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Champions Cup : l’invincibilité du Stade Toulousain n’est pas un dû

L'entraîneur de Toulouse, Ugo Mola, avant le match de la poule 1 de l'European Rugby Champions Cup entre le Stade toulousain et l'Ulster Rugby au stade Ernest-Wallon de Toulouse, le 8 décembre 2024. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP) (Photo by VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images)

A la veille d’un déplacement important à Sandy Park pour affronter les Exeter Chiefs pour le compte de la deuxième journée de Champions Cup, Ugo Mola, le manager du Stade Toulousain, a tenu à remettre dans son contexte la bonne forme du moment de son équipe.

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« On nous parle d’hégémonie, de championnat qui serait même un peu tronqué… Nous, on travaille pour être le moins imparfaits possible », a rappelé le manager des sextuples champions d’Europe.

Rencontre
Investec Champions Cup
Exeter Chiefs
21 - 64
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Toulouse
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« La confiance aidant, la victoire appelant souvent la victoire, il y a évidemment un niveau de confiance. Mais toutes les périodes sont faites pour être remises en question et s’arrêter. On est au cœur de l’attention médiatique, de certains présidents… Il y a un ton particulier sur nous en ce moment. On essaie d’être un peu hermétiques à tout ça.

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« Il faut faire attention qu’à trop nous taper sur le ventre ou nous frotter le dos, on ne s’endorme pas. Chaque fois qu’on a été éveillés, on a été performants. Notre job, c’est de garder un niveau de vigilance élevé. »

Jouer les premiers rôles, c’est fragile

Impressionnant en Top 14 – premier avec deux points d’avance sur l’UBB en 11 journées – le Stade Toulousain brille aussi en Champions Cup. Lors de la première journée, Antoine Dupont et ses coéquipiers ont signé une impressionnante victoire contre l’Ulster (61-21) pour son entrée en lice dans la compétition. La série va-t-elle se poursuivre encore longtemps ?

« On n’est pas à l’abri de perdre des matchs », met en garde Ugo Mola. « Il y a plein d’équipes qui travaillent bien, que je trouve très performantes. Il s’avère qu’aujourd’hui la performance est plutôt dans le camp français quand il y a encore quelques années on louait les performances de nos amis irlandais et anglais. C’est cyclique, ça tourne.

« Ce qu’on souhaite, c’est jouer les premiers rôles le plus longtemps possible (…) On sait que c’est fragile, qu’une blessure d’un joueur majeur peut remettre pas mal de choses en question. Ce n’est pas une histoire d’humilité, c’est juste être conscient de la réalité des choses ».

Pas de vacances en Coupe d’Europe

Pour réussir à se maintenir à ce niveau, particulièrement en Coupe d’Europe, le Stade Toulousain sort la grosse artillerie. Encore un peu juste pour son retour de blessure, Cyril Baille n’a pas encore été aligné, mais l’équipe convoquée pour le déplacement à Exeter annonce du lourd.

Julien Marchand retrouve sa place de titulaire (le talonneur Peato Mauvaka est forfait pour cause de commotion), François Cros revient en troisième ligne, Juan Cruz Mallia remplace Ange Capuozzo à l’aile, et Rodrigue Neti est titularisé au poste de pilier gauche. La charnière Dupont-Ntamack et les cadres comme Ramos, Flament ou Meafou sont reconduits, tandis que Mathis Castro Ferreira et Blair Kinghorn feront leurs apparitions sur le banc.

« On ne met personne en vacances pendant les périodes de Coupe d’Europe, parce que ce n’est pas la politique de la maison. Donc évidemment il faut faire des choix », rappelle Ugo Mola.

« Notre effectif nous permet pour le moment de jouer sur les deux tableaux. Mais on gagne au Racing (en Top 14) parce qu’on bénéficie d’un contexte favorable, sans faire une performance qui doit normalement nous permettre de gagner à l’extérieur.

« Il faut aussi remettre les choses dans le contexte, accepter de se regarder dans le miroir et ne pas croire que tout est rose, qu’il suffit d’enfiler le maillot du Stade toulousain pour devenir invincible. Pour devenir invincible, il faut un niveau d’exigence et de performance très élevé et on est loin de tout ça, malgré ce que l’on veut bien nous dire dans les médias ».

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M
Mzilikazi 39 minutes ago
How law changes are speeding up the game - but the scrum lags behind

Regarding the scrum, I would pick up on your point made below, Nick. "....reffing the scrum is not easy at all, prob the single most difficult area in the books." Those of us who have coached the scrum, and /or refereed, would fully agree. And I have read on the pages of rugby forums for years now the opinion of experienced international props. "I could not detect exactly what happened in that particular scrum"


Ofc the problem is heightened when the referee has not played in the pack, has never been in a scrum. It is very clear, at least to me, that many top level referees don't begin to understand the mechanics of the scrum.


I feel the laws are adequate as they stand to a great extent. The problem, as I see it, is that referees right up to top level just don't apply them in the the letter of the law or in the spirit they should .


Any significant downward pressure by a prop to cause a collapse should be penalised. For example look at the scrum clip at 54.49 mins. It is the Leinster LH who forces downwards first, then the Munster TH "pancakes" I believe the Leinster prop is the offender there.


I also think that with most of the wheels in those clips, it was Leinster who are the offenders. That can be hard to pick though in many cases. Another point is the hooker standing up. That was being penalised 3/4 years ago. So Kellaher would have been penalised back then in that first clip at 04.17.


I think the directive should be given now to referees at all levels to stop giving penalties simply because a team is being moved backwards. And the directive should be "order the team with the ball to clear it, and within 3 secs."


It would help if a change was made to remove the option to take another scrum after a penalty is awarded. Must take a tap or a kick.

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