France 7 féminine au seuil d’un exploit historique à Perth

Par Willy Billiard
Les Françaises Lili Dezou et Caroline Drouin célèbrent un essai contre l'Irlande lors de la troisième journée du Cathay/ HSBC Hongkong Sevens au Hongkong Stadium, le 2 avril 2023 à Hongkong, Chine. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Du 26 au 28 janvier, c’est la première fois que l’étape australienne du circuit mondial féminin se déroule ailleurs qu’à Sydney ; les cinq premières éditions avaient eu lieu là-bas. Seules deux joueuses du groupe français n’ont manqué aucun de ces tournois australiens : Chloé Pelle et Carla Neisen, la capitaine.

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La France se déplace à Perth pleine de confiance pour plusieurs raisons. Déjà, elle arrive en tant que finaliste du tournoi du Cap début décembre. Cette deuxième place, France 7 Féminine l’avait également décrochée l’an passé à Sydney au cours d’une saison où elle avait terminé 4e.

Ensuite, la France est l’une des trois nations – avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande – à avoir terminé en tête de sa poule sur les deux premiers tournois de la saison. Et face aux Fidji, au Brésil et à l’Espagne dans la Poule B, on voit pas trop comment il pourrait en être encore autrement ce week-end.

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83% de victoires pour l’instant

Actuellement, la France est deuxième au classement général, sa meilleure position depuis la fin de la saison 2022. Après avoir fini à la 3e place à Dubaï et à la 2e au Cap, pourquoi pas à la 1re à Perth ? Dans tous les cas, finir dans le Top 3 serait un exploit historique pour l’équipe qui n’a jamais terminé parmi les trois premières sur trois étapes consécutives.

La France en est à 83% de victoires – 10 matchs gagnés sur 12, soit une bien meilleure réussite que la saison passée où elle avait terminé avec 57% de succès (24 victoires sur 42 rencontres). Au même moment la saison dernière, les Françaises décrochaient déjà avec 58% de réussite « seulement » (sept matchs gagnés sur 12).

Cette perf va de pair avec le nombre d’essais marqués (51), le troisième nombre le plus important depuis le début de la saison, soit 24% de plus que l’an passé à même époque. Alors qu’elle en est à une moyenne de 25,5 essais par tournoi cette saison, la France n’a jamais pu en marquer plus de 20 en Australie depuis 2019 ; 18 lors des deux précédents tournois à Sydney.

Les atouts : remises en jeu rapides, offloads…

Parmi les points forts de France 7 Féminine cette saison, on peut citer ses remises en jeu rapide qui ont généré 27% du total de ses essais, ses offloads (7,6 par match, le deuxième meilleur taux) mais qui n’ont abouti qu’à 9% des essais, ses ballons portés (27,3 courses en moyenne par match, le meilleur taux), son animation offensive qui fait avancer l’équipe entière puisque 47% des essais ont été marqués grâce à une passe décisive d’une coéquipière.

Même sur le plan défensif, la France tient son rang en n’ayant encaissé que 11 essais en deux étapes, soit le deuxième résultat le plus faible de toutes les équipes et une belle amélioration depuis l’an passé (15,3 en moyenne par tournoi).

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La défense s’illustre également par ses plaquages réussis (82% et 3,3 plaquages manqués en moyenne par match).

En revanche, l’aspect qui joue des tours à l’équipe de David Courteix, c’est son indiscipline maladive puisqu’elle affiche le plus grand nombre de pénalités de toutes les équipes : 25 au Cap.

Les adversaires

Contre l’Espagne, la France est sur une série de 20 victoires consécutives. Il faut remonter à Amsterdam en 2015 pour avoir trace de la dernière fois que les Espagnoles ont gagné.

La punition est plus sévère pour le Brésil qui a encaissé un total de 77 points (contre 7) au cours des deux seules rencontres entre les deux équipes la saison passée ; sans possibilité de marquer le moindre point en seconde période à chaque fois.

Enfin, ce sera la première fois depuis 2017 que la France joue les Fidji en Australie. Ce jour-là les Fijiana avaient remporté la 5e place du tournoi, mais depuis la France a remporté neuf de ses 12 rencontres.

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Joueuses à suivre

Parmi les joueuses à suivre, Anne-Cécile Ciofani se dégage encore du lot après ses huit franchissements au Cap en décembre (record du tournoi) et ses 13 essais marqués (dont cinq doublés) qui la place en deuxième position des meilleures marqueuses.

A mentionner aussi Caroline Drouin qui émerge comme une figure emblématique dans la transition du rugby à sept au XV, dépassant ses pairs par son influence exceptionnelle. Acclamée comme l’une des meilleures meneuses de jeu à l’échelle mondiale, cette magicienne du rugby français a injecté une dose de sophistication et de virtuosité au programme de rugby à sept suite à son parcours à la Coupe du Monde.

Membre incontournable de l’équipe qui s’est distinguée en atteignant la deuxième place à Tokyo, Drouin transforme la douleur de cette défaite en un puissant carburant pour l’année 2024. Son impact transcende les terrains de jeu, façonnant ainsi un héritage qui élève le standard du rugby féminin, tant dans le format à sept qu’à quinze.

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Comments on RugbyPass

M
Mzilikazi 6 hours ago
Geoff Parling: 'Australian players are realising they can live with these Kiwis'

I find these articles so very interesting, giving a much more in depth series of insights than one can ever gain from “desktop” research. It is very significant that it is this English man that Joe Schmidt has turned to build the basement stability and reliability from the WB forwards that was so shredded during the Jones debacle. With his long period in Ireland, with both Leinster and Ireland, Schmidt will know Geoff Parling’s qualities as a player well, and he will have gone over, with a fine tooth comb, the mans time in Australia. This, one feels, will prove to be a shrewd decision. I’m particularly interested in Parling’s comments about the lineout, especially the differences in approach between the hemispheres. He talks about the impact of weather conditions on the type of lineout tactics employed. He is the right man to have preparing for a wet and windy game at Eden Park, the “Cake Tin”, or in Christchuch, or for that matter in Capetown. I must confess to being surprised by this comment though re Will Skelton: “ Is he a lineout jumper? No. But the lineout starts on the ground – contact work, lifting, utilising that massive body at the maul.” Geoff is spot on about the work Will does on the ground. But I would contest the view that he is not a lineout jumper. I think I have commented before on this one, so won’t go further than referring to the end of the last Cup Final in Dublin, LAR using Will on maybe 3 occasions at No 2 in the lineout. And I have seen him used by LAR in Top 14, and never seen him beaten to the catch…but in reality that would only be a total of 10 times max.

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