Édition du Nord
Select Edition
Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Au Stade français, la « renaissance » sans faire la révolution

Le Parisien Paul Gabrillagues ballon en main face à La Rochelle. (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images)

Pack à nouveau destructeur, Louis « The Carbonator » Carbonel ressuscité, et déjà une victoire à l’extérieur : inoffensifs soldats de plomb la saison passée, les Soldats roses du Stade français semblent redevenus une armée qui fait peur, à l’heure d’aller à Castres samedi, pour la 7e journée du Top 14.

ADVERTISEMENT

Coleaders avec Pau et le Stade toulousain, après avoir flirté avec la relégation toute la saison passée, les Parisiens affirment pourtant n’avoir rien changé : « On n’a rien inventé de nouveau, (…) rien d’extraordinaire et de révolutionnaire », confirmait Morgan Parra, l’entraîneur de l’attaque, avant la victoire à la dernière seconde samedi (26-24) contre La Rochelle.

Un pack de nouveau performant

En rugby, une chose reste fondamentale : « No scrum, no win » (« Sans mêlée, pas de victoire »), comme disent les Anglais. Et le pack rose l’a démontré samedi en torturant toute la rencontre le huit de devant rochelais, pourtant spécialiste en la matière, jusqu’à le faire exploser façon pop-corn à la sirène, sur introduction de Nolann Le Garrec.

Dominateur devant, durant la saison 2023-2024 quand il avait atteint les demi-finales, le Stade français avait vécu une hécatombe lors de la première journée la saison passée, avec Sergo Abramishvili, Paul Alo-Emile et Giorgi Melikidze à l’infirmerie pour de longues semaines.

« Avec tous nos piliers, ça change quelque chose », confirme le frère de Paul, Moses Alo-Emile, soulignant aussi le rôle de Perry Freshwater, le nouvel entraîneur des avants : « C’était toujours notre identité, la mêlée. On a appris la fierté avec ça. Et Perry nous a juste dit qu’on allait travailler ensemble, pas faire de choses nouvelles, juste retrouver notre identité. »

« L’état d’esprit, la conquête, la défense. Ce sont des choses qui sont un peu ancrées dans la mentalité du club », a affirmé jeudi en conférence de presse le troisième ligne Mathieu Hirigoyen.

La « renaissance » de Carbonel

Un pack guéri et retrouvé donc, et des joueurs ressuscités, comme le numéro 8 Yoan Tanga ou l’ouvreur Louis Carbonel, les deux grosses recrues de la saison passée, traversée comme des ombres. « Cette année, nous verrons une version plus fidèle du talent de joueurs comme Yoan et ‘The Carbonator’ », avait averti Paul Gustard, le manager anglais du Stade français, début septembre.

« La saison dernière ça m’a mis un gros coup sur la tête, j’étais arrivé avec plein d’ambition et malheureusement il y a des choses qui n’ont pas été », avait reconnu Tanga en début de saison. Il a aussi depuis révélé dans une interview à Midi Olympique que son nouveau-né avait passé deux mois d’hospitalisation fin 2024.

« On s’est remis individuellement en question », a souligné Léo Barré, l’arrière parisien, après une tournée plutôt ratée pour lui avec les Bleus en Nouvelle-Zélande.

Du côté de Carbonel en tout cas, l’évolution est évidente, comme l’ont montré ses 73 points depuis le début de saison (contre 139 lors de toute la saison dernière, en 20 matches).

« C’est une sorte de renaissance », a-t-il avoué après la rencontre contre La Rochelle, commentant plus largement la performance de toute l’équipe parisienne.

Un nouveau Stade français à l’extérieur

Autre symbole du renouveau parisien cette année : ce succès à Perpignan acquis lors de la 5e journée (28-11), première victoire hors de Jean-Bouin depuis mars 2024, soit 18 défaites d’affilée en Top 14. Avec le point de bonus grappillé à Lyon à la 3e journée (42-37), le Stade français a donc déjà fait mieux que les deux points sur toute la saison passée.

Mais pas question de s’enflammer : « On est encore un peu traumatisés par la saison dernière », confirmait Perry Freshwater, après la victoire contre La Rochelle. Il ne faut pas non plus qu’on sorte les cigares ! »

Un bon résultat samedi à Pierre-Fabre enverrait néanmoins un message très fort sur la capacité des Parisiens à figurer dans la partie haute du tableau cette saison.

Related

Download the RugbyPass app now!

Actus, exclus, stats, matchs en direct et plus encore ! Téléchargez dès maintenant la nouvelle application RugbyPass sur l'App Store (iOS) et Google Play (Android) !

ADVERTISEMENT
Play Video
LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Long Reads

Comments on RugbyPass

Close
ADVERTISEMENT