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Le banc en 7-1, pas un problème « d'un point de vue scientifique ou médical » pour World Rugby

L'ouvreur irlandais sous la pression de Julien Marchand, Anthony Jelonch et Emmanuel Meafou, trois membres du bomb squad à la français utilisé durant le Tournoi des Six Nations 2025. (Photo by David Rogers/Getty Images)

Le ‘bomb squad’ à la française, utilisé par les Bleus sur les trois derniers matchs du Tournoi des Six Nations, continue de faire parler de lui.

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En plaçant sept avants parmi les huit remplaçants autorisés, Fabien Galthié a non seulement mené l’équipe de France à la victoire dans le Tournoi, mais également suscité bon nombre de commentaires.

« Je ne crois pas que le banc ait été mis en place pour pouvoir faire entrer en jeu un pack tout frais », avait notamment objecté Gregor Townsend, le sélectionneur d’une équipe d’Écosse battue au Stade de France lors de la dernière journée de la compétition. « C’est à World Rugby de décider ce qu’on peut faire avec le banc. Mais à l’heure actuelle, rien n’empêche d’y placer huit avants. »

Justement, l’instance dirigeante mondiale a réagi par la voix de son président Brett Robinson, qui a reconnu que cette tactique posait question quant à l’esprit du jeu, tout en soulignant que cela ne posait pas problème d’un point de vue scientifique.

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Des propos corroborés par le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin, dans les colonnes du Guardian. « Nous avons examiné la question d’un point de vue scientifique et médical. Le risque de blessure augmente-t-il en faisant entrer un groupe de joueurs frais à 20-30 minutes de la fin ?

« La science dit que ce n’était pas le cas. Il n’y avait donc aucune raison, de ce point de vue, d’envisager de changer la manière d’organiser les remplacements. En fin de compte, il y a beaucoup de façons différentes de gagner un match de rugby. »

Dans la lignée de l’Afrique du Sud, pionnière dans l’utilisation d’un banc comportant sept avants, l’équipe de France a signé trois succès marquants avec son banc en 7-1, dû en bonne partie à l’usure imposée en deuxième période à ses adversaires.

L’Italie a été humiliée 73-24 à Rome (35-17 à la mi-temps), l’Irlande dominée à Dublin (42-27 alors qu’elle menait 13-8 à la 43e) et l’Écosse balayée 35-16 (16-13 à la pause) à Saint-Denis.

Pour le moment, seuls les Springboks (occasionnellement) et les Bleus (sur leurs trois derniers matchs) ont aligné un tel banc. Car cela nécessite non seulement une profondeur richesse d’effectif rare à trouver au niveau international, mais aussi une grande polyvalence chez les joueurs.

On se souvient que le flanker Oscar Jegou a par exemple disputé 35 minutes au poste de trois-quarts centre en Irlande, après la blessure de Pierre-Louis Barassi.

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D’autres nations majeures, comme la Nouvelle-Zélande et l’Australie, n’ont même jamais dérogé au banc « classique », comportant cinq avants et trois arrières ces dernières années. Jusqu’à quand ?

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