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France - Argentine : de l'importance de bien finir 2024 pour les Bleus

Par AFP
Léo Barré fait partie des deux joueurs, avec Jean-Baptiste Gros, titulaires vendredi et qui ont participé à la tourné d'été en Argentine cet été. (Photo by MARCOS BRINDICCI/AFP via Getty Images)

Pour bien terminer comptablement une année 2024 compliquée, l’équipe de France a besoin d’une belle victoire devant l’Argentine, vendredi.

Le XV de France a rendez-vous vendredi avec l’Argentine pour son dernier match d’une année 2024 contrastée sur le plan sportif mais embellie par la victoire de prestige contre les All Blacks la semaine passée.

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France
37 - 23
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Argentina
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Gare au relâchement ! Si l’équipe d’Argentine n’a pas le pedigree de la Nouvelle-Zélande, le demi-finaliste Mondial-2023 a connu une belle année, ayant également battu les All Blacks mais aussi les champions du monde sud-africains.

Dans cette tournée d’automne, elle a aussi écrasé l’Italie (50-18) avant de perdre de peu en Irlande (22-19).

Mais il est vrai que côté français, les matchs de novembre sont en grande partie une réussite qu’une défaite ne viendrait pas gâcher, mais tout de même assombrir.

Ce petit point d’avance (30-29) face à la Nouvelle-Zélande permet de voir le verre à moitié plein, après un Tournoi 2024 terminé deuxième, mais qui avait entraîné des critiques sur le jeu des Bleus.

« Je vous trouve dur sur 2024 », a répondu Fabien Galthié aux journalistes après la victoire contre la Nouvelle-Zélande. « Pour le moment nous sommes la meilleure nation européenne » sur l’année, la France n’ayant subi que deux défaites, tout comme l’Irlande, contre sept pour l’Angleterre.

Barré et Gros, les seuls Bleus titulaires cet été en Argentine reconduits en novembre

Parmi ces deux défaites, se trouve notamment l’Argentine, le 13 juillet (33-25), dans un contexte lourd après l’arrestation d’Hugo Auradou et de Oscar Jegou, qui sont encore actuellement inculpés pour viol aggravé. Le parquet a requis un non-lieu, mais la décision de la justice n’est pas encore tombée.

La belle victoire lors du premier test-match en Argentine (28-13) a aussi été éclipsée par les dérives hors du terrain.

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Toutefois, le XV de France sera radicalement différent de cet été : en comparant avec le second Argentine – France, seuls cinq noms sur 23 sont similaires, dont deux titulaires (Gros en première ligne et Barré à l’arrière).

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« C’est une année de transition post-Coupe du monde qui est à la fois très riche et très difficile à traverser », explique Galthié.

Ce constat est vrai pour quelques joueurs qui ont subi ce qui pourrait être considéré comme un net déclassement, le dernier en date étant le troisième ligne centre Grégory Alldritt, même pas dans le groupe pour l’Argentine alors qu’il avait joué le Tournoi en tant que capitaine.

Matthieu Jalibert a lui reculé dans la hiérarchie des ouvreurs et n’a même pas fait la dernière semaine à Marcoussis pourrait à la place jouer samedi à Vannes, avec son club de l’Union Bordeaux-Bègles.

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Le troisième ligne Charles Ollivon, pas dans le groupe contre le Japon puis remplaçant face à la Nouvelle-Zélande, est lui de retour comme titulaire, preuve que les rétrogradations ne sont pas un chemin sans retour.

Six jours de récupération après deux matchs très énergivores pour les Bleus

« On arrive tous à prendre conscience du fait qu’il y a beaucoup de monde à tous les postes, du fait aussi que ce n’est pas forcément des punitions ou des choses définitives, qu’il faut aller de l’avant, s’accrocher, ne pas lâcher et que les portes finissent par se rouvrir derrière », a souligné en conférence de presse son binôme de chambre Gabin Villière. Il le sait bien : titulaire aux deux premiers matchs du Mondial-2023, il n’a porté de nouveau le maillot bleu qu’un an après contre la Nouvelle-Zélande.

L’année a permis aussi l’éclosion de nouveaux joueurs, comme Louis Bielle-Biarrey et Paul Boudehent, trois essais chacun en novembre et qui seront titulaires vendredi.

Les Bleus n’ont eu que six jours de récupération, un de moins que l’Argentine, après deux matchs très énergivores, avec plus de 200 plaquages réalisés à chaque fois.

« Il faudra la même énergie », a prévenu Gabin Villière.

Les Français connaissent notamment les Argentins du Top 14, dont l’arrière Juan Cruz Mallia, auteur d’un spectaculaire essai contre l’Irlande et d’une année 2024 de grande qualité avec le Stade Toulousain. Dix joueurs du Top 14 sont sur la feuille de match d’une équipe qui a très peu changé par rapport à la défaite sur le fil contre l’Irlande.

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H
Head high tackle 1 hour ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

I really dont know what the problem is Nick. Cane was immense this year and no one below him demanded the job. TJ perhaps less so but he was always going to start the season at 9 anyway due to the thing they call experience. I think guys like Lakai will have learnt a lot from the likes of Cane and Ill garrantee TJ has helped the Roigard/Ratima/Hothem settle in to their roles much better than they would have had there been no experience around. At the start of 2024 these guys had 3 tests between them. Im glad TJ was around.

The biggest fail area from my pov is centre. Razors lack of desire to change what is clearly failing is a worry. Is he waiting for a full year of SR? Is he not sure? I dont know the answer of course but He fiddled where he shouldnt have and didnt touch the area he should have. WJ at 15 is an experiment. Its not a clear decision yet either. WJ is an amazing attacking player. He isnt an amazing kicker or an amazing decision maker.

The 10 position is being handled very badly too. Its Dmac but BB is constantly in there, Its BB but no 15 to back that up or its no one. GET RID of the centre pairing and get Love in at 15. The backs will function way better. All the players get their SR backs working far better than Razor has gotten, and with no dedicated backs coach in the ABs its a clear problem area.


Also this comparing SA with NZ when 1 side is retaining all their stars and the other side has had some major changes isnt a apples with apples comparison. Imagine comparing a F1 racing team where 1 team was 100% settled and the other was brand new....Just not a comparison worth doing as it proves nothing other than the blatently obvious.

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J
JW 1 hour ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Razor is compensating, and not just for the Foster era.


Thanks again for doing the ground work on some revealing data Nick.


This article misses some key points points that are essential to this debate though;


Razor is under far more pressure than Rassie to win

Rassie is a bolder selector than Razor, and far more likely to embrace risk under pressure than his counterpart from New Zealand.

It doesn't realise the difficulties of a country like South Africa, with no rugby season to speak of at the moment, to get full use out of overseas internationals

Neither world player of the year Pieter-Steph du Toit nor all-world second row Eben Etzebeth were automatic selections despite the undue influence they exert on games in which they play.

The last is that one coach is 7 years into his era, where the other is in his first, and is starting with a far worse blank slate than where upon South Africa's canvas could be layered onto after 2017.

The spread at the bottom end is nothing short of spectacular. Seventeen more South Africans than New Zealanders started between one and five games in 2024.

That said, I think the balance needs to be at least somewhere in the middle. I don't know how much that is going to be down to Razor's courage, and New Zealands appetite however.


Sadly I think it is going to continue and the problem is going to be masked by much better results next year, even forgotten with an undefeated season. Because even this article appears to misconstruing the..

known quantities

as being TJP and Sam Cane. In the context of what would need to change for the numbers above to be similar, it's players like Jordie Barrett, Beauden Barrett, Rieko Ioane, Sevu Reece, Ethan Blackadder, Codie Taylor, where the reality needs to be meet face on.


On Jordie Barrett at Lienster, I really hope he can be taught how to tackle with a hard shoulder like Henshaw and Ringrose have. You can see in these highlights he doesn't have the physical presence of those two, or even the ones behind him in NZ like ALB and AJ Lam. I can't really seem him making leaps in other facets if he's already making headlines now.

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