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Vrai doublon et vrais enjeux pour la 17e journée de Top 14
Par Jérémy Fahner
Avec AFP
Pendant que nombre d’internationaux sont occupés avec leurs sélections pour la troisième journée du Tournoi des six nations, le Top 14 continue sa route et plusieurs grosses équipes, comme Bordeaux-Bègles et La Rochelle, n’ont pas le droit à l’erreur malgré les absences.
La Rochelle – Racing 92, malheur au vaincu
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Fessée en déplacement à Toulon (45-26) puis par Lyon (53-17) et éjectée du Top 6 pour la première fois depuis la deuxième journée, La Rochelle (7e, 36 points) doit se rattraper à domicile pour stopper sa spirale de cinq défaites en sept journées.
Les Rochelais, qui devraient profiter de nombreux retours (Skelton, Bourgarit, Cancoriet, West, Kerr-Barlow), retrouveront une vieille connaissance, Patrice Collazo, qui fut leur entraîneur entre 2011 et 2018.
Désormais au Racing 92 (13e, 27 points), le coach ne vise que le maintien. Mais une nouvelle défaite, combinée à une victoire de Vannes, ferait plonger les Franciliens à la dernière place.
« On s’est fixé des objectifs avec Patrice sur trois matchs. On est passés à côté du premier. On va aller à La Rochelle pour déjà se rassurer en tant qu’équipe. Sur l’envie et l’agressivité contre Vannes (défaite 30-25), il y avait un autre visage », a assuré le deuxième ligne Boris Palu.
Bordeaux-Bègles – Clermont, gare à la chute
Auteur d’une première partie de saison quasi parfaite, l’Union Bordeaux-Bègles (2e, 52 points) a connu son premier ralentissement avec la première défaite à domicile de la saison contre Lyon (22-20) suivie de celle à Bayonne (26-22). Les Girondins ont rendu la première place à Toulouse et ont vu Toulon revenir à leur hauteur.
Ils affrontent dimanche une autre équipe cherchant à se remettre la tête à l’endroit : Clermont (5e, 38 points). Les hommes de Christophe Urios ont pris une claque à domicile contre Toulouse (38-17), première étape de leur triptyque de haut de tableau (Toulouse, UBB, Bayonne) qui avait pour but de confirmer les progrès entrevus depuis le début de saison.
Vannes reçoit Montpellier pour continuer d’espérer
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Après avoir remporté les deux matchs de la dernière chance contre le Stade Français et le Racing 92, Vannes est toujours en vie en Top 14 (24 points), mais encore dernier.
Les Vannetais, qui sont friables à domicile (3 victoires pour 5 défaites), reçoivent Montpellier (9e, 34 points), qui a subi un coup d’arrêt en s’inclinant à domicile contre Toulon (38-30).
À l’aller, alors que les équipes étaient aux deux dernières places, Montpellier avait arraché la victoire (26-24). Aux Vannetais de montrer les progrès accomplis, notamment sur leur gestion des fins de match.
Pau – Perpignan, le perdant aura chaud aux fesses
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Dans une rencontre de bas de tableau, Pau (11e, 30 points) reçoit Perpignan (10e, 30 points). Ces deux équipes font partie du championnat du bas, celui de la lutte pour le maintien et restent chacune sur une grosse déception.
La Section n’a pris qu’un point à Jean-Bouin après avoir mené pendant plus d’une heure devant le Stade Français samedi dernier (39-37), tandis que l’USAP a dû partager les points avec Castres à Aimé-Giral (20-20).
Les Béarnais devront de plus se passer d’Émilien Gailleton et Théo Attissogbe tous deux auteurs d’un doublé à Paris mais retenus auprès de l’équipe de France, et de l’arrière Jack Maddocks qui souffre d’une fracture du pied depuis samedi dernier.
Des absents, il y en a aussi dans les rangs catalans puisqu’en dehors des blessés longue durée (Tuilagi, Von Tonder, McIntyre, Aucagne…) se sont ajouté le capitaine Jeronimo de la Fuente, le demi de mêlée Tom Ecochard, le N.8 Joaquin Oviedo ou encore le flanker Max Hicks.
Bayonne, « un concurrent direct » en visite à Toulouse
Revenus en tête du classement (55 points), les Toulousains font face à des Bayonnais qui se mettent à rêver de phase finale. Les Basques (4e, 43 points) viennent de faire tomber l’UBB, et avaient battu chez eux les Toulousains lors du match aller.
« À nous de les prendre comme un concurrent direct à la qualification, ni plus ni moins », a assuré jeudi David Mélé, entraîneur assistant du Stade Toulousain. À ce stade de la saison, on ne peut de toute manière plus parler de surprise concernant l’Aviron, distancé du trio de tête mais solidement installé parmi les qualifiables depuis de longues semaines maintenant.
Toulon – Stade Français, le choc des extrêmes
La meilleure équipe à domicile (37 points sur 40) face à la pire équipe à l’extérieur (1 point pris). Voilà le résumé de cette affiche et l’ampleur de la tâche qui attend le Stade Français à Mayol.
Toujours présent dans la course aux deux premières places, Toulon (3e, 52 points) a l’occasion de mettre la pression sur Toulouse et l’UBB en jouant avant eux contre les Parisiens (12e, 28 points). L’objectif est clair pour Pierre Mignoni et ses hommes : une sixième victoire bonifiée sur la Rade pour ce qui serait le huitième succès sur les neuf dernières journées. Personne ne fait mieux.
Castres reçoit un Lyon qui a retrouvé l’appétit
Castres, désormais sixième (37 points), espère confirmer sa bonne dynamique mais va affronter un Lyon (8e, 35 points) requinqué depuis l’arrivée de l’entraîneur Karim Ghezal.
Le LOU regarde plutôt vers le haut que vers le bas à présent, et n’a pas eu besoin de se lancer dans de gros calculs pour comprendre l’enjeu de ce match. En cas de victoire à Pierre-Fabre, les Lyonnais pourraient raccrocher le wagon des qualifiables, ce qui paraissait complètement fantaisiste il y a encore deux mois.
Mais le CO vise le même objectif et est solide à domicile (une seule défaite) sans faire d’étincelle non plus (un seul bonus offensif).
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