Résultats et stats de Racing 92 - UBB et des autres matchs de la 2e journée de Top 14
La deuxième journée du Top 14 (13 et 14 septembre 2025) s’annonce comme un révélateur après une première levée renversante marquée par quatre victoires à l’extérieur, rareté dans un championnat dominé par les succès à domicile.
Grand spectacle à Paris La Défense Arena
Une demi-claque. L’Union Bordeaux-Bègles, vice-championne de France et championne d’Europe, est tombée au Racing 92 dimanche en clôture de la 2e journée du Top 14 (44-32) au terme d’un match fou-fou. Plombés par une entame catastrophique où ils ont encaissé 4 essais en moins de 20 minutes dont 3 du seul capitaine Max Spring (7e, 15e , 19e), les Girondins n’ont pas pu redresser la barre malgré une grosse réaction en seconde période. Un coup d’arrêt pour l’UBB et à l’inverse un nouveau départ pour le Racing après un premier match raté la semaine dernière à Lyon, même s’il peut regretter d’avoir laissé échapper le bonus.
Comme la semaine dernière, Montauban a ouvert le bal pour une première de la saison à Sapiac. Plein de bonne volonté, les joueurs de l’USM aussi manqué de pragmatisme. En voulant faire la passe de plus et souvent la passe de trop, ils ont rendu nombre de ballons et offert au LOU des opportunités pour les châtier, comme en témoigne le deuxième essai lyonnais signé Iosefo Masi après un véritable numéro de la recrue Jiuta Wainiqolo (37e).
Frustrés jusqu’au bout, les Montalbanais ont manqué l’opportunité d’accrocher le bonus défensif (18-25), Baptiste Mouchous manquant une pénalité après la sirène.
Pau facile, Bayonne à l’arrachée
Un peu plus tard dans l’après-midi, deux clubs ont été en mesure de suivre Lyon en tête du Top 14. Le Stade toulousain et la Section paloise, qui recevaient respectivement Perpignan et le Stade français, ont été chercher une victoire bonifiée. Accroché en première période (17-13), le champion de France a trouvé les ressources pour se détacher au retour des vestiaires grâce à des essais de Dimitri Delibes (46e) et Clément Vergé (55e), les derniers points d’un match pas totalement maîtrisé côté toulousain malgré le contrat comptable rempli (31-13).
De son côté, la Section paloise a semblé mieux dominer son sujet face, construisant avec patience et panache un succès qui aurait pu être plus large sans quelques scories (34-10).
Cela a été beaucoup plus serré dans les deux autres matchs. À 15 contre 14, La Rochelle s’est détachée en toute fin de partie contre Clermont (34-16) alors qu’elle ne menait que de 4 points à 5 minutes de la fin. C’était encore plus irrespirable à Bayonne, où l’Aviron et Montpellier étaient à égalité jusqu’à une dernière pénalité libératrice de Joris Segonds à 4 minutes du terme (26-23).
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