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Cinq choses à savoir sur Didier Codorniou, candidat à la présidence de la FFR

Didier Codorniou sur le port de Gruissan, le 9 novembre 2015. AFP PHOTO / RAYMOND ROIG (Le crédit photo doit se lire RAYMOND ROIG/AFP via Getty Images)

L’ancien international français Didier Codorniou se porte candidat à la présidence de la Fédération française de Rugby dont l’élection aura lieu le 19 octobre 2024.

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Dans une longue interview accordée au Midi Olympique du 17 mai 2024, il détaille les raisons qui l’ont poussées à se présenter et notamment une volonté d’apaisement et de rassemblement.

Au contact de Serge Blanco, de Jean-Claude Skrela, de Guilhem Guirado ou de Patrick Buisson – ainsi que d’anciens de l’équipe Laporte battue par l’actuel président Florian Grill lors des dernières élections – il refuse pourtant de dire si les opposants à l’équipe en place seront sur sa liste.

Il est de Narbonne, le berceau

Il est né le 13 février 1958 à Narbonne mais c’est à Gruissan qu’il découvre le rugby. Il commencera et terminera sa carrière de joueur de rugby à Narbonne – notamment aux côtés de Jo Maso – avec qui il sera champion de France en 1979 et 1985. Entre-temps il aura intégré le Stade toulousain (champion de France en 1989) et Villefranche-de-Lauragais.

Il a plusieurs surnoms

On le surnomme tour à tour « le Petit Prince » (attribué au commentateur Roger Couderc qui le comparait au personnage créé par Saint-Exupéry avec sa chevelure blonde et son petit gabarit : 1,69?m pour 68?kg), « Codor » (abréviation de son nom) ou « le Mozart du rugby » (surnom donné par Denis Charvet avec qui il a joué à Toulouse).

Il compte 31 sélections

Didier Codorniou a été international français, jouant au poste de trois-quarts centre. Il compte 31 sélections (18 victoires, 10 défaites et 3 nuls) entre 1979 et 1987. Sa première cape, il l’obtient contre les All Blacks le 7 juillet lors d’une tournée en Nouvelle-Zélande avec Jean-Pierre Rives et compagnie. Sa deuxième sélection tombera une semaine plus tard le 14 juillet au cours de laquelle il marquera un des quatre essais pour mener à la victoire de la France (24-19). Avec le XV de France, il remporte le Grand Chelem dans le Tournoi des Cinq Nations en 1983.

Didier Codorniou (à droite) s’échappe avec le ballon donné par son coéquipier Laurent Pardo (n°14, plaqué par un adversaire irlandais non identifié) lors du match du Tournoi des Cinq Nations entre la France et l’Irlande à Dublin, le 02 mars 1985. Le rugby s’est soldé par un match nul 15-15. (Photo by Georges GOBET / AFP) (Photo by GEORGES GOBET/AFP via Getty Images)

Il a un passif avec la FFR

Suite à un désaccord et une brouille avec le sélectionneur Jacques Fouroux et le président Ferrasse au milieu des années 80 – on raconte qu’il réclamait une meilleure et juste rémunération des joueurs – il ne sera plus sélectionné et manquera la Coupe du Monde de Rugby 1987, la première de l’histoire, qu’il regrettera toute sa vie. Il reviendra néanmoins quelques années plus tard en tant que manager des moins de 21 ans (jusqu’en 2001).

Le président de la région Languedoc-Roussillon et candidat à sa propre succession, Georges Frêche (C), répond aux questions des journalistes le 03 février 2010, à Castelnaudary. LDidier Codorniou (à D de Frêches), qui conduira dans l’Aude la liste du président sortant, a annoncé qu’il déposerait un recours en justice contre la liste PS anti-Frêche. AFP PHOTO PHOTO ERIC CABANIS (Photo by ERIC CABANIS / AFP) (Photo by ERIC CABANIS/AFP via Getty Images)

C’est un homme politique

Maire de Gruissan (Aude) depuis 2001, élu sous l’étiquette Parti Radical de Gauche (PRG) après être passé par le PS et DVG (il a été proche de Georges Frêche). Il est également premier vice-président du Conseil régional de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, en charge de la Méditerranée. Retraité, il détient une société de holding – SAS HJBA – de laquelle il déclare ne tirer aucune rémunération.

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c
cw 8 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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