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L'étonnant prono de Rassie Erasmus pour le Six Nations
Par Ned Lester
Mission 2025 accomplie pour les Springboks, selon le sélectionneur Rassie Erasmus. À la veille de rencontrer le Pays de Galles samedi 29 novembre pour leur 15e et dernier test de la saison, l’objectif était d’enchaîner les victoires avec un oeil sur le classement mondial servant de base au tirage au sort de la Coupe du Monde de Rugby prévu le 3 décembre à Sydney.
« Nous avons un peu étudié le classement mondial cette année et nous voulions vraiment terminer parmi les quatre meilleures équipes ; finir numéro 1, c’est fantastique », explique-t-il. « Ce qui sera intéressant maintenant, ce sera de voir, au moment du tirage au sort, quel sera l’avantage d’être numéro 1, numéro 2 ou numéro 3 au classement mondial. Nous ne savons pas vraiment. On a l’impression que si vous êtes numéro 1, vous pouvez tomber sur l’Australie, en Australie.
« Notre premier objectif était d’essayer d’être numéro 1 ou numéro 2 mondial à la fin de l’année, puis de construire de la profondeur et de l’expérience en termes d’effectif, et de faire un peu évoluer notre jeu. » Il concède aussi des ratés : « Il y a clairement eu des pas en arrière ; le premier match contre l’Australie, et le premier match contre la Nouvelle-Zélande. »
« Je pense vraiment que l’Italie est une équipe très sous-estimée. Si je devais faire un pronostic, je pense que l’Italie sera soit deuxième soit troisième du Tournoi des Six Nations… »
Dans ce panorama, trois ont été obtenues contre l’Italie. Un 100% qui a renforcé le regard du technicien sur les Azzurri. « Je pense vraiment que l’Italie est une équipe très sous-estimée. Si je devais faire un pronostic, je pense que l’Italie sera soit deuxième soit troisième du Tournoi des Six Nations », affirme-t-il. « Pour moi, cette équipe est sur une vraie dynamique ascendante au vu de ce que nous avons vécu contre elle. »
« L’an prochain, nous reviendrons jouer l’Irlande ici, et la France ici, et nous aurons l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles en Afrique du Sud. Je pense que nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes, mais notre jeu peut clairement encore énormément progresser dans certains secteurs. Globalement, je pense que les objectifs sont atteints, mais nous pouvons tout gâcher avec une mauvaise performance samedi. »
Cette rencontre marquera aussi la 50e sélection de Cobus Reinach sous le maillot des Springboks, une étape symbolique pour le demi de mêlée double champion du monde. À 35 ans, il est le deuxième Bok à atteindre ce cap au mois de novembre, après RG Snyman à Paris, et comme le deuxième ligne, il débutera sur le banc pour ce match particulier.
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