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Connaissez-vous les stades de Pro D2 ?

Par Jérémy Fahner
Une vue du Stade des Alpes de Grenoble, le plus grand stade de Pro D2 lors de la saison à venir (Photo by Elsa/Getty Images)

À 48 h du lancement du championnat de Pro D2, jeudi soir, RugbyPass s’est penché sur les stades des clubs qui composent la 2e division française pour la saison 2024-2025. À la manière de ce que nous avions fait pour le Top 14, nous avons classé les stades selon leur capacité.

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Nous avons également pris en compte l’affluence moyenne relevée la saison dernière, pour réaliser que grand stade ne rime pas forcément avec fort taux de remplissage.

Au petit jeu de « Qui a le plus grand ? », c’est le FC Grenoble qui l’emporte. Non seulement le stade des Alpes est le plus vaste de Pro D2 (20 068 spectateurs), mais aussi le plus récent (en service depuis 2008).

En vadrouillant à travers la France de la Pro D2, le contraste est frappant entre l’enceinte iséroise et la plupart des autres stades de la division. Dax, Mont-de-Marsan, Montauban, Agen… Des noms qui fleurent bon le rugby d’antan et les stades délicieusement surannés, plus vraiment optimaux quant aux besoins des clubs aujourd’hui.

Mais un stade moderne ne garantit pas forcément une foule des grands jours et les revenus qui en découlent. Malgré leur belle saison, les Grenoblois n’ont rempli leur écrin qu’à 40% en moyenne (7 997 spectateurs de moyenne).

Le syndrome du stade à moitié vide, Béziers le partage avec les Isérois. Eux aussi disposent d’un outil de travail très vaste (18 255) et doté d’un certain prestige.

34% de remplissage à Béziers

Dans les années 1990, le stade de la Méditerranée, renommé Raoul-Barrière en 2019, a accueilli des matchs de Coupe du Monde (en 1991 et 1999), de phases finales du championnat de France, et en 2018, Romain Ntamack et ses copains y ont remporté la finale du Championnat du Monde U20.

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En dépit d’une augmentation de 39% de la fréquentation entre 2022-2023 et 2023-2024, seuls 6 286 supporteurs de l’ASB s’y installaient à chaque rencontre, en moyenne. Soit à peine plus d’un tiers de la capacité du stade.

Faut-il, dès lors, préférer une enceinte plus petite, mais mieux remplie ? C’est la voie prise par Provence Rugby. Le stade Maurice-David a beau avoir été rénové ou agrandi plusieurs fois depuis 20 ans, il ne contient « que » 8727 sièges. Mais c’est – pour l’instant – suffisant, le club aixois attirant en moyenne 7248 spectateurs, soit 83% de remplissage.

Le stade Maurice-David, antre de Provence Rugby est de taille modérée mais affiche un excellent taux de remplissage.

Ce qui frappe aussi en faisant le tour des stades de Pro D2, c’est la différence avec leurs grands frères du Top 14. Ici, pas de naming comme le Matmut Stadium de Lyon, pas de noms ronflants comme Paris la Défense Arena. Les stades s’appellent « stade » et portent le nom d’une personnalité locale (Amédée Domenech, les frères Boniface, Michel Bendichou…), d’un quartier (Pré Fleuri, Chanzy…) ou nationale (Georges Pompidou).

Qui pour prendre la relève de Vannes ?

Un regain d’authenticité qui fait aussi le charme de la Pro D2, en plein essor sportif et populaire.

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Ce que n’a pas manqué de souligner le président de la LNR René Bouscatel en fin de saison dernière : « Nous tenons à féliciter les 16 clubs du championnat de Pro D2 qui ont œuvré tout au long d’une saison régulière d’une rare intensité pour proposer un jeu de qualité et un véritable spectacle, qui ont permis une augmentation régulière de fréquentation des stades jusqu’à la dernière journée ».

Avec 5 643 spectateurs de moyenne par match, la 2e division a en effet battu ses records. Mais avec une capacité moyenne de 11 060 spectateurs par stade en moyenne, nos stades ne sont donc qu’à moitié pleins.

La saison 2024-2025 continuera-t-elle sur la même voie ? Le promu Valence-Romans saura-t-il à remplir son très grand stade ? Un club parviendra-t-il à prendre la relève du RC Vannes, seul club à dépasser les 10 000 spectateurs de moyenne ? Premiers éléments de réponse jeudi soir.

Voici le classement des stades de Pro D2, de la capacité la plus élevée à la plus faible * :

  1. Stade des Alpes (Grenoble) : 20 068 places
  2. Stade Raoul-Barrière (Béziers) : 18 255 places
  3. Stade Amédée-Domenech (Brive) : 14 759 places
  4. Stade Georges-Pompidou (Valence) : 14 570 places
  5. Stade Armandie (Agen) : 14 100 places
  6. Stade Aguilera (Biarritz) : 13 341 places
  7. Stade André-et-Guy-Boniface (Mont-de-Marsan) :12 212 places
  8. Stade Charles-Mathon (Oyonnax) : 11 150 places
  9. Stade Sapiac (Montauban) : 9 200 places
  10. Stade Maurice-David (Aix-en-Provence) : 8 727 places
  11. Stade Chanzy (Angoulême) : 8 000 places
  12. Stade Jean-Alric (Aurillac) : 7 860 places
  13. Stade Maurice-Boyau (Dax) : 7412 places
  14. Stade du Pré Fleuri (Nevers) : 7 356 places
  15. Stade Michel-Bendichou (Colomiers) : 6 950 places
  16. Stade Marcel-Volot (Nice) : 3 000 places

* Les chiffres sont tirés du site de la LNR sauf pour le Stade Niçois (donnée absente) dont la capacité est estimée à 3 000 par France 3.

La Asahi Super Dry Pacific Nations Cup débute le 23 août 2024 - retrouvez tous les matchs en direct sur RugbyPass TV ou par votre diffuseur local ! Regardez ici

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Nickers 1 hour ago
Why the All Blacks overlooking Joe Schmidt could yet hurt them in the Bledisloe battle

I've never understood why Razor stayed on in NZ after winning 3 SR titles in a row. Surely at that point it's time to look for the next thing, which at that stage of his career should not have been the ABs, and arguably still shouldn't be given his lack of experience in International rugby. What was gained by staying on at the Crusaders to win 4 more titles?


2 years in the premiership, 2 years as an assistant international coach, then 4 years taking a team through a WC cycle would have given him what he needed to be the best ABs coach. As it is he is learning on the job, and his inexperience shows even more when he surrounds himself with assistant coaches who have no top international experience either.


He is being faced with extreme adversity and pressure now, possibly for the first time in his coaching career. Maybe he will come through well and maybe he won't, but the point is the coaching selection process is so flawed that he is doing it for the first time while in arguably the top coaching job in world rugby. It's like your first job out of university being the CEO of Microsoft or Google.


There was talk of him going to England if the ABs didn't get him, that would have been perfect in my opinion. That is a super high pressure environment and NZR would have been way better off letting him learn the trade with someone else's team. I predicted when Razor was appointed that he would be axed or resign after 2 years then go on to have a lot of success in his next appointment. I hope that doesn't happen because it will mean a lot of turmoil for the ABs, but it's not unthinkable. Many of his moves so far look exactly like the early days of Foster's era when he too was flanked by coaches who were not up to the job. I would like to see some combination of Cotter, Joseph, Brown, and Felix Jones come into the set up.

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