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Racing 92 vs. Stade Français : un derby au bord du gouffre
Par AFP
Mal en point depuis le début de la saison, le Racing 92 et le Stade Français se retrouvent dimanche à la Paris-La Défense Arena, conscients qu’une victoire ne les sauverait pas mais qu’une défaite les ferait plonger.
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Les deux équipes, qualifiées pour les phases finales la saison dernière, sont seulement 11e et 12e du Top 14 à cinq journées de la fin, et ont connu huit premiers mois agités tant par les contre-performances sportives que les changements dans le staff et le club.
Les entraîneurs principaux des deux équipes lors du match aller, Laurent Labit côté Stade Français et Stuart Lancaster pour le Racing 92, ne sont ainsi plus en fonction.
Mais, comme après le départ de Karim Ghezal en octobre, le remplacement de Laurent Labit par Paul Gustard n’a pas changé la dynamique au Stade Français. Les Soldats roses sont encore bien malades, comme le montre leur deuxième période catastrophique contre Montpellier (match perdu 38-32 alors qu’ils menaient 29-3 à la 45e minute), ou leur défaite à domicile contre une équipe remaniée de Toulouse.
À dimanche.#R92SFP #SFParis pic.twitter.com/2iIa9PZFFi
— Stade Français Paris (@SFParisRugby) April 25, 2025
« On a besoin d’un électro-choc et je pense qu’il n’y a rien de mieux qu’une semaine de derby pour se le mettre », a estimé vendredi en conférence de presse le troisième-ligne parisien Ryan Chapuis.
Mais compte tenu du classement, « l’enjeu prend un peu le dessus » sur la notion de rivalité, a reconnu vendredi Julien Tastet, l’entraîneur des avants du Stade Français.
« On a besoin d’un électro-choc et je pense qu’il n’y a rien de mieux qu’une semaine de derby pour se le mettre »
« La chance qu’on a, c’est qu’on rencontre deux adversaires directs, à savoir le Racing et dans 15 jours, Perpignan », 13e avec le même nombre de points que les Parisiens. « Donc, on ne se pose aucune question », assure-t-il.
Pour le Racing 92, la situation est un peu meilleure, grâce à une bonne série depuis la fin du Tournoi des Six Nations : avant la défaite bonifiée contre Perpignan lors de la 21e journée, les Franciliens avaient enchaîné quatre victoires. Cela leur permet de compter au coup d’envoi quatre points d’avance sur le Stade français et encore une Coupe d’Europe à jouer avec la demi-finale du Challenge.
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« On part de loin, tout simplement, et il suffit qu’on ne soit pas focus, pas concentré sur un truc, pour qu’on puisse sortir du match. En l’occurrence, c’est ce qui s’est passé à l’Usap. On a marqué trois essais, on avait la possession, l’occupation, mais on a expliqué beaucoup de choses à l’arbitre », quitte à perdre de l’énergie ou laisser leurs adversaires jouer rapidement une pénalité et marquer un essai de 80 mètres, a regretté Patrice Collazo en conférence de presse jeudi.
Mais l’entraîneur arrivé en février réfute toute pression supplémentaire sur ses joueurs. « Trouvez-moi une équipe ce week-end qui joue qui n’a pas de la pression. On est dans le haut du tableau, on joue pour la qualification, quand on est sur le bas, on joue pour se maintenir. C’est le quotidien, la pression n’existe pas, c’est le quotidien. »
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