William Servat : « le réservoir français est en pleine progression »

Par Willy Billiard
LONDON, ENGLAND - JUNE 16: William Servat of the Barbarians Coaching staff gives instructions during a Barbarians training session at Latymer School on June 16, 2022 in London, England. The Barbarians will play England on Sunday, June 19 at Twickenham (Photo by Steve Bardens/Getty Images for Barbarians)

Alors que le nouveau cycle en vue de la prochaine Coupe du Monde de Rugby en 2027 en Australie se lance lentement, Fabien Galthié et son staff veut y aller sûrement. A Marcoussis du 4 au 7 décembre, les nouveaux maîtres du XV de France se sont retrouvés d’abord pour s’aligner sur leur manière d’entraîner.

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La deuxième grande étape sera une première liste de 42 noms – si l’engagement pris avec la Ligue Nationale de Rugby (LNR) n’est pas remis en cause d’ici là – qui sera dévoilée vers la mi-décembre en vue de préparer le Tournoi des Six Nations avec un premier match le 2 février 2024.

Invité à s’exprimer devant la presse, William Servat, entraîneur adjoint en charge de la mêlée, un de ceux qui a rempilé après la Coupe du Monde de Rugby 2023 arrêtée abruptement en quart de finale, a commencé à lever le voile sur le futur visage du XV de France. Un visage qui sera marqué par une expérience certaine mais aussi une floppée de nouveaux venus.

L’âge ne doit pas être un critère

Déjà, il pourra compter sur deux valeurs sûres qui sont revenues sur leur décision de mettre un terme à leur carrière internationale, le pilier droit Uini Atonio et le deuxième-ligne Romain Taofifenua. La trentaine passée – 33 ans chacun – certains pensaient sans doute qu’à 37 ans, on ne disputait plus de Coupe du Monde. Or, lors de la dernière édition, le joueur le plus âgé avait 39 ans, c’était le troisième-ligne de la Namibie, Pieter-Jan van Lill.

« Que Uini Atonio continue, c’est une très bonne chose pour lui et pour nous », a confié William Servat. « Pour être tout à fait honnête, j’en avais discuté avec lui pendant la Coupe du monde et je l’ai eu plusieurs fois au téléphone après.

« Les joueurs peuvent parfois se poser des questions sur leur avenir. Moi, quand j’ai arrêté, je n’ai pas forcément eu ces discussions-là avec mes coaches. Et là, c’était bien d’échanger, il faut se poser les bonnes questions par rapport à sa carrière.

« De temps en temps, en France, on a cette idée qu’à partir d’un certain âge, on n’est plus dans la culture du haut niveau. Alors que si on veut y rester et qu’on continue à s’entraîner pour, c’est tout à fait possible. On se rend compte que la dernière équipe championne du monde a beaucoup de joueurs de cet âge-là. »

Un œil sur les jeunes

Alors que la génération des Bleuets champions du monde pour la troisième fois consécutive en juillet 2023 sera mûre pour taper à la porte du XV de France, le staff ne cache pas qu’il commence à s’intéresser de très près aux futures pépites du rugby français.

D’ailleurs, symboliquement, c’est avec les U20 Développement que Fabien Galthié a souhaité mener son tout premier entraînement avec son staff remanié mardi 5 décembre à Marcoussis.

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« Il y a beaucoup de jeunes qui font de belles parties depuis un petit moment, qui sont en train de monter et qui viennent certainement taper un petit peu à la porte des grandes équipes », confirme William Servat.

« On n’est pas encore rentré dans la configuration de sélectionner des joueurs aujourd’hui. Bien sûr qu’on a des discussions, on commence un peu à en parler. La semaine prochaine on aura notre première réunion réelle d’organisation, de voir un peu qu’elle va être le choix sur nos joueurs sélectionnés. On commencera notre première réunion à échanger, à se convaincre parce qu’on a besoin de se convaincre, on a besoin d’avoir des certitudes aussi sur nos choix, nos convictions, savoir un peu dans quelle direction on veut aller.

« Bien évidemment qu’on évoquera le nom de Léo Barré, mais comme on évoquera le nom de nombreux jeunes qui aujourd’hui font plus que postuler dans leurs clubs, sont devenus des titulaires de leurs clubs et sont des joueurs qui aujourd’hui sont importants pour l’avenir de l’équipe de France.

« C’est une bien belle chose que d’avoir de jeunes joueurs comme ça qui puissent porter haut les couleurs de leurs clubs. Ça veut dire que le vivier français, le réservoir français est en pleine progression. Et quand on voit tous les jeunes qui émergent, on se dit que les clubs travaillent très bien et c’est une très bonne chose pour le XV de France. »

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Comments on RugbyPass

E
Ed the Duck 9 hours ago
Why European rugby is in danger of death-by-monopoly

The prospect of the club match ups across hemispheres is surely appetising for everyone. The reality however, may prove to be slightly different. There are currently two significant driving forces that have delivered to same teams consistently to the latter champions cup stages for years now. The first of those is the yawning gap in finances, albeit delivered by different routes. In France it’s wealthy private owners operating with a higher salary cap by some distance compared to England. In Ireland it’s led by a combination of state tax relief support, private Leinster academy funding and IRFU control - the provincial budgets are not equal! This picture is not going to change anytime soon. The second factor is the EPCR competition rules. You don’t need a PhD. in advanced statistical analysis from oxbridge to see the massive advantage bestowed upon the home team through every ko round of the tournament. The SA teams will gain the opportunity for home ko ties in due course but that could actually polarise the issue even further, just look at their difficulties playing these ties in Europe and then reverse them for the opposition travelling to SA. Other than that, the picture here is unlikely to change either, with heavyweight vested interests controlling the agenda. So what does all this point to for the club world championship? Well the financial differential between the nh and sh teams is pretty clear. And the travel issues and sporting challenge for away teams are significantly exacerbated beyond those already seen in the EPCR tournaments. So while the prospect of those match ups may whet our rugby appetites, I’m very much still to be convinced the reality will live up to expectations…

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