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VIDEO - Le coup de génie de Jalibert qui a mené à l'essai d'Adam Coleman
Par Willy Billiard
Juste après la rencontre, le deuxième-ligne australien de l’UBB Adam Coleman avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer. « Franchement, j’ai pas les mots. C’est… c’est incroyable, vraiment. C’est une sensation de dingue », confiait-il à la chaîne FloRugby.
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L’Union Bordeaux-Bègles venait de décrocher son tout premier titre européen en battant les Northampton Saints en finale de la Champions Cup 20-28 au terme d’un match en deux temps : une première période de feu, une seconde plus laborieuse.
« C’était chaud, hein. Mais je pense que… ce qui a fait la différence, c’est que pour beaucoup de gars, c’était pas leur première finale. L’année dernière, on est complètement passés à côté. Et là, on s’en est servis comme motivation. Je suis trop content pour les mecs, on a écrit un petit bout d’histoire pour le club. J’ai trop hâte de rentrer à Bordeaux et de montrer cette coupe ! »
Alors que l’UBB avait encaissé un essai d’entrée de jeu par Alex Coles, le groupe a vite su inverser la donne grâce notamment à la magie du demi d’ouverture Matthieu Jalibert, servant Romain Buros pour mener à l’essai de Damian Penaud pour son premier essai puis Adam Coleman pour le deuxième après un coup de folie qui s’est vite transformé en coup de génie.
Un crochet sur Hutchinson, un deuxième sur Smith, un troisième sur Davison, puis un quatrième. Une vingtaine d’appuis, plusieurs changements de direction. En huit secondes, Jalibert remontait en slalomant sur le côté fermé alors que tous les Saints s’y trouvait – il y en aavit alors 12 concentrés dans cette zone, soit autant de défenseurs !
La course folle de contournement qui lui a permis de battre officiellement quatre défenseurs sur cette action éclair se terminait par une passe menant à l’essai d’Adam Coleman.
Menant 7-12 à la mi-temps de la première mi-temps, l’UBB n’a plus lâché le score, même si Northampton est revenu à hauteur juste avant la pause.
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« C’est juste des athlètes incroyables », reconnaissait Coleman. « Loulou (Louis Bielle-Biarrey) va à mille à l’heure, et Penaud… bah pareil, sauf qu’il est plus costaud. Du coup t’as le combo parfait. Mais c’est toute la ligne de trois-quarts en fait, c’est quasiment l’équipe de France derrière. Et puis devant, le pack a vraiment fait le taf aujourd’hui. Les gars bossent dur, c’est cool de voir que ça paie. »
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