Top 50 des meilleures joueuses du monde : Rose Bernadou, 48e
La Coupe du monde féminine approche à grands pas, et c’est le moment idéal pour jeter un œil dans le rétro. Ces sept derniers mois ont été riches, intenses, passionnants… et on avait envie d’ouvrir un vrai débat : qui sont, selon vous, les meilleures joueuses de rugby au monde en route pour l’édition 2025 ?
Entre les joueuses qui ont enchaîné les performances de très haut niveau, difficile de trancher. Aoife Wafer qui fracasse la ligne sur le Tournoi, Portia Woodman-Wickliffe qui nous laisse sans voix à chaque prise de balle dans le Pacific Four Series, Desiree Miller et son essai venu d’ailleurs en finale avec les Waratahs ou encore Pauline Bourdon-Sansus et son drop de 35 mètres contre l’Ecosse… chacune a marqué les esprits à sa manière.
On a pris un immense plaisir à suivre cette montée en puissance vers le rendez-vous majeur de la planète rugby, et on s’est dit qu’il était temps de saluer comme il se doit les athlètes qui ont illuminé la saison.
Reste le plus dur : les classer.
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Dans la première livrée, de la 50e à la 41e place, on retrouve l’Australienne Desiree Miller (50e), l’Irlandaise Aoife Dalton (49e), la Française Rose Bernadou (48e), l’Ecossaise Lana Skeldon (47e), la Néo-Zélandaise Sylvia Brunt (46e), l’Américaine Rachel Johnson (45e), l’Irlandaise Erin King (44e), l’Américaine Alev Kelter (43e), l’Italienne Vittoria Ostuni Minuzzi (42e) et l’Australienne Maya Stewart (41e).

La pilier droit du XV de France Rose Bernadou (25 ans, 21 sélections) s’invite donc à la 48e position de notre classement.
« Rosie » aurait très bien pu ne pas jouer au rugby. C’est au judo que ses parents l’inscrivent au début, arguant, comme dit son père, que « le rugby n’est pas un sport de filles ». Pourtant, à 8 ans, elle découvre ce sport (d’abord en n°8) avant d’entrer à l’AS Béziers à 15 ans, là où son grand-père entraînait les espoirs et que son père jouait en équipe première. Elle va progressivement s’imposer dans le pack de Montpellier à partir de la saison 2018 -2019 avec qui elle a passé la barre des 50 matchs. Solide en mêlée fermée, elle est très active dans le jeu courant par ses déblayages et ses plaquages, aussi bien que dans ses passes.
Ce qu’ils en disent : Rose Bernadou dit beaucoup aimer « les tâches de l’ombre, les rucks, les mêlées… ». Dans le Midol, l’inénarrable Marc Duzan relevait lors du Tournoi des Six Nations 2025 que « sa puissance en mêlée fermée n’a aucun équivalent sur la planète ovale ».
Anecdote : Un signe particulier ? Elle est parfois reconnaissable avec son masque noir sur le visage pour protéger son nez. Des pépins physiques sur la saison 2023-2024 l’ont empêchée d’ajouter à ses 21 sélections.
