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Il traîne une blessure depuis 2018 : l’international gallois Ellis Jenkins raccroche

NANTERRE, FRANCE - 20 JANVIER : Ellis Jenkins (Cardiff Rugby) est plaqué par Kitione Kamikamica (Racing 92) lors du match de l'Investec Champions Cup entre le Racing 92 et Cardiff Rugby à la Paris La Defense Arena le 20 janvier 2024 à Nanterre, France. (Photo par Franco Arland/Getty Images)

A 30 ans et 15 sélections pour le Pays de Galles (entre 2016 et 2022), mais surtout 147 pour son club de Cardiff (il n’en a jamais changé), le troisième-ligne Ellis Jenkins a décidé de mettre un terme à sa carrière à la fin de la saison. Une des raisons de son arrêt remonte à loin, à l’année 2018 lorsqu’il est victime d’une grave blessure au ligament croisé antérieur du genou à la suite d’un match contre les Springboks ; blessure qui l’a tenu à l’écart du rugby pendant plus de deux ans.

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En plein doute à cette époque, Jenkins craignait même devoir arrêter sa carrière à ce moment-là. « La blessure qu’il a subie en jouant pour le Pays de Galles en 2018, a évidemment été un grand moment dans sa carrière. Il était au sommet de son art, car il venait de mener le club à la conquête de l’European Challenge Cup », confirme Matt Sherratt, son entraîneur à Cardiff.

Une bière en terrasse

« J’ai dit à Jockey (Matt Sherratt, ndlr) au début de la saison que ce serait ma dernière et, après 13 ans, j’ai l’impression que c’est le bon moment », a déclaré Jenkins à la presse galloise.

« Il y a eu beaucoup de hauts et de bas dans ma carrière et il est évident que mon genou nécessite encore beaucoup d’attention, surtout si je joue d’une semaine sur l’autre. Je ne peux plus m’entraîner comme je le voudrais, ce qui est frustrant.

« Ça a été difficile physiquement et mentalement, mais je suis extrêmement fier de tout ce que j’ai accompli au cours de ma carrière, en particulier de revenir d’une blessure aussi grave pour jouer à nouveau pour Cardiff et le Pays de Galles.

« Les moments forts sont bien sûr des choses comme Bilbao (il était capitaine de Cardiff lors de la finale de la Challenge Cup en 2018 contre Gloucester, ndlr), les derbies et les rencontres européennes à l’Arms Park, le fait de gagner ma première cape (contre la Nouvelle-Zélande en 2016, ndlr) et d’être capitaine du Pays de Galles (à quatre reprises, ndlr), mais aussi les expériences, les voyages et les amitiés que le rugby m’a apportés.

« J’ai maintenant hâte d’apprécier le rugby depuis la terrasse avec une bière, de faire toutes les choses que je n’ai pas pu faire en tant que joueur et de mener une vie active et en pleine forme avec ma jeune famille. »

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Alors qu’il n’a jamais joué contre la France en quinze sélections avec le Pays de Galles, il lui reste encore quatre matchs à disputer cette saison avec Cardiff Rugby.

Jenkins avait fait partie de l’équipe des moins de 20 ans qui avait battu la Nouvelle-Zélande pour la première fois lors du Championnat du monde junior en 2012, avant de mener l’équipe l’année suivante jusqu’à la finale.

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c
cw 6 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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