Face à Clermont, Castres a mis fin à une malédiction
« Au vu du scénario, on se demande comment on n’a pas gagné ce match », râlait le manager de l’ASM Clermont-Auvergne après la défaite de son équipe face à Castres à Pierre-Fabre (34-29) en match décalé de la 23e journée de Top 14.
C’était en quelque sort des retrouvailles avec ce vieil adversaire qu’Urios ne connaît que trop bien pour y avoir joué (talonneur entre 1990 et 1999) puis l’avoir coaché plusieurs saisons : entre 2002 et 2005 puis entre 2015 et 2019. Et comme le relève La Dépêche du Midi, c’est la première fois en six ans que le CO est parvenu à battre une équipe managée par Christophe Urios.
Car depuis la fin du contrat entre les deux clubs, que ce soit avec l’UBB ou l’ASM, toujours Urios repartait avec la victoire. Depuis cette soirée du 24 mai, la malédiction a donc pris fin.
« La première mi-temps n’est pas acceptable, on ne peut pas faire une première mi-temps comme ça, on est battu dans tout le travail de l’ombre. Ils gagnaient toutes les collisions, les lignes d’avantage, c’était trop facile. On a réussi à prendre un point de bonus à la fin, c’est un moindre mal, ce sera important en fin de saison », confiait-il pour tenter de relativiser.
Il n’en reste pas moins vrai que cette victoire est très précieuse pour les Castrais qui remontent au classement, accrochant la 5e place (58 points), aux dépens du Stade Rochelais (57 points) et de leur adversaire auvergnat du soir (7e, 54 points).
« Avant le match, on aurait signé des deux mains pour gagner, on sait que Clermont, c’est difficile », se réjouissait Xavier Sadourny, manager de Castres qui renoue avec la victoire après deux défaites : 52-6 contre Toulouse puis 34-29 contre Bordeaux-Bègles.
« On fait une très bonne première mi-temps, on est réaliste, on est cohérent, on arrive à bien défendre sur leurs gros porteurs et leurs ballons portés. De par le contexte, prendre cinq points sur ces deux matchs, c’est bien pour nous. On laisse beaucoup de jus dans la semaine par rapport au drame (le décès du centre fidjien Josaia Raisuqe début mai, NDLR), on laisse beaucoup d’énergie, on a des trous d’air aujourd’hui, peut-être que c’est dû à ça ou à d’autres raisons. »
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