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Les regrets pour l'Argentine, l'invincibilité qui se poursuit pour l'Angleterre

Immanuel Feyi-Waboso après un essai contre l'Argentine. (Photo by Bob Bradford - CameraSport via Getty Images)

Une victoire dans la douleur mais une victoire de plus, quand même pour l’Angleterre. Le XV de la Rose est venu à bout de l’Argentine ce dimanche à Twickenham après avoir connu quelques frayeurs en seconde période.

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Encore euphorique de sa remontée fantastique de Murrayfield (24-33), l’Argentine avait visiblement établi le même plan de bataille pour son dernier déplacement de l’année civile, à Twickenham. Une forme d’apathie générale en première période, puis une métamorphose aussi soudaine qu’inexplicable et in fine l’espoir de renverser la table. Menés 17-3 à la pause, les Pumas ont changé du tout au tout au retour des vestiaires.

De l’impact, de la continuité dans le jeu, de la vitesse, aussi, pour changer le cours du match et une possession de balle de 98 % dans les dix premières minutes de la seconde période… l’Angleterre n’a plus vu le jour et l’Argentine a pu revenir à une petite longueur grâce à un essai du neo-Montpelliérain Justo Piccardo (45e) et deux pénalités (51e, 60e) qui venaient récompenser la domination argentine.

L’Argentine rate la balle de match

Mais l’Angleterre n’est pas l’Écosse et elle a su arrêter l’hémorragie en s’appuyant sur la force ancestrale de son pack. Plus précisément de sa mêlée, qui a remporté une pénalité sur introduction adverse, cassant par la même occasion le momentum des Pumas (62e).

Après avoir repris de l’air grâce à un essai d’Henry Slade (66e), merveilleusement servi par un des hommes du match côté anglais Max Ojomoh, le XV de la Rose a néanmoins eu le tort de penser que le plus dur était passé. Mal lui en a pris, l’Argentine profitant d’une baisse de rythme anglaise pour jeter ses dernières forces dans la bataille.

Après s’être vu refuser un essai pour un en-avant du Perpignanais Joaquin Oviedo juste avant d’aplatir (79e), la formation de Felipe Contepomi a persévéré face à une Angleterre réduite à quatorze et l’inévitable Rodrigo Isgro a ramené son équipe à portée de tir (80e).

Un dernier renvoi, une relance à effectuer depuis ses 22 mètres, un espoir suite à un franchissement de Santiago Carreras et une pénalité obtenue pour un conteste illicite d’Henry Pollock… pour au final une douche froide sous la forme d’un contre de l’alignement anglais sur la touche à moins de 10 mètres de l’en-but (80e+1).

L’Argentine n’est vraiment pas passé loin d’un Grand Chelem de novembre au Royaume-Uni qui aurait envoyé un signal fort à deux ans de la Coupe du monde. Ce privilège du sans-faute revient toutefois à l’Angleterre, qui porte sa série à onze victoires d’affilée et rebat les cartes au moment de désigner un favori pour le Tournoi des Six Nations 2026.

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