Manu Tuilagi rêve de disputer une 3e Coupe du Monde... pour les Samoa
Il a 34 ans aujourd’hui et en aura 36 lorsqu’aura lieu la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie. Et alors ? Plein d’ambition et d’envie, le Bayonnais Manu Tuilagi n’exclut rien. Le centre international anglais, sous les couleurs de l’Aviron pour sa deuxième saison, n’a pas fermé la porte à un retour sur la scène mondiale. Et pourquoi pas sous le maillot des Samoa, son pays natal, lors de la Coupe du Monde 2027 ?
« C’était partout sur les réseaux sociaux quand les Samoa se sont qualifiés. Pour moi, c’est encore très loin et je ne sais pas si je serai capable d’y aller », confie-t-il. Mais l’idée lui trotte dans la tête et le challenge paraît tellement fou qu’il pourrait le relever.
Samoa are Final Qualification Tournament Champions 🏆
See you in Australia 🇦🇺#RWC2027 pic.twitter.com/1CnBGxktGM
— Rugby World Cup (@rugbyworldcup) November 18, 2025
« Pour moi, il y a une différence entre être intéressé et être capable de rivaliser. C’est une Coupe du monde, pas une compétition de club. Si tu veux y aller, il faut être sûr d’y aller pour rivaliser, pas juste pour y être », tempère-t-il néanmoins. « L’intérêt, c’est une chose. Être réaliste sur son niveau, c’en est une autre. On verra bien. »
« C’est une Coupe du monde, pas une compétition de club. Si tu veux y aller, il faut être sûr d’y aller pour rivaliser, pas juste pour y être »
Manu Tuilagi est né à Fogapoa, sur l’île de Savai’i. Au cours de ses 60 sélections sous le maillot de l’Angleterre, il a déjà disputé deux Coupes du monde (2011 et 2019) et il pourrait désormais changer d’allégeance, comme le permettent les règles de World Rugby après trois années sans sélection. Ses frères Freddie, Henry, Alesana, Anitelea et Sanele Vavae ont tous porté les couleurs samoanes. Alors, pourquoi pas lui ?
Les Samoa se sont qualifiés drôlement pour le Mondial après un nul accroché face à la Belgique lors du tournoi de qualification final. En attendant, la priorité est au Top 14 et à performer dans le championnat français. « Je prends du plaisir à jouer. Le rugby ici est différent. Il y a un peu de structure, mais il faut rester sur ses appuis tout le temps. Les Français jouent ce qu’ils voient. C’est rafraîchissant. Le French flair, c’est bien réel », sourit-il.
Avec déjà sept feuilles de match cette saison, Manu Tuilagi n’a connu qu’une seule défaite contre Bordeaux. Bayonne reçoit Lyon pour la 11e journée samedi 29 novembre avant de basculer en Champions Cup dès le 5 décembre.

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