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Après le déplacement du leader palois au Racing 92 samedi 25 octobre, deux autres matchs attireront les regards lors de la huitième journée du Top 14, avec le combat des chefs entre le Stade toulousain et Toulon et le duel de cancres entre Montauban et des Perpignanais toujours fanny.
Paradoxalement, c’est ce match de la peur à Sapiac entre le promu (13e, 3 pts) et la lanterne rouge qui sera le plus scruté. Si les Catalans devaient encore compter zéro point après cette huitième journée, il s’agirait d’une première depuis l’instauration du Top 14 en 2005, pire que Mont-de-Marsan qui avait attendu ce cap pour marquer son premier point en 2012-2013.
« On ne va pas se mentir, on est dans un championnat à deux avec Perpignan pour le maintien », reconnaissait cette semaine Baptiste Mouchous, trois-quarts de Montauban, qui rêve d’accrocher la 13e place de barragiste et d’éviter la dernière, synonyme de relégation directe.
Loin de ces considérations, la Section paloise, seule en tête avec 23 points et deux longueurs d’avance sur les Bayonnais, va elle tenter de défendre sa place chez des Racingmen (10e) délocalisés à Créteil, la Défense Arena accueillant le Masters 1000 de tennis de Paris. En cas de victoire, ce serait la première à l’extérieur entre deux clubs du top 12 depuis la première journée.
« C’est vrai qu’actuellement les équipes à domicile sont très performantes. Donc, on va voir, en espérant que ce week-end ce sera encore pareil pour nous », commentait mercredi Olivier Azam, entraîneur des avants du Racing.
Pour ce déplacement, les Palois bénéficieront des débuts sous leurs couleurs du talonneur et capitaine des Pumas argentins Julian Montoya mais seront privés de leur buteur et maître à jouer Joe Simmonds, blessé.
Deux équipes, le Stade toulousain et le Stade français, vont guetter un faux pas des Béarnais pour s’emparer du fauteuil de leader, avec d’abord les Soldats roses parisiens (4e) qui recevront Montpellier (7e) samedi après-midi.
Puis les hommes d’Ugo Mola (3es) recevront dimanche soir les Toulonnais au Stadium, avant de voir partir dix des leurs pour Marcoussis dès lundi en vue de la tournée d’automne. Cinquième, avec 19 points et un match en retard à domicile, le RCT est accrocheur à l’extérieur, en témoignent sa victoire à Montpellier lors de la première journée et sa défaite à la dernière seconde (35-32) à Bayonne.
Invaincu à domicile depuis 18 matchs, l’Aviron est certes le dauphin de Pau, mais il a plus de mal à l’extérieur, comme l’a montré la défaite 47-24 chez les Palois lors de la 6e journée. Avec une infirmerie pleine, et malgré la présence de leur phénomène Esteban Capilla, convoqué avec les Bleus, les Basques pourraient souffrir à Bordeaux-Bègles samedi (21h00) face à des champions d’Europe en titre (8es) plus à l’aise à domicile.
Devant son public, l’UBB pourra en plus compter sur le retour de son métronome Maxime Lucu à la mêlée, absent depuis le début de la saison et une blessure à un pouce, qui sera associé à Jalibert. Une bonne nouvelle aussi pour les Bleus, avec qui il pourrait affronter les champions du monde Springboks le 8 novembre, en l’absence de Dupont.
Champions d’Europe 2022 et 2023, les Rochelais (11es) seront en visite samedi en début d’après-midi à Lyon (9e), toujours invaincu à domicile. Après avoir laissé échapper la victoire à la dernière seconde au Stade français (26-24), les Maritimes veulent sortir du ventre mou.
Ils seront privés de leur talonneur Pierre Bourgarit, blessé, et de leur centre samoan UJ Seuteni, mais enregistreront le retour de leur arrière polyvalent Dillyn Leyds, absent depuis la première journée.
Plus mauvaise équipe à l’extérieur depuis le début de saison, avec Perpignan et Montauban, sans le moindre bonus défensif, Clermont (12e) sera cette fois sur sa pelouse du Michelin où elle vient de marquer 161 points en trois rencontres. Après une défaite excusable lors de la première journée face aux triples champions de France toulousain, un nouvel échec à domicile, contre une équipe de Castres remaniée (6e), obligerait déjà les Auvergnats à revoir leurs ambitions.
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