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Pour Shaun Edwards, la France est passée « pas loin » d’un miracle contre les All Blacks

Vue générale du Forsyth Barr Stadium à la mi-temps du test-match entre la Nouvelle-Zélande et la France, le 5 juillet 2025 à Dunedin. (Photo : MB Media / Getty Images)

Nouveau match, nouvelle ambiance. Après avoir été cueillis à froid par des Français qui avaient une grosse envie de redorer leur honneur bafoué par une campagne de presse qui les donnait perdants à coup sûr la semaine précédant le premier match, le deuxième qui s’annonce à Wellington sera différent à bien des égards.

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Déjà, il ne sera pas sous le toit fermé de Dunedin et ça, ça pourrait jouer des tours. « On parlait justement de la pluie à Wellington… mais t’as vu ce soleil, là ? », a interpellé Shaun Edwards, entraîneur en charge des avants lors d’une rencontre avec la presse mardi 8 juillet. « J’ai entendu dire que ce week-end, il pourrait pleuvoir un peu, mais bon… faut s’adapter à toutes les conditions. Que ce soit les joueurs ou les entraîneurs, au niveau international, tu dois être prêt à tout. »

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Autre grosse différence, l’absence de quelques cadres côté All Blacks comme le capitaine Scott Barrett, blessé et forfait pour le reste de la tournée. « Scott Barrett est un sacré joueur. Un joueur de très, très haut niveau. Mais bon, connaissant les Néo-Zélandais, vous avez sûrement un autre très bon joueur prêt à prendre sa place. Cela dit, je suis vraiment désolé pour lui, personnellement, parce que c’est un joueur de classe mondiale », a confié Edwards qui s’attend néanmoins à un gros combat.

« Je m’attends à ce que la Nouvelle-Zélande monte en puissance, oui », admet-il. « C’est la Nouvelle-Zélande, c’est une équipe fantastique, un vrai pays de rugby. On a été super bien accueillis ici. Mais je pense que les supporters ont compris maintenant qu’on n’est pas venus juste pour se développer. On est venus pour essayer de gagner. Et je crois qu’on l’a montré le week-end dernier, et j’espère qu’on va le montrer encore ce week-end. »

Objectif principal : ne pas réitérer la performance difficile de la première période à Dunedin où les Bleus étaient menés 21-13 à la pause ; première période dont Shaun Edwards n’était pas fier et pour cause. « On n’a pas mis en place notre système habituel, celui qu’on utilise depuis cinq ans maintenant », regrette-t-il. « J’étais content des avants, mais derrière, ils faisaient des choses qu’on n’a pas vraiment travaillées, en tout cas pas depuis cinq ans. »

Les Bleus ont quand même réussi à inverser le cours de la rencontre, certes en s’inclinant de quatre points – 31-27, mais en marquant 14 points alors qu’en face les Néo-Zélandais en inscrivaient dix. « En deuxième mi-temps, encaisser seulement 10 points contre les All Blacks dans ce contexte-là, franchement, j’ai trouvé que c’était une très bonne réaction », salue-t-il.

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Proche du miracle ? « On n’est pas passés loin le week-end dernier, donc… oui, on en est très conscients », sourit Edwards. « Je pense qu’on avait aussi ce petit facteur « peur », la peur de l’inconnu, parce que pas mal de joueurs n’avaient jamais joué contre eux. Et je pense qu’on va retrouver un peu la même chose avec le groupe qui va jouer ce prochain match. Je pense que chaque fois que tu joues contre la Nouvelle-Zélande, surtout en Nouvelle-Zélande, t’es forcément ultra motivé, à fond dedans. Et j’aimerais croire qu’on sera dans le même état d’esprit ce week-end.

« C’est la fin d’une saison très, très longue pour nos joueurs, et peut-être que l’équipe a besoin d’un peu de fraîcheur. On va en discuter dans les prochains jours. Mais comme on l’a montré le week-end dernier, on n’est pas là juste pour faire le nombre. »

Face à face

5 dernières rencontres

Victoires
3
Nuls
0
Victoires
2
Moyenne de points marqués
29
24
Le premier essai gagne
20%
L'équipe recevante gagne
100%

Malgré ce contexte, les joueurs ont tout donné et bataillé jusqu’au bout, faisant douter les Blacks jusqu’à la dernière minute. « On a fait 240 plaquages ce week-end », rappelle le coach adjoint, en soulignant que le camp français n’a pas été décimé par les blessures pour autant. « Et ça montre aussi que les préparateurs physiques ont fait du bon boulot, parce que tu peux pas enchaîner 240 plaquages et être encore dans le match à la dernière minute si t’es pas super affûté. Et je pense que les gars ont vraiment montré qu’ils avaient bossé dur là-dessus. Franchement, ils ont fait du bon boulot.

« Je me souviens d’avoir entraîné une équipe, il y a dix, quinze ans, qui avait terminé un Tournoi des Six Nations sans encaisser un seul essai en cinq matchs. Aujourd’hui, c’est juste impossible.

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« J’ai donné un objectif aux gars : rester sous la barre des 25 points, ou autour des 25 points encaissés. Je pensais que ça pouvait suffire. Mais on a concédé un essai de trop pour y arriver. C’était pareil contre l’Angleterre. On les a tenus à 24 points, je crois, et ça a suffi pour gagner un match incroyable.

« Mais aujourd’hui, penser qu’on va garder les équipes à zéro essai de façon régulière, c’est plus possible. Et soyons honnêtes : c’est super pour les supporters. Les gens ne viennent pas pour voir de la défense, ils viennent pour voir de l’attaque, non ? On est tous pareils, non ? Enfin… sauf moi, vu que je passe ma vie à regarder la défense… »

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