France 7 masculin au Cap : le guide complet

Par Willy Billiard
France’s Jordan Sepho races away from the Fiji defense on day one of the Emirates Dubai 7s at the Sevens Stadium on 2 December, 2023 in Dubai, United Arab Emirates. Photo credit: Mike Lee - KLC fotos for World Rugby

Le HSBC SVNS Cape Town 2024 sera le 23e tournoi du circuit mondial à se tenir en Afrique du Sud où plusieurs lieux ont déjà servi de décor : Stellenbosch, Durban, George et Port Elizabeth étaient les localisations avant que la caravane ne débarque à Cape Town il y a sept saisons de cela.

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C’est la Nouvelle-Zélande qui détient le record de titres remportés ici (11) après avoir participé à 18 des 22 finales en Afrique du Sud. Mais la dernière équipe à l’avoir emporté, ce sont les Samoa en 2022.

Et la France dans tout ça ? Elle fait partie des huit pays qui ont disputé une finale de Cup, mais ne l’a jamais remporté. La seule et unique fois que les Français étaient en finale, c’était en 2012 et le tournoi se tenait à Port Elizabeth. La France s’était inclinée 47-12 face à la Nouvelle-Zélande. Deux fois elle a fini avec le bronze, en 2015 et 2020. En 2020, la France avait d’ailleurs fini en tête de sa poule.

Redresser la barre

Contrairement aux filles, les hommes du coach Jérôme Daret n’ont pas bien lancé leur campagne en terminant à la 9e place à Dubaï après leur meilleure saison la saison dernière qui les avait vu finir 4e du classement général. C’est la deuxième fois au cours des trois dernières saisons qu’ils sont placés aussi bas après le tournoi d’ouverture.

Pourtant, le bilan statistique de la France n’est pas mauvais avec 80% de réussite dans la zone rouge des adversaires – soit 16 essais en 20 entrées dans les 22 – soit le troisième taux le plus élevé de toutes les équipes. Leur principale source d’essais a été la relance rapide (38%).

Malgré le plus faible taux de réussite aux plaquages (66%) les Français ont récupéré le plus de ballons (7) que n’importe quelle équipe à Dubaï.

Contre les Fidji

La France va donc vouloir se relancer après sa plus lourde défaite sur le circuit mondial en cinq ans face aux Fidji (40-5 à Dubaï). Ils n’ont jamais perdu deux matchs de suite contre les Fidji avec un écart de plus de 35 points depuis le passage du circuit à Dubaï et Cape Town en 2019.

C’est précisément ce match qui leur a coûté cher pour la suite de l’étape aux Emirats Arabes Unis. Les Français n’ont réussi que 60% de leurs plaquages face à l’insaisissable Terio Tamani (trois essais) et ses coéquipiers, encaissant six essais dans leurs propres 22.

Contre l’Argentine

Ce deuxième match de la poule B ne sera pas plus facile car les Français n’ont plus battu l’Argentine depuis Dubaï la saison dernière. Ils feront donc tout pour éviter une quatrième défaite de suite contre los Pumas 7s ; ce qui s’était déjà produit lors de la saison 2008-2009.

Contre l’Espagne

La dernière rencontre de la poule devrait être plus abordable car jamais les Espagnols n’ont réussi à battre les Français lors des quinze dernières rencontres, depuis les séries 2018. Le mieux était un match nul.

Souvent menés à la pause, les Français ont su revenir au score à quatre occasions durant cette période, jusqu’à marquer un total de 64 points (à 31) la saison dernière.

Le joueur à suivre

Stephen Parez-Edo Martin a volé le plus de ballons (4) que n’importe quel autre joueur lors du week-end à Dubaï. Et il se pourrait qu’au Cap il devienne le troisième joueur français à passer la barre des cent essais sur le circuit, s’il en vient à marquer trois de plus dans le week-end pour son 71e tournoi. Avant lui, Terry Bouhraoua (131) et Julien Candelon (114) sont déjà passés par là.

L’EQUIPE

  • Jonathan Laugel, 30 ans – 90 tournois
  • Stephen Parez-Edo, 29 ans – 70 tournois
  • Paulin Riva, 29 ans (capitaine) – 41 tournois
  • Antoine Zeghdar, 24 ans – 11 tournois
  • Aaron Grandidier-Nkanang, 23 ans – 14 tournois
  • Joachim Trouabal, 23 ans – 12 tournois
  • Jordan Sepho, 24 ans, 18 tournois
  • Varian Pasquet, 24 ans – 18 tournois
  • Rayan Rebbadj, 24 ans – 13 tournois
  • Jefferson Lee Joseph, 21 ans – 8 tournois
  • Andy Timo, 19 ans – 4 tournois
  • William Iraguha, 26 ans – 24 tournois
  • Paul Leraître, 22 ans – 9 tournois

Les matchs du samedi 9 décembre (heure française)

  • Fidji v France 7 Masculin – 09h28
  • Argentine v France 7 Masculin – 12h34
  • France 7 Masculin v Espagne – 17h34
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Comments on RugbyPass

B
Bull Shark 15 hours ago
Why European rugby is in danger of death-by-monopoly

While all this is going on… I’ve been thinking more about the NFL draft system and how to make the commercial elements of the game more sustainable for SA teams who precariously live on the fringe of these developments. SA teams play in Europe now, and are welcome, because there’s a novelty to it. SA certainly doesn’t bring the bucks (like a Japan would to SR) but they bring eyes to it. But if they don’t perform (because they don’t have the money like the big clubs) - it’s easy come easy go… I think there is an element of strategic drafting going on in SA. Where the best players (assets) are sort of distributed amongst the major teams. It’s why we’re seeing Moodie at the Bulls for example and not at his homegrown Western Province. 20-30 years ago, it was all about playing for your province of birth. That has clearly changed in the modern era. Maybe Moodie couldn’t stay in the cape because at the time the Stormers were broke? Or had too many good players to fit him in? Kistchoff’s sabbatical to Ireland and back had financial benefits. Now they can afford him again (I would guess). What I am getting at is - I think SA Rugby needs to have a very strong strategy around how teams equitably share good youth players out of the youth structures. That is SA’s strong point - a good supply of good players out of our schools and varsities. It doesn’t need to be the spectacle we see out of the states, but a system where SA teams and SA rugby decide on where to draft youth, how to fund this and how to make it that it were possible for a team like the Cheetahs (for example) to end up with a team of young stars and win! This is the investment and thinking that needs to be happening at grassroots to sustain the monster meanwhile being created at the top.

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