Pau, c'est fou !
Pau c’est fou ! La Section paloise a remporté l’inattendu choc des titans du Top 14 samedi contre le Stade toulousain (30-26). Malgré un départ totalement haut-garonnais, sanctionné par deux essais dans le premier quart d’heure, les Palois ont su renverser la vapeur. Avec un panache et une audace énorme, eux qui ont été chercher la gagne plutôt que les points sur une pénalité en face des poteaux où ils ont préféré aller en touche plutôt que d’assurer le nul. Une bravade récompensé par la victoire et la première place du Top 14.
Après deux déplacements douloureux, le Stade toulousain a voulu attaquer très fort pour se mettre rapidement en confiance et son entame a été couronnée de succès. Le revenant Julien Marchand a rapidement lancé la machine à la conclusion d’un ballon porté (3e) et Ange Capuozzo a fini une séquence toulousaine magnifique faite de passes dans la défense ou même depuis le sol qui a donné le tournis à la défense paloise (12e).
Secouée, la Section a directement réagi sur le renvoi grâce à Emilien Gailleton (13e) et, revenue dans le match, a enfin mis la main sur le ballon mais sans vraiment pouvoir déployer ce jeu de mouvement qui fait son succès depuis le début de la saison. La faute à un curseur d’agressivité placé très haut chez le champion de France, parfois même trop, Anthony Jelonch frisant deux fois la correctionnelle sur du jeu déloyal (26e, 40e).
Le banc palois a tout changé
Derrière au score à la pause (13-20), Pau a pu se remettre la tête à l’endroit grâce à l’apport de son banc en 6-2, à l’image d’un Facundo Isa énorme qui, au-delà de s’être s’est vu refuser un essai (59e), a insufflé un vent de révolte à une équipe qui a pourtant perdu son maître à jouer Joe Simmonds en première période. Un crédit à donner au manager Sébastien Piqueronies, qui avait fait le pari audacieux de ne pas mettre de demi de mêlée sur son banc.
Dans son match, Toulouse néanmoins péché en mêlée fermée et aussi sur les renvois, donnant deux essais aux Palois qui ont coûté cher au final. Le troisième essai palois n’est en revanche dû qu’à la force de conviction du pack béarnais, impérial en touche et qui a su faire preuve de maîtrise pour enfoncer le dernier clou par l’intermédiaire du colosse Jimmy Maximin (80e+1). L’essai de la libération pour un Hameau en fusion, qui marquera peut-être un nouveau tournant dans la saison paloise partie sur les chapeaux de roue.
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