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Cam Roigard (All Blacks) : « La France est une équipe qui ne lâche jamais »
Par Ben Smith
Au cours de la semaine précédant le premier test entre les All Blacks et la France, beaucoup se demandaient si cette jeune équipe de France, privée de nombreux cadres, pourrait vraiment rivaliser en terre néo-zélandaise.
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On peut dire qu’ils ont fait mentir pas mal de monde. Les Bleus ont poussé les All Blacks jusqu’à la 80e minute, les forçant à défendre dans leurs 22 pour préserver leur avance et arracher cette première victoire de la saison.
Scott Robertson et son groupe ne sortiront pas totalement satisfaits de leur prestation samedi soir à Dunedin, mais ils se rendront à Wellington avec un peu plus de confiance, ce premier succès en poche.
Malgré une performance encore inégale, le demi de mêlée Cameron Roigard a retenu la capacité de son équipe à se créer des occasions pendant 80 minutes.
« Oui, je pense qu’on a réussi à mettre pas mal de rythme, sous le toit, avec beaucoup d’adrénaline, et on a su se créer de vraies opportunités », a-t-il confié à la presse après le match.
« On n’en a sans doute pas concrétisé autant qu’on aurait voulu, mais la France, c’est une équipe qui ne lâche jamais. Très engagée, peu importe les joueurs alignés. Il y avait des néophytes chez eux, mais aussi des gars expérimentés, et ils ont tous représenté leur pays avec fierté et détermination.
« Je suis fier de la manière dont on est resté calmes malgré les essais refusés, sans se laisser frustrer. On a gardé le contrôle jusqu’au bout, et ça a fait la différence. »
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Le demi de mêlée des Hurricanes, âgé de 24 ans, a aussi salué la première sélection de son coéquipier de club, Du’Plessis Kirifi.
« Je suis vraiment fier de lui. Je le connais depuis mes débuts aux Hurricanes en 2021. C’est un mec qui montre l’exemple autant par ses mots que par ses actes. Je sais à quel point cette sélection compte pour lui et pour sa famille.
« Il a bossé dur pendant des années. On sait tous à quel point le poste de numéro 7 est disputé ici, comme toute la troisième ligne d’ailleurs. Chaque occasion qu’il a eue, il l’a gagnée à la sueur de son front. Je suis super content pour lui, comme pour tous les autres gars qui ont connu leur première sélection ce soir. C’était vraiment une soirée spéciale. »
Cet article, publié initialement sur RugbyPass, a été adapté en français par Willy Billiard.
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