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Pourquoi Galthié a la possibilité de relancer le Stade Toulousain
Par Willy Billiard
« Notre plus gros défaut cette année, c’est d’être sur courant alternatif », a jugé vendredi 17 octobre Jean Bouilhou, l’entraîneur des avants du Stade Toulousain, en difficulté à l’extérieur avant un déplacement attendu sur la pelouse de Pau lors de la septième journée du Top 14.
« On a essayé de prévenir les joueurs sur le contexte de ce match contre la Section, je crois qu’ils sont avertis », a poursuivi le technicien des Rouge et Noir en conférence de presse vendredi.
Toulouse reste sur deux démonstrations à domicile face à Castres (59-12) puis Bordeaux-Bègles (56-13) la semaine dernière, mais aussi deux revers loin de ses bases, avec une claque reçue à Montpellier (44-14) et une fin de match manquée à Bayonne (40-26).
Le deuxième ligne Emmanuel Meafou l’a ainsi résumé : « On enchaîne les semaines, les matchs, les entraînements… et tu rentres dans une espèce de routine. C’est un peu comme si on était en pilote automatique : tu t’entraînes, tu joues, tu t’entraînes, tu joues… » En clair, il suffirait d’une étincelle, d’un grain de sable pour que la routine déraille et que Toulouse redevienne invincible.
Et si cette étincelle provenait… de Fabien Galthié ? Dans quelques jours le sélectionneur du XV de France dévoilera le groupe avec qui il compte travailler en prévision des tests de novembre. Et comme de juste, tout le monde veut en être. Même si Meafou ne veut pas bruler les étapes : « Oui il y a la liste qui arrive bientôt… Je veux pas dire que j’y suis, mais demain y a un match important, et on verra après. On verra la suite. »
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« J’imagine qu’il y a une forme de fébrilité. Il y a toujours des cas où on n’est pas sûr d’en être. Donc forcément, il y a peut-être cette envie de prouver sur le week-end. »
Pour Jean Bouilhou, il ne fait aucun doute que cette liste pour servir de détonateur pour ses joueurs car performer en club est synonyme de convocation. « J’imagine qu’il y a une forme de fébrilité », dit-il. « Quand on sait qu’on va être pris, je pense qu’il n’y a pas de souci. Mais il y a toujours des cas où on n’est pas sûr d’en être. Donc forcément, il y a peut-être cette envie de prouver sur le week-end.
« Chez nous, en l’occurrence, c’est pas un problème, parce que les joueurs ne sortent jamais du cadre collectif. Mais j’imagine que ça peut être tentant, effectivement, de vouloir se montrer. Je ne fais que supposer… Mais je crois qu’ils sont habitués, pour la plupart, à être sélectionnés ou pas. Certains ont l’expérience, et ça leur permet de mettre ça un peu de côté. Pour ceux qui ne sont pas habitués à être pris, je pense qu’il y a une forme d’innocence, ils sont à fond, ils ont envie… et pour le coup, je pense que ce sera que du positif. »
En tête du championnat avec 19 points, à égalité avec Pau et le Stade Français, les hommes d’Ugo Mola vont tenter d’aller chercher un deuxième succès à l’extérieur cette saison, après celui glané à Clermont-Ferrand dès la première journée (34-24), et prendre la tête du championnat.
