la vie. Ce qui compte, c’est la façon dont on se saisit de l’instant présent et dont on se bat les uns pour les autres. C’est ça, le rugby. Encore deux semaines à passer avec cette équipe. J’ai envie que ça ne s’arrête jamais. Il va falloir qu’on s’améliore, qu’on soit d’une efficacité clinique dans un grand nombre de domaines. Je sais que je peux être assez exigeant, mais je suis très fier de cette équipe. »

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