Toulouse surpris à domicile par un Racing 92 décomplexé
En panne d’inspiration, le Stade Toulousain a chuté sur sa pelouse face au Racing 92 (37-35) lors de la 24e journée du Top 14, un revers sans conséquence pour le champion de France en titre, assuré samedi d’être premier de la phase régulière.
Grâce au succès non bonifié de l’Union Bordeaux-Bègles face à Castres plus tôt dans la journée (34-29), les Rouge et Noir ne risquaient plus d’être rattrapés en tête du Top 14.
Les Racingmen repartent en revanche avec quatre points précieux qui leur permettent de conserver l’espoir de se qualifier en phase finale. Les hommes de Patrice Collazo remontent à la 10e place mais reviennent surtout à seulement deux points du sixième.
Alors qu’Antoine Dupont, en convalescence après sa rupture des ligaments croisés du genou droit, pose sur le tapis rouge du festival de Cannes, ses coéquipiers ont oublié de sortir les habits de gala.
Ils ont été largement bousculés par des Franciliens sans complexe, requinqués depuis qu’ils ne risquent plus d’être concernés par la lutte pour le maintien. Pour preuve, Toulouse n’avait jamais encaissé autant de points sur sa pelouse cette saison.
Toulouse n’avait jamais encaissé autant de points sur sa pelouse cette saison.
Le demi de mêlée Nolann Le Garrec a montré la voie aux siens en inscrivant le premier essai de son équipe, tout en se chargeant des coups de pied face à des Toulousains beaucoup plus indisciplinés qu’à l’accoutumée.
Le Racing a aussi gardé ses mauvaises habitudes, prenant trois cartons jaunes dans la partie, mais n’ont jamais été débordés par le jeu de Toulouse.
Le centre Gaël Fickou a donné neuf points d’avance aux siens à moins de trente minutes du terme (30-21, 53e) pour punir les Rouge et Noir. Un retard trop important malgré la réaction d’orgueil de Jack Willis, un des seuls dans le tempo au moment de son entrée en jeu.
Fickou poursuit la bonne dynamique du Racing ! 🔥@racing92 #STR92 I #TOP14 pic.twitter.com/0XnUutaB0s
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) May 17, 2025
Les hommes d’Ugo Mola pourraient trouver le temps long dans les semaines à venir : privés de finale de Champions Cup la semaine prochaine, ils vont avoir deux semaines pour ressasser leurs errements du soir, pas de nature à apaiser « la colère » du staff depuis l’élimination en demi-finale début mai.
Et avec un mois sans enjeu avant les demi-finales du Top 14 le week-end du 20 juin, les chances de redresser la barre seront peu nombreuses.
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