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Chalureau : comment il a vécu la polémique

PARIS, FRANCE - OCTOBER 15: Bastien Chalureau of France arrives at the stadium prior to the Rugby World Cup France 2023 Quarter Final match between France and South Africa at Stade de France on October 15, 2023 in Paris, France. (Photo by David Ramos - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Il s’est exprimé publiquement deux jours après sa comparution devant le tribunal correctionnel de Toulouse en appel de sa condamnation intervenue deux ans plus tôt pour « faits de violence avec la circonstance que ces derniers ont été commis en raison de la race ou de l’ethnie de la victime ».

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Le deuxième-ligne de Montpellier Bastien Chalureau (31 ans, 7 sélections en équipe de France) est revenu pour L’Equipe sur cette affaire qui empoisonne sa vie et celle de ses proches depuis trois ans.

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Il se sent aujourd’hui « libéré » d’avoir pu une fois encore s’exprimer devant la justice, même s’il attend le verdict le 16 janvier 2024. « Il y a des faits de violence que j’ai reconnus et pour lesquels j’ai été condamné. J’espère que la vérité va sortir et que mon nom ne sera plus associé à de tels propos. Ces trois années ont été compliquées, c’est pour ça que je me sens libéré », confie-t-il dans l’édition du 17 novembre.

Surpris de la polémique

Lorsque l’affaire ressort début septembre 2023 alors qu’il vient d’être intégré dans le groupe des 33 joueurs pour disputer la Coupe du Monde de Rugby 2023, Bastien Chalureau relance malgré lui le shit storm qui va l’éclabousser lui, sa famille et plus globalement le XV de France.

« J’ai commencé à le réaliser en découvrant des trentaines de menaces de mort sur ma messagerie Instagram. J’ai lu les trois premières, j’ai compris qu’il y avait un problème. Je suis allé voir le staff de l’équipe de France et les responsables de la communication et ils m’ont confirmé que ça partait en vrille », raconte-t-il.

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« Mon affaire était connue, elle était en cours de jugement depuis trois ans et mon appel en première instance. Je ne pouvais pas faire autrement qu’arriver avec mes casseroles. Mais j’ai trouvé hallucinant que des politiques s’occupent de dossiers comme ça.

« Mes proches m’appelaient pour me dire qu’ils se faisaient insulter dans la rue, qu’ils recevaient des menaces de mort aussi… Mes parents ne pouvaient plus aller au travail. »

Crever l’abcès

Chalureau décide de crever l’abcès en en parlant au groupe puis arrive à convaincre le staff qu’il doit s’exprimer en conférence de presse. Ce jour-là, en raison de l’invité à la table, la salle est comble. « Ce n’était pas encourageant finalement », admet-il.

Mais le joueur s’en sort, au prix de quelques larmes. L’affaire se calme et la compétition reprend le dessus.

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« J’ai donné mon maximum mais je pense que le contexte ne m’a pas aidé. Mais j’ai profité de cette compétition à fond, dans un groupe extraordinaire. On a passé de super moments, on a beaucoup ri. C’est ce que je retiendrai de cette aventure », raconte-t-il.

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Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
Crusaders outlast fast starting Blues to reach another Super Rugby final

Yeah nar, but that’s kinda the thing, I don’t think the old approach was working either!


You might have it right though, leading up, in all rugby/competitions mean, to the last WC it did feel like there had been better discipline/less than the normal amount of cards. Well, at least a certain demographic of teams improved at least, but not so much NZ ones is my point.


I bet you also think going harsher would be the best way to go reducing head contact and the frequency of concussions?


I would hate to have your theory tested as it requires subjective thinking from the officials but..

AI Overview

In Super Rugby Pacific, a red card means the player is sent off for the rest of the match, but with a 20-minute red card, the team can replace the player after 20 minutes of playing with 14 men. If the foul play is deemed deliberate and with a high degree of danger, a full red card is issued, and the player cannot be replaced. A second yellow card also results in a 20-minute red card with a replacement allowed. 

is there to stop that from happening. The whole subjective thing is why we have 20min cards, and I worry that the same leniency that stopped them from red carding a player who ran 30 meters and still didn’t get his head low enough would stop them straight redn them too.


Back to the real topic though, right after that WC we saw those same angles getting red carded all over the show. So do some players actually have control over their actions enough to avoid head collisions (and didn’t gaf after the WC?), or was it pure luck or an imaginary period of good discipline?


So without a crystal ball to know the truth of it I think you’ll find it an immeasurably better product with 20m red cards, there just does not appear to be any appropriate amount of discipline added to the back end, the suspensions (likely controlled by WR), yet.

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