Demi-finales de Top 14 : 10 chiffres clés

Les demi-finales du Top 14 se jouent à Lyon. Focus en 10 chiffres sur Toulouse–Bayonne et Bordeaux–Toulon : affluence, palmarès, stats.

1. L’UBB, seule équipe sans Bouclier

Depuis sa création en 2006, l’Union Bordeaux-Bègles n’a jamais été sacrée championne de France, contrairement à Toulouse (23 titres), Toulon (4) ou Bayonne (3). Mais les Girondins ont prouvé cette saison en Champions Cup qu’un palmarès vierge n’empêche pas de soulever un trophée…

2. Expérience décisive pour deux Bayonnais

Loin d’avoir l’habitude des demies, Bayonne pourra s’appuyer sur deux hommes rompus à ce type de rendez-vous face à Toulouse : Camille Lopez (vainqueur avec Clermont en 2015) et Maxime Machenaud (double tombeur des Toulousains avec le Racing, en 2014 et 2016).

4. Lyon change de casting

La dernière fois que Lyon accueillait les demi-finales du Top 14, en 2018, le tableau réunissait Montpellier, le LOU, le Racing 92 et Castres. En 2024, les têtes d’affiche ont changé : Toulouse, Bordeaux, Bayonne et Toulon prennent le relais.

5. Bordeaux, nouveau pilier du Top 14 ?

L’UBB disputera à Lyon sa cinquième demi-finale consécutive. Seuls trois clubs ont réussi pareille série depuis la création du Top 14 : Toulouse (8 fois entre 2006 et 2013), Clermont (7 fois) et Toulon (6 fois). Une preuve supplémentaire de la régularité girondine.

8. Ben Tameifuna, fidèle au rendez-vous

Le solide pilier tongien de Bordeaux va disputer sa huitième demi-finale de Top 14 en dix ans. Passé par le Racing 92 puis l’UBB, « Big Ben » n’a manqué que deux rendez-vous depuis 2014, preuve d’une longévité impressionnante au plus haut niveau.

9. Toulouse–Bayonne, une vieille histoire

Les deux clubs s’affronteront pour la neuvième fois en phase finale. Depuis leur première confrontation en 1912, Toulouse mène largement avec sept victoires. La dernière date de 1985. Bayonne ne s’est imposé qu’une seule fois, en… 1950.

12. Des Bayonnais qui connaissent le terrain

Si l’Aviron n’avait plus atteint les demies depuis 1983, il peut compter sur douze joueurs ayant déjà goûté à ce niveau. Parmi eux : Lopez, Iturria, Machenaud, Chouzenoux ou encore Segonds. De quoi encadrer un groupe novice mais ambitieux.

17. Esteban Abadie, maître des airs

Le troisième ligne toulonnais Esteban Abadie a volé 17 ballons adverses en touche cette saison, un des meilleurs totaux du championnat. Avec près de 90 réceptions en plus, il sera une pièce maîtresse contre une UBB souvent fébrile dans ce secteur.

33. Toulouse sans Dupont, un bilan mitigé

Avec Antoine Dupont, Toulouse a remporté 13 de ses 14 matchs de phases finales contre des clubs français depuis 2017. Sans lui ? Seulement 33% de victoires. Trois rencontres, une seule victoire (face à Toulon), et deux revers, dont celui contre l’UBB en Champions Cup cette année. Un talisman absent, et cela se sent.

118 000. L’affluence record attendue à Lyon

Les deux demi-finales se joueront à guichets fermés dans un Groupama Stadium survolté. Environ 118 000 spectateurs sont attendus sur deux jours, dans une ambiance qui promet d’être à la hauteur de l’événement. Chaque club ne dispose cependant que de 2 450 places pour ses supporters.