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Antoine Dupont sera-t-il le facteur X dont France 7 a besoin ?

Par Willy Billiard
Séance d'entraînement de France 7 avant le HSBC SVNS 2024 à Vancouver au Trillium Park le 22 février 2024 à Vancouver, Canada. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Par deux fois, France 7 s’est hissé en finale du HSBC SVNS au Canada. Jamais deux sans trois, comme on dit et cette année serait peut-être la bonne. Les deux fois précédentes étaient en 2019 (défaite 21-12 du temps de la splendeur de l’Afrique du Sud) puis surtout l’année dernière (33-21 face à une équipe d’Argentine qui n’était qu’au début de son incroyable ascension).

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Sauf que cette année, c’est mal parti pour France 7. Et le coach Jérôme Daret ne le cache pas : « C’est moyen sur les résultats comptables », reconnaît-il dans L’Equipe. Mais dans le même souffle, il l’assure : « mais il y a du contenu ! » Prenons dans l’ordre…

La France a mal débuté avec une 9e place à Dubaï (sortis direct des poules), une 8e place au Cap (battu en quart par les Fidji), une 6e place à Perth (battu en quart par l’Irlande). La France, donc, en mode diesel ou en mode cuvée : du mal à démarrer ou qui se bonifie avec le temps, c’est selon.

Les faiblesses identifiées

Comme pour les filles, leur source d’essai résulte principalement de relances rapides (30% des cas), mais aussi et surtout d’opportunités (58% des cas) suite à un ballon de récupération par exemple (c’est la deuxième meilleure équipe en la matière).

Clairement, les Français sont en-deçà de leurs standards de l’année passée – leur meilleure à ce jour. Là où ils inscrivaient en moyenne 18,1 essais par tournoi, ils n’en sont qu’à 14,3 pour l’instant. Là encore Vancouver peut faire la différence. L’an passé, ils avaient passé 23 essais, soit un de moins que leur précédent record (24 à Hongkong).

Les points faibles sont connus et perdurent. A Perth, c’était la deuxième équipe à perdre la possession dès le renvoi (alors que c’était l’un des points forts l’an passé). Depuis le début, sa discipline lui fait toujours défaut avec 4,7 pénalités par match en moyenne et huit cartons (le plus de toutes les équipes du circuit). Enfin, France 7 est poreuse en défense (65% de plaquages réussis – 7,1 plaquages manqués par match).

Une poule difficile mais pas impossible

L’étape canadienne arrive donc à point nommé pour redresser la barre car, historiquement, c’est une manche favorable aux Français car sur les sept finales de Cup disputées dans leur histoire, deux étaient au Canada.

Alors qu’on ne lui prédisait pas de sortir de la poule de la mort à Perth, elle s’en est sortie brillamment et à Vancouver, la poule B semble plus abordable. La France a cette qualité de briller là où on ne l’attend pas.

Il faudra d’abord qu’elle marque vite face aux Etats-Unis en ouverture. A Dubaï lors de leur seul duel de la saison, les Américains menaient 12-0 à la pause. Les Français n’avaient pas réussi à mettre la main sur le ballon, ne comptaient que 15 courses et n’avaient réussi que 13 de leurs 18 plaquages.

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Contre les Samoa, ce sera compliqué mais jouable. Deux de leurs cinq précédents matchs depuis 2020 ont fini sur des scores très serrés (7 points max). Mais la France s’est imposée face à eux à Perth (19-14).

Enfin, l’Australie sera le dernier gros morceau et chaque camp aura en tête la demi-finale de l’an passé à Vancouver quand la France avait gagné 26-12.

Les joueurs à suivre

Et cette année donc, il y a un renfort de poids avec Antoine Dupont. Sacré Joueur World rugby de l’Année en 2022, il sera l’attraction principale de ce HSBC SVNS Vancouver où il fera ses débuts sur le circuit avec l’ambition de décrocher une place dans l’équipe de France aux JO de Paris 2024. Comment se comportera le meilleur joueur du monde à XV, c’est toute la question. Il aborde ce défi avec humilité, lui qui compte 52 sélections avec le XV de France.

A ses côtés sera aligné, entre autres, Stephen Parez-Edo Martin à qui il ne reste plus qu’un essai pour être le troisième joueur français à passer la barre des 100 réalisations sur le circuit après Terry Bouhraoua (131) et Julien Candelon (114). Bon marqueur mais aussi bon botteur. L’an passé, il n’a manqué une seule transformation (15/16) avec un taux de réussite de 94%, le record de la saison.

L’enjeu est de taille pour France 7 car sa 7e place actuelle au classement général reste fragile, à six points seulement de la zone de relégation. Les équipes classées de 8 à 12 devront en effet passer par un tournoi de barrage à Madrid. Les équipes classées de 1 à 7 seront non seulement assurées de garder leur place sur le circuit la saison prochaine, mais disputeront dans le même temps le titre de champion de la saison.

L’équipe de France 7 pour le tournoi de Vancouver :

  • Stephen Parez-Edo Martin (72 tournois)
  • Paulin Riva (43 tournois)
  • Antoine Zeghdar (13 tournois)
  • Aaron Grandidier Nkanang (16 tournois)
  • Jordan Sepho (20 tournois)
  • Varian Pasquet (20 tournois)
  • Théo Forner (10 tournois)
  • Antoine Dupont (0 tournoi)
  • Rayan Rebbadj (14 tournois)
  • Esteban Capilla (5 tournois)
  • Jefferson Lee Joseph (10 tournois)
  • Andy Timo (5 tournois)
  • William Iraguha (26 tournois)
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