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Pauline Bourdon-Sansus : « Oui, c’est un échec »

Pauline Bourdon-Sansus apparaît abattue après le match pour la troisième place de la Coupe du Monde de Rugby féminine entre la France et la Nouvelle-Zélande, au stade de Twickenham, à Londres, le 27 septembre 2025. (Photo : Alex Davidson / World Rugby via Getty Images)

La demi de mêlée de l’équipe de France, comptant parmi les quelques joueuses qui ont été au rendez-vous de ce match pour la troisième place de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 contre la Nouvelle-Zélande samedi 27 septembre, ne s’est pas cachée en zone mixte.

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Battues 42-26 par les Blacks Ferns néo-zélandaises, doubles tenantes du titre, les Françaises ont laissé échapper la médaille de bronze, signant leur plus mauvaise performance dans un Mondial depuis 2010.

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« Je l’ai dit la semaine dernière : se contenter d’être troisième ou quatrième, et donc quatrième du coup, ce n’est pas possible. Oui, c’est un échec », a-t-elle asséné. « On espérait mieux dans cette compétition et je pense qu’on avait les moyens de faire mieux, mais voilà, il nous manque encore beaucoup de choses pour arriver dans le top 3. Ça fait partie de la vie, c’est comme ça. On va repartir au travail, rentrer dans nos clubs, il y a le Tournoi des Six Nations qui va arriver et on va très vite basculer pour essayer d’aller chercher une médaille dans quatre ans. »

Pas assez clinique dans les zones de ruck et trop de dépossession au pied sont les premiers éléments qu’elle a vite repérés pour expliquer cet échec.

« Il y a des fautes individuelles de défense, il y a un peu de tout. On n’était pas très connectées au niveau défensif », a-t-elle admis. « Et puis on savait que quand on laisse beaucoup d’espace aux Blacks, elles ont des qualités incroyables de vitesse et de technique individuelle sur les appuis. On les a laissées [jouer], on a essayé de revenir comme on pouvait, mais c’était trop tard, comme depuis quatre ans maintenant où on fait une première mi-temps un peu moyenne, on court après le score et c’est toujours un échec. »

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Pourtant, le trou d’air refermé en seconde mi-temps, les Bleues ont recommencé à y croire. « J’avais la sensation qu’on avait réussi à rebasculer, mais peut-être pas assez, apparemment », a-t-elle regretté. « On fait une bonne entame, on marque les premières, j’avais l’impression qu’on était vraiment rentrées dans le match, et on a eu un trou d’air de vingt minutes qui nous fait mal. On prend quatre essais, je crois… ça nous fait mal, mais il va falloir digérer et passer au-dessus pour revenir plus fortes sur les années qui vont arriver. »

Si Pauline Bourdon-Sansus parle d’échec, elle ne veut pas tout jeter non plus. « On a eu beaucoup de retours positifs sur toute notre compétition, on voit qu’il y a un engouement en France. Il y a de plus en plus de jeunes filles qui veulent mettre une paire de crampons et venir sur le terrain. Je pense que la France a compris aussi qu’il fallait y mettre des moyens, alors j’espère qu’on va les avoir, mais j’ai la sensation que les politiques ont envie vraiment que le rugby féminin monte en puissance en France. J’espère vraiment qu’il va y avoir des moyens mis sur la table et qu’on pourra essayer de rattraper l’écart avec le Canada et l’Angleterre », a-t-elle encouragé.

Alors que Marine Ménager et Manon Bigot ont annoncé la fin de leur carrière, la vétéran de 29 ans aux 70 sélections ne compte pas encore s’arrêter là. « Pour l’instant, je continue », a-t-elle confirmé. « Je ne sais pas si je ferai un cycle complet (jusqu’à la prochaine Coupe du Monde en Australie en 2029, ndlr), mais je me sens bien sur le terrain, je prends beaucoup de plaisir encore, on a un groupe qui est incroyable… On a passé une aventure humaine incroyable. J’ai envie de continuer, je ne sais pas combien de temps encore, mais pour l’instant je me sens bien. Le jour où je ne prendrai plus de plaisir, j’arrêterai, mais ce n’est pas le cas pour l’instant. »

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