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Galthié face au défi de la remobilisation

Par Willy Billiard
France national rugby team head coach Fabien Galthie holds a press conference on November 8, 2023 in Paris after his team's World Cup exit in quarter-finals. (Photo by FRANCK FIFE / AFP) (Photo by FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Après la défaite en quart de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023 face à l’Afrique du Sud, Fabien Galthié, le sélectionneur de l’équipe de France veut poursuivre son travail dans les mêmes conditions, appelant à la solidarité avec tous les acteurs du rugby français.

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« Entre le Top 14, la Pro D2, la Ligue et la FFR, on marche ensemble », a-t-il martelé à l’occasion de sa première prise de parole publique depuis la fin du mondial mercredi 8 novembre. « On va continuer de marcher ensemble. Et je veux croire que tout le monde a mieux compris l’intérêt pour les deux institutions d’être associés dans les bons moments, dans les très bons comme les moments un peu plus difficiles. Ça s’appelle la solidarité. »

Fort de ses 80% de succès depuis sa prise de fonction au lendemain de la Coupe du Monde de Rugby au Japon en 2019, Galthié estime que « l’équipe de France est un centre de recettes, ce n’est pas un centre de coûts ». Comptable dans l’âme il détaille même le retour sur investissement.

« Lorsque l’équipe de France fonctionne bien, c’est des ressources supplémentaires pour les 2000 clubs de rugby. Un euro investi, c’est fois vingt pour les ressources de la FFR. Par effet ricochet, lorsque l’équipe de France tourne bien, ce sont les stades pleins », assure-t-il.

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Confirmé dans ses fonctions par le président de la fédération Florian Grill, il affirme ne pas avoir pensé à présenter sa démission. Quant au bruit des clubs qui n’hésitent pas à dire « aucun sélectionneur n’a jamais eu autant de moyens que Galthié et finalement il ne fait pas mieux que les deux derniers », l’intéressé balaie les critiques.

Un nouveau cycle commence

Lui se tourne déjà vers l’avenir. Lundi 13 novembre, il discutera de la planification de la saison prochaine avec Jean-Marc Lhermet, vice-président de la Fédération Française de Rugby en charge du haut niveau. En décembre, deux séquences de travail sont prévues avec les U20 et les U20 Développement pour commencer à préparer le Tournoi des Six Nations 2024 qui débutera le 2 février à Marseille avec un choc contre l’Irlande, tenante du titre. Une conférence est aussi prévue à la mi-décembre avec la Ligue pour faire le point sur les engagements et les objectifs.

Un nouveau cycle commence et le groupe qui en sortira aura encore plus d’expérience.

« Lorsqu’on a monté après la Coupe du Monde au Japon, on avait une équipe qui avait 24 ans de moyenne d’âge et huit sélections », a rappelé Fabien Galthié. « On s’est avancé face à l’Afrique du Sud avec une équipe de 27 ans de moyenne d’âge et 33 sélections. En face de nous, les Sud-Africains avaient 31 ans de moyenne d’âge et 70 sélections, trois Coupes du Monde, une demi-finale perdue de deux points face aux All Blacks en 2015 et un match gagné pour la troisième place, un titre de champion du monde en 2019.

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« Dans quatre ans, si l’équipe de bouge pas, elle aura 31 ans de moyenne d’âge. Et avec les rotations et le principe de sélection, on peut espérer qu’elle aura 25 sélections de plus. Elle aura presque 60 sélections. Ce qui ne sera pas le cas puisque nous, notre manière de travailler, on ne sélectionne pas les joueurs ‘les plus sollicités’ durant l’hiver ; ils ne partent pas en tournée. Ça donne un potentiel de huit sélections pour les meilleurs. L’âge va faire que peut-être certains joueurs vont quitter le groupe. Je pense qu’on peut monter sur l’expérience collective et la maturité collective de deux, voire trois ans et de vingt sélections.

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« Cette équipe sera sûrement encore plus forte et plus expérimentée que celle qui a perdu d’un point face à l’Afrique du Sud en quart de finale. »

Tout le monde sur le pont

Aussi, Galthié compte bien poursuivre sur la bonne solidarité avec tous les acteurs du rugby français pour se remobiliser et repartir.

« Lorsqu’on crée l’aspiration et qu’on est en capacité d’apporter la bonne méthodologie pour bien préparer l’équipe de France pour qu’elle soit bien performante, on peut être surpris par les potentiels qu’il y a dans le rugby français », estime le sélectionneur.

« Ça a été aussi notre façon de travailler. Il faut que tous les joueurs de Pro D2, de Top 14, de Nationale et des centres de formation aient l’ambition de pouvoir jouer en équipe de France. Ils peuvent jouer en équipe de France.

« Beaucoup de joueurs aujourd’hui ont le potentiel de jouer en équipe de France. Quand on a préparé la Coupe du Monde, pendant les quatre mois on a travaillé avec les moins de 20 de Pau, de Biarritz, de Dax, de Mont-de-Marsan, de Bayonne, de Grace, de Monaco, de Nice, du Stade français, du Racing… à peu près 300 gamins ainsi que leurs éducateurs sont venus partager nos séances de travail. Rassembler, fédérer, partager, ça se situe là aussi. Il n’y a pas de limite à l’exigence pour les joueurs de rugby français et pour avoir l’équipe de France la plus forte possible. »

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