Pro D2 : à Agen tout le monde craint une relégation historique
La relégation, le SU Agen connaît. Période 2007-2010, il quitte le Top 14 pour la Pro D2 avant un retour une dizaine d’années plus tard en 2021. Mais jamais encore le club n’était descendu plus bas.
Pourtant, c’est bien la Nationale qui menace à neuf journées de la fin de la saison alors que le club pointe à une dangereuse 15e place.
Pour cette 22? journée de ProD2, nos Agenais reçoivent @VRDRrugby dans un match à l’enjeu capital pour cette fin de saison ✊
On compte sur vous 👉 ce vendredi, ???? à Armandie pour #SUAVRDR
⏯️ Coup d’envoi 19h30 !🎫 https://t.co/pOGtrmXdvJ pic.twitter.com/4aBK9vomjI
— Agen Rugby – SUA LG (@agen_rugby) February 24, 2025
Pour sa première saison retour en Pro D2 (2021-2022), Agen avait terminé à la 13e place, mais était remonté à la 6e la saison suivante. Depuis, le club n’a jamais réussi à décoller avec une 13e place la saison passée et encore une fois sous la menace de la relégation cette année (13 défaites sur 21 matchs).
« Je ne peux pas envisager une seule seconde qu’Agen descende en Nationale », affirme Jacques Laurans dans les colonnes de La Dépêche du Midi. Retiré des terrains depuis le milieu des années 60 où il a ramené un troisième titre de champion de France pour Agen, « Jacky » a ensuite passé les décennies suivantes dans les arcanes administratives et politiques du rugby mondial : 25 ans au service de la Fédération française de rugby, 20 ans à World Rugby, 20 ans au Tournoi des Six Nations.
« J’ai vu bien des dangers, aussi bien au SUA que dans l’équipe de France. Nous sommes aujourd’hui l’un des trois ou quatre clubs à deux ou trois points qui risquent de jouer cette 15e place. Dans cette position, il est toujours important de s’interroger sur les matchs suivants. Ils vont avoir un intérêt capital », assure-t-il.
Un calendrier corsé jusqu’à la fin de la saison
Le premier choc sera contre Valence-Romans ce 7 mars à Armandie, club lui aussi dans la zone rouge à égalité de points avec Agen. « Le maître mot de la semaine, c’est soutien, soutenir. Il faut sortir le club de cette situation et aller chercher le maintien. Mais il n’y a pas de crise. Il faut juste aller chercher de la constance dans ce qu’on a été capable de faire face à Béziers », martèle le coach Sébastien Calvet en référence au 14-0 infligé à Béziers le 14 février.
« Il faut se serrer les coudes, et travailler fort. Par contre, tout le monde doit être investi à 200 % et coresponsable. Ce n’est pas le staff contre les joueurs, ce ne sont pas les joueurs contre le staff … C’est tous uni pour s’en sortir et j’espère que le public va répondre dans ce sens-là. »
Cette mobilisation pour le maintien « doit l’être jusqu’à la fin de la saison, car il y aura d’autres dangers derrière ce match », insiste Laurans avec un œil sur Nice le 7 mars (déjà un pied en Nationale), Grenoble le 28 mars (déjà un pied en Top 14), Oyonnax le 4 avril, Brive le 11, puis Colomiers, Soyaux-Angoulême, , Dax et Mont-de-Marsan.
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