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Un plan pour réduire des deux tiers l’empreinte carbone du rugby

Par AFP
Écosse, Royaume-Uni - 9 février 2025 ; Les supporters se tiennent sur les marches dans l'espoir de voir les joueurs arriver avant le match du Tournoi des Six Nations entre l'Écosse et l'Irlande au stade Murrayfield de la Scottish Gas à Édimbourg, en Écosse. (Photo de David Fitzgerald/Sportsfile via Getty Images)

Modifier les modes de transport, rénover les enceintes ou élargir les offres végétariennes dans les stades : le groupe d’études Shift Project propose plusieurs solutions pour réduire des deux tiers l’empreinte carbone du football et du rugby d’ici 2050, selon ses travaux publiés jeudi 13 février.

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« Les pratiques de deux sports majeurs français cumulés ont produit 2,2 millions de tonnes de CO² en 2022, l’équivalent de l’émission d’une ville comme Rennes », selon Jean-Noël Geist, coordinateur du Shift Project pour le sport.

« Les pratiques de deux sports majeurs français cumulés ont produit 2,2 millions de tonnes de CO² en 2022, l’équivalent de l’émission d’une ville comme Rennes »

Dans le sport professionnel, les déplacements représentent à eux seuls 80 % des émissions : 68 % pour les spectateurs, 7 % pour les déplacements des équipes et 5 % pour les salariés, selon l’étude.

L’étude propose de développer les solutions de transports en commun pour accéder aux stades et d’installer des bornes de recharge électrique sur leurs parkings pour les particuliers.

« La LFP met en place des choses », souligne le chef de projet Alan Lemoine. Dans sa Licence club, la Ligue de football professionnel accompagne la transition écologique du football français en récompensant les clubs vertueux. L’instance a précisé dans un communiqué publié mercredi que 25 % des déplacements des équipes professionnelles se font en train.

L’usage du rail se heurte toutefois à des questions de sécurité, aux besoins de récupération des sportifs et à des questions d’organisation : il faudrait affréter des trains de nuit pour ramener les équipes.

Réduire le bilan carbone de 68 % d’ici à 2050

Côté rugby, la Ligue nationale (LNR) a mis en place cette saison une plateforme dédiée au covoiturage pour les supporters se rendant aux matchs et met régulièrement en avant cette solution.

Pour réduire la consommation, les travaux proposent d’agir sur plusieurs leviers comme la rénovation des enceintes ou la multiplication d’offres végétariennes dans les stades, afin de limiter le méthane produit par les bovins.

En jouant sur ces leviers, foot et rugby pourraient réduire leur bilan carbone de « 68 % d’ici à 2050, sans toucher à la façon dont sont organisées les compétitions », précise Alain Lemoine.

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Mais il note que « la tendance est plutôt à l’amplification des compétitions ». La Coupe du monde de football passe de 32 à 48 équipes pour l’édition 2026 et se tiendra dans trois vastes pays : le Mexique, les États-Unis et le Canada.

Au rugby, des clubs sud-africains ont rejoint la Champions Cup européenne.

L’étude établit qu’1 % des matchs de football internationaux représentent à eux seuls 37 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur.

Le Shift Project œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Son fondateur, Jean-Marc Jancovici, s’est fait connaître du grand public en publiant, avec le dessinateur Christophe Blain, la BD « Le monde sans fin », vendue à plus d’un million d’exemplaires.

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c
cw 4 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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