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Le taux de commotions cérébrales a diminué de 23 % en 2023

Par RugbyPass
Hugo Keenan of Ireland receives medical treatment and before leaving the pitch for a HIA after a tackle by Freddie Steward of England, resulting in a red card for Freddie Steward, during the Guinness Six Nations Rugby Championship match between Ireland and England at the Aviva Stadium in Dublin. (Photo By Seb Daly/Sportsfile via Getty Images)

Les commotions cérébrales sont un domaine que la fédération internationale de rugby surveille de manière extrême. Et en cette année de Coupe du Monde de Rugby, le nombre d’occasions de suivre scrupuleusement les protocoles commotions a permis de tirer un bilan de l’efficacité du processus.

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« Dans le domaine des commotions cérébrales, nous surveillons et observons très intensément la performance du processus d’Évaluation des blessures à la tête (HIA), en « auditant » efficacement chaque cas de HIA, du début à la fin, ainsi qu’en travaillant avec l’outil Hawkeye et les médecins de match pour surveiller tous les impacts importants à la tête », indique le docteur Éanna Falvey, médecin-chef de World Rugby.

« Par conséquent, à la fin d’un tournoi, nous avons une bonne compréhension non seulement du nombre de commotions cérébrales, mais également de la façon dont elles se sont produites et de la façon dont les joueurs progressent dans le processus de HIA. »

Une réduction légère, mais réelle

Selon les premiers résultats du bilan de l’année 2023, le taux de commotions cérébrales a diminué de 23 %, passant de 12,2 par 1 000 heures de jeu à 9,4 par 1 000 heures.

« Il s’agit, bien sûr, d’un ensemble de données relativement petit (48 matchs), et il faut donc faire attention à ne pas surinterpréter sa pertinence, mais sur les deux dernières Coupes du Monde de Rugby masculines, l’incidence combinée des commotions cérébrales dans 93 matchs est de 10,4 pour 1 000 heures, ce qui représente une légère réduction par rapport aux taux dans le rugby mondial des clubs au cours de la dernière décennie », nuance le docteur.

Le plaquage, principale cause de commotion cérébrale

Dans le détail, le plaquage reste l’activité en match à l’origine de la plupart des commotions cérébrales. Selon les médecins, le plaquage a même été presque exclusivement responsable des cas de commotion cérébrale dans le cadre de la Coupe du Monde.

« 20 % des commotions cérébrales en 2023 ont résulté de ce que les officiels de match ont identifié comme un jeu déloyal, contre seulement 8 % en 2019 », détaille Éanna Falvey.

« Dans le même ordre d’idée, 43 % des cartons rouges et 19 % des cartons jaunes infligés pour jeu déloyal ont entraîné des blessures à la tête chez les joueurs.

« Ces chiffres sont globalement conformes à ce que nous avons vu dans le rugby des clubs d’élite depuis 2021, où les plaquages sanctionnés par des cartons sont considérablement plus susceptibles de provoquer des HIA1 et des commotions cérébrales que les plaquages légaux. »

Maintenir la sévérité envers les plaquages dangereux

Fort de ces constatations, le corps médical réclame de maintenir la sévérité en matière de sanction chaque fois qu’est constaté un contact à la tête et un jeu déloyal.

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Ce n’est pas la seule recommandation formulée par le Groupe de travail sur les Commotions cérébrales, groupe composé d’experts indépendants en matière de commotions cérébrales du monde entier, et du personnel médical et scientifique de World Rugby.

Plusieurs décisions relatives à la santé des joueurs ont été approuvées par le Comité exécutif de World Rugby en novembre dernier et devraient entrer en vigueur au 1er janvier 2024.

Période minimale de repos dans le rugby amateur

Parmi les recommandations, il est conseillé qu’il y ait une période minimale de réhabilitation individualisée dans le rugby amateur de 21 jours après une commotion cérébrale pour tous les niveaux, y compris les adultes.

« Dans le Protocole HIA, prévoir 17 minutes pour une évaluation hors du terrain HIA1 si le personnel médical est engagé dans deux autres évaluations hors du terrain HIA1 concomitantes », est-il indiqué dans la recommandation.

Autre point important : promouvoir les programmes de compétences sur le plaquage, en particulier auprès des groupes à risque, des enfants et des adultes qui débutent dans la pratique du rugby.

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Enfin, recommander des périodes de repos minimales et une fenêtre sans rugby de compétition dans le rugby de l’élite.

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