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Un international gallois choisit l’amputation pour sauver sa carrière
Par Josh Raisey
Le flanker des Dragons, Shane Lewis-Hughes, sera indisponible dans les semaines à venir après avoir été amputé d’un doigt.
Le joueur de 27 ans souffrait depuis longtemps d’une blessure à l’annulaire droit et a choisi la méthode la plus radicale pour s’en débarrasser. Il s’est fait couper le doigt au niveau de la première phalange.
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L’international gallois (trois sélections) a expliqué sur le site de son club qu’on lui avait dit qu’il avait deux options à considérer : « Soit on l’enlève, soit je ne pourrai plus jouer au rugby ».
De plus, les docteurs avaient prévenu Lewis-Hughes qu’il risquait de « perdre la main, voire le bras », si le doigt continuait à s’infecter.
La blessure originelle remonte à 2016, et la douleur s’est intensifiée à partir de 2020. Le joueur était par exemple incapable de serrer le poing.
Il était initialement prévu d’amputer le doigt à la fin de la saison, mais la douleur « insupportable » est réapparue au début de cette saison.
Les Dragons ne prévoient pas d’indisponibilité trop longue pour leur joueur, affirmant qu’il fera son « retour au jeu dans les semaines à venir ».
Il a pris conseil auprès de la star du XIII Angus Crichton, lui aussi amputé d’un doigt
Lewis-Hughes a également fait part de la conversation qu’il a eue avec la star du rugby à XIII Angus Crichton, qui a subi la même intervention en 2017 et continue d’être l’un des meilleurs joueurs de la NRL au sein des Sydney Roosters.
« J’ai parlé avec lui il y a quelques années et il m’a dit que cela (la blessure) affectait sa vie quotidienne », a déclaré le Gallois.
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« Il a dit qu’il avait fini par se faire amputer et que c’était la meilleure chose qu’il ait jamais faite. Il a dit qu’il ne ressentait plus aucune douleur et qu’il était capable de mener sa vie quotidienne et de faire les choses qu’il aime sans avoir mal tous les jours.
« C’était bien de recevoir des conseils de sa part. Ce n’est pas seulement un joueur de rugby, c’est aussi l’un des meilleurs treizistes. Cela m’a donné beaucoup de confiance et j’ai apprécié ses conseils. »
Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Jérémy Fahner.