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Eddie Jones rêve de refaire le coup du « Miracle de Brighton » à Wembley
Par Willy Billiard
Eddie Jones croit aux miracles. Il en a déjà réalisé un, alors pourquoi pas un deuxième ? C’était le 19 septembre 2015 à Brighton, en pleine Coupe du Monde de Rugby, en Angleterre. L’Australien d’origine était sélectionneur du Japon à cette époque lorsque les Brave Blossoms ont battu les Springboks de Heyneke Meyer à la surprise générale, 34-32.
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C’était le quatrième match de cette Coupe du Monde, le premier de la Poule B qui s’est joué au lendemain de la cérémonie d’ouverture. Un match arbitré à l’époque par Jérôme Garcès. Meyer parlera de cette défaite humiliante comme du pire jour de sa carrière, alors qu’Eddie Jones rêvait d’atteindre les quarts de finale. Ca sera finalement pour l’édition d’après au Japon que l’équipe y parviendra.
À Wembley samedi 1er novembre, ce sera l’heure des retrouvailles entre les deux nations. Ce ne sera que la quatrième fois qu’elles joueront l’une contre l’autre ; les Springboks ayant remporté les deux dernières (toutes deux en 2019), après Brighton en 2015.
Cette fois encore, les Brave Blossoms d’Eddie Jones ne viendront pas pour faire de la figuration. Le sélectionneur du Japon vise clairement un nouvel exploit face aux Springboks de Rassie Erasmus, une semaine après avoir poussé l’Australie dans ses retranchements à Tokyo (15-19).
History awaits 🤩
Brave Blossoms to face off against reigning #RWC champions South Africa this autumn 🇿🇦
📅 Sunday 2 November 01:10 JST
🏟 Wembley StadiumRead more here 👀https://t.co/zPIwBIf40u#BraveBlossoms pic.twitter.com/Usehhte9H2
— Japan Rugby (@JRFURugby) August 20, 2025
Mais au-delà du score, Jones a vu des signaux positifs. Suffisamment, en tout cas, pour croire à un nouveau coup contre les champions du monde en titre. « Je pense que cette équipe est meilleure que celle de 2015. Je crois qu’elle a le potentiel d’être encore meilleure », a-t-il lancé à l’agence AAP, en référence au fameux “Miracle de Brighton”.
N’ayant rien à perdre, le groupe veut jouer crânement sa chance. « On y va pour gagner. L’Afrique du Sud n’est pas différente des autres équipes : il faut leur rentrer dedans, leur mettre de la pression et ils peuvent faire des erreurs. C’est ce qu’on veut faire », a-t-il affirmé.
La rencontre se disputera à Wembley : « Wembley est un bon stade pour ça. Imaginez battre l’Afrique du Sud à Wembley. Ce serait iconique ». Pour espérer rivaliser, le Japon devra éviter un nouveau départ en mode diesel. À Tokyo, ses joueurs ont mis du temps à entrer dans le match, ce que Jones n’a pas manqué de souligner, pensant que ses joueurs étaient « spectateurs » en première période avant de revenir à quatre points.
« Pour une jeune équipe, il y a beaucoup de points positifs à retenir. On est vraiment déçus par le résultat, mais en termes de performance, en termes de combativité, c’est une vraie progression », a-t-il analysé.
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« Notre défi, c’est de reproduire pendant 80 minutes ce qu’on a montré en seconde période face à l’Australie. Et le faire contre l’Afrique du Sud ».
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